Semua Bab Aimer La Luna Renaissante: Bab 51 - Bab 60

TristanJe me redressai, me sentant plus fort. Imprégnant ma voix de l'autorité que j'avais acquise en tant qu'Alpha, je me tournai vers Alyn.« Alyn, tu n'as été pour moi qu'une petite sœur, la petite sœur de mon ancienne compagne, Valérie. » J'aurais juré que ses yeux s'étaient durcis à la mention du nom de Valérie, mais j'ai continué. « Le Bêta Jude et Mme Valentine m'ont traité comme leur fils après la mort de mes parents, m'aidant à devenir l'homme et l'Alpha que je suis aujourd'hui. C'est une dette que je ne pourrai jamais rembourser. Pour le bien de toutes ces relations, je ne te punirai pas pour cela et pour le mal que tu as causé, non seulement à moi, mais aussi à la meute. Avec le temps, je pourrai peut-être même te pardonner. Mais je refuse de maintenir toute relation avec toi à partir de maintenant. Pas quand elle a été mal interprétée et utilisée à ton avantage. À partir de maintenant, je romps tout lien avec toi. »Un halètement soudain s'est

ValérieJe luttai contre ces pensées perfides. Je réfléchissais trop. Ce que j'avais fait était par simple gentillesse et par sens de la justice, quelque chose que je n'avais moi-même jamais reçu. Je l'aurais fait pour n'importe qui d'autre.Alors pourquoi étais-je heureuse qu'il soit libre ? Mon esprit était en conflit, et j'étais sûre que j'étais censée avoir une réplique, mais toutes mes pensées se sont dissipées à l'instant où j'ai croisé le regard de quelqu'un au loin.Moins de quelques heures s'étaient écoulées depuis la cérémonie désastreuse, mais il semblait que c'était tout ce dont Tristan avait besoin pour redevenir lui-même. Son visage rayonnait d'une manière que les lumières dorées ne pouvaient reproduire, un petit sourire jouant sur ses lèvres alors qu'il parlait à un autre Alpha et à Luna de la meute Crest Moon.Il semblait plus léger, plus heureux, contrairement à avant. Cela me procura un sentiment de tranquillité que je

ValérieJ'avais été droguée avec un aphrodisiaque. Était-ce une coïncidence ? J'en doutais. Pas quand j'étais la seule personne présente à sembler se nourrir de jus de fruits alors que tout le monde buvait du vin et du champagne. La seule question était de savoir qui et pourquoi.Ce n'était pas si difficile à imaginer.Le regard qu'Alyn m'avait lancé pendant la cérémonie ratée, un regard que j'avais ignoré.Je l'avais écarté, calme et confiante que rien d'autre ne se passerait, euphorique à l'idée que l'affaire était réglée. Mais maintenant, je ne pouvais m'empêcher de me poser des questions.Était-elle venue à la fête sans que personne ne le remarque ? Comment avait-elle mis quelque chose dans mon verre ? Était-elle vraiment la coupable ?Cela ne semblait pas être quelque chose qu'Alyn ferait. Malgré toutes ses actions passées, je me rendais compte qu'elles semblaient se limiter strictement à des ruses mesquines et à des faux-se

Valérie J'essayai d'ignorer le ton dédaigneux de sa voix, en gardant un ton léger et amical. « Je suis venue te dire au revoir. La plupart des meutes sont déjà parties, et Alistair et moi partirons plus tard aussi... » Cette fois, je ne pus m'empêcher de remarquer la tension qui le parcourait. Je fus submergée par l'inquiétude. « Tristan ? Tu es sûr que ça va ? » lui demandai-je en faisant un pas vers lui, quand soudain, il abattit violemment sa main sur le bureau. « Ça va », répondit-il, et je reculai. Cette fois, son ton était froid et sec. Un mélange d'irritation et de douleur m'envahit. « Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? » criai-je. Pourquoi ce changement soudain ? Ces réponses courtes et sèches ? C'était irritant. Mais plus que cela, je ressentais... de la douleur. Pendant un instant, il so

ValérieQuoi ? Le choc me submergea, et je le sentis envahir toute la pièce. Alors que je regardais Tristan, mon esprit s'emballa.Avant que je puisse protester, Alistair prit la parole à mes côtés.« Dans ce cas, je reste aussi », dit-il, me faisant me retourner brusquement vers lui.« Sa santé ne vous regarde pas. De plus, vous avez votre propre meute à surveiller. Il n'y a aucune raison valable pour que vous restiez sur mon territoire », argumenta Tristan.« Elle est sous ma protection et relève de ma responsabilité. Je ne quitterai pas cet endroit sans elle, » rétorqua Alistair. « De toute façon, pourquoi ne pas la ramener directement chez moi ? Elle pourra se remettre dans ma meute- »« Et risquer sa sécurité ? La soumettre à un stress ? C'est ainsi que vous la protégez ? Mon objectif est d'assurer sa sécurité. »C'en était assez. Je me tournai vers le médecin et les interrompis.« Serai-je capabl