Semua Bab La Secrétaire Ronde Devient Belle : L'Addiction du Patron Austère: Bab 11 - Bab 20

Rémy, dont la fille avait à peu près le même âge que Mirabelle, la regardait toujours avec une bienveillance presque paternelle.« On n’a pas attendu longtemps, t’as été très rapide. Mais reprends un peu ton souffle, tu es toute essoufflée… »Gervais a soudain lancé d’une voix froide :« Démarre. »Rémy a sursauté, s’est tu immédiatement et a mis le contact. La voiture a démarré dans un silence tendu. Quatre personnes, mais une atmosphère si lourde qu’on aurait pu la couper au couteau.Quand ils sont arrivés à l’entreprise, Mirabelle et Léo ont suivi Gervais d’un pas respectueux, à une demi-longueur derrière lui.Léo, grand et élancé, n’avait aucun mal à garder le rythme, mais Mirabelle, avec sa jupe crayon et ses talons, devait trottiner pour ne pas se laisser distancer.Le bruit irrégulier de ses pas a fini par irriter Gervais.Une fois entrés dans l’ascenseur privé du président, les trois se sont naturellement placés dans les coins opposés, formant une sorte de triangle.Gervais,

« Tss, qu’elle rit avec qui elle veut, ça ne me regarde pas. »Mais la crispation sur le visage de Gervais n’a pas complètement disparu.…À dix heures précises, le téléphone interne de bureau de Léo a sonné.Dès qu’il a décroché, la voix froide a résonné :« Apportez-moi à boire. »« Oui, Président. » a répondu Léo.Gervais allait raccrocher, mais il s’est arrêté brusquement :« Pourquoi c’est toi qui réponds ? Où est Mirabelle ? »« Le service comptable lui a demandé de passer pour fournir des justificatifs de dépenses. »Un clac sec a retenti : Gervais a raccroché sans un mot de plus.Son expression s’est durcie. D’ordinaire, à cette heure-là, Mirabelle venait toujours d’elle-même lui servir le thé - sans qu’il ait besoin de le lui rappeler.Mais cette fois, il ne pouvait pas lui reprocher de s’absenter pour des raisons de travail.Quand Léo est venu lui apporter le thé, Gervais n’a même pas levé la tête.Une demi-heure plus tard, Mirabelle est revenue et a trouvé Léo l’air com

« Eh bien, depuis ton retour, secrétaire Mirabelle, ton statut a bien grimpé ! »La voix un peu trop aiguë et sucrée de Caroline Gobet, directrice du département marketing, a instantanément attiré l'attention sur elles.« Une promotion et une augmentation, c'est pour bientôt, non ? Tu fais déjà mieux que nous, les anciens de la boîte. »Autour d'elles, plusieurs têtes se sont tournées. Beaucoup avaient déjà remarqué Mirabelle, certains l'observaient avec curiosité, d'autres avec un soupçon d'envie. Et les mots de Caroline n'ont fait qu'attiser cette jalousie diffuse.Mirabelle, elle, est restée calme. Elle a pris le temps de refermer soigneusement le couvercle de son thermos avant de se retourner vers Caroline. Puis elle a simplement hoché la tête, polie, presque distante.« Vous me flattez, directrice Gobet. On travaille tous pour le bien de l'entreprise. Ceux qui bossent sérieusement et ceux qui sèment les histoires, le patron sait très bien faire la différence. »Sa voix douce mais

Le regard de Gervais s’est arrêté sur les pommes de terre. Il n’a rien dit.Mirabelle a déposé sur le dessus les morceaux de viande qu’elle venait de désosser, avant d’en commencer un autre.Gervais lui a lancé un regard de côté :« Enfantin. »Mais, malgré lui, il a attrapé sa fourchette, pris un morceau de côte… puis, sans trop y penser, un peu de pommes de terre avec.Les lèvres de Mirabelle se sont imperceptiblement relevées. Depuis qu’elle travaillait à ses côtés, ces six derniers mois, ses moments préférés étaient ceux où elle arrivait à le faire manger.Il y avait quelque chose de presque enfantin chez Gervais quand il passait à table - Quand il savourait son repas, même son côté pointilleux s’adoucissait, et il ne s’énervait pas pour un rien.Elle a alors déposé un autre morceau de viande dans la ratatouille.« Mirabelle, ne va pas trop loin. » a-t-il prévenu d’un ton faussement sévère.Elle n’a pas répondu.Elle avait simplement posé la viande là. Qu’il la mange ou non, c’é

Au départ, ces hommes avaient déjà mal pris l’idée d’assister à la réception donnée pour une simple secrétaire. Ils étaient venus à contrecœur, avec la ferme intention de profiter de l’occasion pour rabaisser cette fille et, au passage, ridiculiser Gervais.Mais la réplique cinglante de Mirabelle les avait pris de court.Personne n’osait plus bouger. Ils ne savaient pas si elle agissait par ignorance des règles du milieu, ou si elle parlait ainsi parce qu’elle avait le soutien direct de Gervais.Un silence lourd s’est abattu sur la table. Peu à peu, tous les regards se sont tournés vers un homme d’une soixantaine d’années : Richard Varte, le quatrième plus gros actionnaire du groupe. Caroline, tout le monde le savait, était sa maîtresse.Richard a pris la parole sur un ton suffisant, celui d’un vieux routier du pouvoir habitué à faire trembler les jeunes employés :« Secrétaire Mirabelle, vous confirmez bien être une bonne étudiante tout juste sortie de l’université ? On comprend mie