Semua Bab Aimer La Luna Renaissante: Bab 41 - Bab 50

ValérieQuand je me suis réveillée, je ne savais pas quoi penser en voyant les nouveaux messages de Tristan.Je suis immédiatement retournée à l'hôtel — heureusement toujours seule — et j'ai retenu mes larmes et mes émotions, les repoussant comme mes parents n'avaient pas hésité à me repousser. C'est le souvenir du trésor que je portais dans mon ventre qui m'a aidée à me calmer, ainsi que la certitude que je ne les reverrais bientôt plus jamais. Que je serais différente et que je traiterais mes enfants avec l'amour qu'ils avaient depuis longtemps cessé de me donner.À présent, en me réveillant à l'aube, j'ai vu cela.C'était un simple message, me demandant de le retrouver au même café. Le ciel était encore sombre et il était encore possible d'y aller. La seule question était : est-ce que je voulais le voir ?Il avait perdu le contrôle et m'avait vue dans mon état viscéral et vulnérable. Et puis...« Tu étais ma compagne, mais je

Valérie« Je suppose que c'est ce que tu faisais pendant que tu m'évitais », dit Alistair d'un ton visiblement dur.Il réussit presque à m'irriter. Il n'avait aucun droit d'être en colère contre moi à cause de la personne avec qui j'étais, ni de me parler sur ce ton. Mais mon irritation s'estompa rapidement, étouffée par la honte. Après tout, pour autant que je sache, je n'étais là qu'en tant que sa cavalière, et je n'avais rien fait d'autre que lui tenir compagnie.C'était aussi moi qui lui avais dit que je n'avais plus rien à voir avec Tristan ou cette meute, et pourtant, j'étais là.« Je suis désolée », m'excusai-je avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit. « Ce n'est pas la meilleure façon de l'expliquer, mais je regrette de ne pas avoir été la compagnie dont tu avais besoin. Je ne peux pas tout expliquer, mais quelque chose d'important s'est produit. Cela ne change rien, cependant. »Lorsque j'eus fini de parler, sa colère

ValérieLes semaines de festivités touchaient à leur fin, et la cérémonie d'appariement approchait à grands pas.Tout aurait dû sembler définitif, mais ce n'était pas le cas.Je suis restée aux côtés d'Alistair tout le temps. Je n'avais plus d'excuses, plus de raisons de partir. J'ai donc assisté aux déjeuners et aux dîners, restant aux côtés d'Alistair pendant qu'il discutait avec les autres invités et évitant ses avances.Les choses auraient dû revenir à la normale. J'aurais pu ignorer tout le reste et attendre, prête à rentrer chez moi.Mais je n'y arrivais pas.À chaque fois, même quand j'essayais de ne pas le faire, mes yeux se posaient sur lui.Tristan.Il avait cessé d'éviter les déjeuners ou les dîners, assistait à chaque événement et restait aux côtés d'Alyn pendant qu'elle divertissait tout le monde, mais, comme avant, il était loin d'être heureux.Cependant, il ne le montrait pas, forçant des

ValérieMais l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Cela ne changeait rien au fait qu'il avait dépassé les bornes avec son attention et sa protection.Et c'est moi qui en ai le plus souffert.« Je ne sais pas pourquoi j'ai été aussi stupide et extrême. En veillant à ce qu'elle ait une famille, je n'ai jamais remarqué que tu avais perdu la tienne », m'a-t-il dit en me regardant dans les yeux. J'ai cligné des yeux, essoufflée par l'étincelle dans son regard. Il exprimait véritablement des regrets.« Je suis désolé. Je ne me suis jamais vraiment excusé pour cela. Pour ne pas l'avoir vu avant qu'il ne soit trop tard. »« Ce n'est pas ta faute », voulais-je dire, mais je ne pouvais pas. Il avait certes sa part de responsabilité, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, vu son remords évident.Ce n'était pas non plus sa faute si j'avais perdu l'amour de mes parents.Je ne pouvais pas contrôler leurs actions. C'étaient me

TristanMon cœur s'est arrêté lorsque j'ai entendu le tumulte qui remplissait la salle. Tournant la tête sur le côté, j'ai eu le souffle coupé.Valerie se tenait à l'entrée de la salle, les cheveux en bataille. Loin d'être habillée de manière formelle, elle portait une chemise et un jean.C'était la plus belle chose que j'avais jamais vue de ma vie.En la regardant, il était évident qu'elle avait couru jusqu'ici. D'où venait-elle ?« Je m'oppose. Cette cérémonie de jumelage ne peut avoir lieu », annonça-t-elle.Des murmures éclatèrent immédiatement.La surprise m'envahit alors qu'elle descendait l'allée. Tous les regards étaient braqués sur elle, mais elle regardait courageusement devant elle, vers nous.Vers moi.« Valérie, qu'est-ce que cela signifie ? » demanda sa mère, et je regrettai qu'elle cesse de me regarder dès qu'elle tourna les yeux vers l'endroit où ils étaient assis. Cependant, les paroles de m