Semua Bab Aimer La Luna Renaissante: Bab 31 - Bab 40

Valérie Je me suis réveillée à l'aube, bien plus tôt que d'habitude. Je savais que je ne pourrais pas me rendormir. J'ai immédiatement pris mon téléphone et appelé Mina pour prendre de ses nouvelles et savoir comment allait la boutique. Elle était probablement déjà en train d'ouvrir, car c'était elle la lève-tôt entre nous deux. Elle a répondu tout de suite. Pendant un instant, lui parler m'a ramenée à un état de calme, me rappelant où se trouvait désormais mon véritable foyer. C'était la bonne décision, ai-je soupiré en écoutant la voix de ma seule amie au téléphone. Rester ici n'était que temporaire. La nuit précédente me trottait encore dans la tête, mais je ne lui en ai pas parlé. Il était inutile de s'inquiéter pour des choses sans importance. Nous avons terminé notre conversation alors que le soleil était déjà haut dans le ciel, me laissant profiter de la journée. La tension était toujour

Valérie Plusieurs minutes de réflexion s'écoulèrent avant que je ne sorte enfin des toilettes. Je me sentais glacée jusqu'au bout des ongles en retournant dans le couloir. « Tu as mis du temps », remarqua Alistair lorsque je m'assis. « Quelque chose ne va pas ? « C'est peut-être quelque chose que j'ai mangé », répondis-je, contenant à peine l'irritation dans ma voix pour le renvoyer. Une milliseconde plus tard, je regrettai ma dureté. Il s'inquiétait simplement pour moi. Je me tournai vers lui avec un léger sourire d'excuse. À mon grand soulagement, Alistair ne semblait pas du tout offensé. Tout en continuant à manger, mon regard se posa sur le siège vide à côté d'Alyn. C'était sans aucun doute là que Tristan aurait dû être. Le déjeuner touchait à sa fin et je ne savais pas par où commencer pour le trouver. De toute façon, il m'était impossible de m'approcher de lui sans attirer l'att

ValérieLe lendemain, alors que la meute commençait à se réveiller, j'étais déjà là. Mon regard était fixé sur la fenêtre, observant le lever du soleil.Dans le mot que je lui avais laissé, il y avait trois détails : mon numéro, l'adresse de cet endroit et une heure qui approchait à chaque seconde qui passait. Son SMS m'avait suffi pour savoir qu'il serait là.J'avais choisi cet endroit pour deux raisons : parce qu'il était plus proche de la limite du territoire de la meute et parce que c'était le seul endroit que je connaissais qui ouvrait très tôt.Pour l'instant, il n'y avait personne d'autre en vue à part l'employé solitaire, mais il ne m'a même pas regardée, et à juste titre. J'avais pris des mesures pour dissimuler mon identité : un sweat à capuche qui couvrait mes cheveux et un masque pour empêcher les membres de la meute qui rôdaient à cette heure de la journée de me reconnaître.La dernière chose que je voulais, c'était attirer l

Valérie « Déesse, je suis restée debout trop longtemps. J'ai mal aux hanches. » « Dépêchons-nous alors, pour pouvoir rentrer à la maison. » Je me suis crispée en entendant deux voix s'approcher. C'étaient celles de ma mère et de mon père. Que faisaient-ils ici ? J'entendais des bruits de pas que je ne pouvais pas identifier, même si j'étais près de la porte. La respiration de Tristan était faible, mais je ne pouvais toujours pas dire ce qui lui arrivait, si près de moi. Tout comme cette nuit où nous étions ivres. La seule nuit que j'ai passée avec lui... Concentre-toi, me suis-je dit, en m'efforçant de me concentrer sur ce qui se passait à l'extérieur. Le bruit n'a duré que quelques secondes avant que des pas ne se fassent entendre. « Tu crois qu'elle sera contente ? On aurait peut-être dû lui acheter quelque chose de neuf... », a demandé ma mère, d'un ton incertai

TristanLe verre de whisky dans ma main semblait ambré dans la lumière tamisée de mon bureau.À chaque fois, c'était elle qui m'avait amené ici.« Personne ne se souciait de moi, pas même toi. » Ses mots me brûlaient plus que le whisky ne pouvait le faire. Ils me brûlaient et me faisaient ressentir une colère intense envers ses parents. Pour leurs paroles dures, cruelles, ignorantes et insultantes. Mais surtout, envers moi-même. Une partie de moi voulait désespérément retrouver les souvenirs de ma vie passée, mais l'autre partie craignait ce que je pourrais découvrir. Craignait que je sois tout aussi horrible, voire pire. Cela n'avait pas vraiment d'importance, car j'étais pleinement conscient de la façon dont je l'avais traitée. Sa mort avait été annulée, mais cela ne changeait rien à ce qui s'était passé auparavant. Notre lien en tant que compagnons était rompu, et elle était libre. Pourtant, malgré tout cela, elle