Semua Bab Aimer La Luna Renaissante: Bab 21 - Bab 30

DEUX MOIS PLUS TARDValérie« Encore un », murmura Mina à mon oreille en passant à côté de moi avec les fleurs. Ces deux mots me firent serrer les mâchoires.Après m'être excusée auprès du client qui demandait des fleurs pour un anniversaire, je sortis du bâtiment et tombai sur un homme corpulent tenant un carton. Rien qu'en la regardant, je savais d'expérience qu'elle était coûteuse.« Merci », murmurai-je sans le penser vraiment. Je signai le bon de livraison et emportai rapidement le colis à l'intérieur, traversant la boutique et montant à notre appartement. Dans une pièce que nous avions réservée comme débarras à l'étage supérieur, je posai la boîte cadeau sans l'ouvrir, comme les autres qui s'y trouvaient déjà.Quand je suis revenu, Mina s'occupait du client précédent. Nous avons échangé un regard exaspéré depuis les deux côtés opposés du magasin.C'était devenu une routine depuis deux mois. Depuis la « demande » d'Alistair, je recevais un flux constant de cadeaux de sa part. La

Valerie J'aurais juré avoir cessé de respirer pendant un instant, si ce n'était pour les battements frénétiques qui résonnaient dans ma poitrine comme une basse retentissante. Je regardai à nouveau l'invitation, mais les noms étaient toujours les mêmes. Ils allaient avoir une cérémonie d'appariement. Un mariage. Ils allaient être ensemble. Le reste de la réalité est revenu à mon esprit et j'ai réalisé qu'Alistair m'observait toujours. Je me suis éclairci la gorge, je me suis rapidement ressaisie et j'ai posé l'invitation sur la table, ignorant la sensation de brûlure au bout de mes doigts. Je me suis forcée à me détendre, gardant une expression neutre tandis que je le regardais droit dans les yeux. « Tu n'as pas répondu à ma question. Cela n'a rien à voir avec moi », dis-je, essayant de garder un ton désinvolte même si, à l'intérieur, je ne me sentais pas du tout tranquille. « Tu ne vas pas me demander ce qui s'est passé ? » demanda-t-il en haussant un sourcil. Anticipait-il m

ValériePourquoi avait-il l'air si malheureux ? C'était censé être un grand jour pour lui, non ? Il aurait dû être heureux.Je chassai cette pensée. Peut-être que je m'imaginais des choses.« Ne te fais pas de mal », me suis-je dit. J'étais venue ici pour tourner la page, et c'est ce que j'allais faire sans interférer.Pendant un bref instant, son regard s'est perdu et j'ai eu l'impression que des aiguilles me piquaient la peau lorsque ses yeux ont croisé les miens. Il a d'abord semblé surpris, avant de détourner le regard, remarquant sans doute que j'étais au bras d'Alistair.Mon souffle s'est arrêté. J'ai détourné le regard à temps, mais j'ai senti le sien rester posé sur moi.Lorsque les applaudissements ont cessé et que la fête a repris, un malaise m'a envahie. Tout à coup, je ne supportais plus d'être là.Après avoir parlé à quatre ou cinq personnes après cet incident, j'ai lâché le bras d'Alistair et je me suis excusée.En sortant dans le couloir, légèrement moins fréquenté, j'a

ValérieQuoi ?Le choc ne suffisait pas à décrire ce que je ressentais. Comment pouvait-il dire cela ?Les souvenirs de la façon dont je l'avais toujours favorisée me revinrent en mémoire. Je me souvenais de la jalousie brûlante que je réprimais toujours lorsque je passais du temps avec elle, prenant soin d'elle même devant moi. C'était évident dès le début.Et maintenant, il disait qu'il ne voulait pas être avec elle ?Mes émotions devaient être visibles sur mon visage, car son expression changea pour devenir un mélange d'incrédulité et d'offense.« C'est ce que tu pensais ? C'est pour ça qu'avant de partir... ? » Elle fit une pause, avec un regard si incrédule et blessé que j'eus presque envie de rire hystériquement.« Qu'est-ce que j'étais censé penser ? » dis-je.« Je l'ai toujours considérée comme une sœur », répondit-il.« Une "sœur" à laquelle tu t'es constamment dévoué devant la meute, au détriment de ta propre compagne », fis-je remarquer, en essayant de ne pas laisser transp

Valérie Je me suis dirigée vers le lit pour calmer le vertige, mais j'ai trébuché en chemin. J'ai attrapé quelque chose pour m'appuyer et j'ai senti une peau chaude m'envelopper, me guidant jusqu'à ce que je m'assois sur ce qui était sans doute le lit. « Valérie ? Ça va ? » Sa voix m'obligea à ouvrir les yeux et à lever la tête. Ses mains enserraient les miennes, m'offrant un soutien délicat maintenant que j'étais clouée au lit. Debout, il se pencha vers moi. Mais ce qui me toucha le plus, ce furent ses yeux. Son regard cherchait à déceler le moindre problème, anxieux et inquiet, parcourant mon corps comme s'il essayait d'évaluer la situation. Je savais que mon secret était toujours bien gardé, ce qui rendait la situation encore plus étrange... et pire. C'était sûrement la première fois depuis longtemps qu'il était aussi gentil avec moi. Combien de fois avais-je rêvé d'un moment comme celui-ci