Semua Bab Ses Ennemis : L’Obsession de l’Alpha : Bab 41 - Bab 50

Point de vue de Mira Je courais.Mon cœur battait contre mes côtes tandis que je poussais mes jambes aussi vite qu’elles le pouvaient, le bruit des griffes raclant le marbre résonnant derrière moi. Lucian me poursuivait. Lucian.Ou du moins, la bête qui l’avait envahi. Le château était en plein chaos. Les gardes hurlaient des ordres, essayant de bloquer son passage, mais c’était inutile. Je jetai un coup d’œil par-dessus mon épaule, et mon estomac se noua à la vue. Il était trop rapide, trop fort. Les guerriers qui tentaient de le retenir étaient projetés comme des poupées de chiffon, leurs corps s’écrasant contre les murs avec des bruits répugnants. Certains tentaient à nouveau, mais sa massive silhouette les traversait avec une facilité terrifiante. 

Point de vue de Mira L’air à l’intérieur du donjon était lourd, imprégné de l’odeur de la mort et de quelque chose de bien pire—le mystère. Les corps sans vie des lycans capturés étaient étendus contre les murs de pierre froide, leurs yeux encore grands ouverts dans une terreur figée. La vue me fit frissonner. Personne ne parla pendant un long moment. Les gardes se tenaient raides, leurs expressions oscillant entre confusion et peur. Les conseillers échangeaient des regards méfiants, leurs esprits sans doute envahis par les mêmes questions qui tourbillonnaient dans ma tête. Comment cela avait-il pu arriver ?Comment des prisonniers de haut niveau avaient-ils pu être massacrés sous haute surveillance sans que personne ne s’en aperçoive ? 

Le vent portait une lourde immobilité alors que nous approchions de la cabane. La terre autour était stérile, intacte et étrangement silencieuse. Aucun mouvement. Aucun signe de vie. Juste une structure isolée, se dressant seule au milieu de nulle part. Jorah chevaucha à mes côtés, le regard perçant, scrutant la zone. « Il n’y a aucun mouvement à l’intérieur, Alpha Kai. » Je n’aimais pas ça. Quelque chose n’allait pas. Je levai la main, signalant aux guerriers de se disperser. « Entourez la cabane, » ordonnai-je, gardant la voix basse. « Personne ne bouge tant que je n’ai pas donné le signal. » Les guerriers suivirent immédiatement mon ordre, se positionnant stratégiquement, armes à la main, yeux à

Point de vue de Mira Je me réveillai tard. La lumière du soleil filtrant à travers la fenêtre était plus brillante que d’habitude, ce qui voulait dire que la matinée était déjà bien entamée. Je grognai, me frottant les tempes en m’asseyant. Mon sommeil avait été profond, mais pas exactement reposant. Mes pensées de la veille me hantaient encore : la conversation avec Lucian, ma décision d’enquêter sur le conseil, et mes soupçons croissants concernant les mystérieuses morts des prisonniers. Le bruit de pas légers me tira de mes pensées. « Ma Dame, » me salua l’une de mes servantes en s’inclinant. « Nous avons préparé votre bain. » Je hochai la

Point de vue de Mira Pendant les premiers instants, le conseiller Baylor resta sans voix. Le poids de ma question flottait dans l’air, oppressant, tandis que tous les yeux de la salle se tournaient vers lui. Même les autres conseillers le fixaient avec une attente palpable. Je le savais. Ils pensaient tous la même chose que moi—que Baylor les avait subtilement poussés à ignorer la mort des prisonniers. Qu’il faisait trop d’efforts pour les détourner vers autre chose. Enfin, il s’éclaircit la gorge, ajustant ses robes comme pour chasser la tension. « Je ne fais que suggérer ce qui est le mieux pour nous tous, » dit-il d’une voix lisse. « Si nous poursuivons cette enquête et que cela mène d’une manière ou d’une autre à d&rs