All Chapters of Sous les Draps du Péché: Chapter 21 - Chapter 30

Point de vue d'ElenaDès que le bruit de ses pas s'est éteint, j'ai expiré un souffle que je ne savais même pas retenir. Mes épaules se sont affaissées, mes genoux ont flanché et mon cœur battait la chamade, comme si j'avais couru des kilomètres sans m'arrêter.J'avais mal à la poitrine. Une douleur lancinante.J'ai pressé le bout de mes doigts contre mes lèvres, comme si je pouvais repousser le souvenir de lui.Mais je ne sentais que lui. Sa bouche. Ses mains. Sa voix prononçant mon nom avec une telle intensité.Je détestais me souvenir de tant de choses.Je détestais vouloir me souvenir autant.J'ai fermé le robinet, essuyé mes mains lentement, méthodiquement, comme si un mouvement trop rapide pouvait m'apaiser. La cuisine m'a paru soudain immense, trop silencieuse, trop consciente de tout ce que je n'étais pas censée ressentir.Je suis restée là un instant, les doigts enfouis dans la serviette, respirant avec précaution comme quelqu'un qui apprend à respirer pour la première fois.

Point de vue d'AdrianJe n'en pouvais plus et je l'ai embrassée sur les lèvres. Rapidement, nous nous sommes laissés aller à une véritable passion, nos mains s'entremêlant, nos lèvres et nos langues s'affrontant dans un combat passionné. Mes mains ont glissé sur sa poitrine, pressant ses seins parfaits et jouant avec ses tétons durs. J'étais excité depuis l'instant où elle est entrée dans la pièce. C'était instinctif, je ne pensais qu'à une chose : me frotter contre son sexe ruisselant, aspirant désespérément à son étreinte… « J'ai envie de te goûter », ai-je dit en interrompant notre baiser. Elle m'a souri. « Moi aussi, mais… » « Alors, inutile d'en dire plus », ai-je répondu par un dernier baiser profond avant de la porter jusqu'au lit. Je l'ai aidée à se déshabiller puis j'ai descendu le long de son corps. Je l'embrassais au fur et à mesure, découvrant les différents sons qu'elle émettait lorsque j'embrassais son cou, que je suçais ses tétons, que je faisais glisser ma langue

Point de vue d'ElenaDans le taxi, je fixais le vide par la fenêtre, juste pour éviter de le regarder. Je sentais son regard sur moi à plusieurs reprises, mais je ne me retournais pas. Je ne pouvais pas. Si je le faisais, je savais que je perdrais le moindre contrôle.Une fois arrivés à la maison, j'ai voulu prendre un des sacs de courses, mais il m'en a empêchée. « Je m'en occupe », a-t-il simplement dit en me devançant.« Je peux porter des choses, tu sais. »« Je sais », a-t-il répondu sans se retourner. « Mais j'en ai envie. »À l'intérieur, la maison était étrangement silencieuse, comme si elle retenait son souffle. Adrian a posé les sacs sur le plan de travail et j'ai commencé à déballer les œufs, les légumes, le thé, tout ce que nous avions acheté.« Tu n'es pas obligé de m'aider », ai-je murmuré, en essayant d'avoir l'air détachée.« Je sais », a-t-il répété en s'appuyant contre le plan de travail et en me regardant. Son regard me transperçait, fixe, silencieux et implacable.

Point de vue d'ElenaIl m'a entraînée directement en bas, sans dire un mot. Ma main était toujours dans la sienne, mes doigts prisonniers de son emprise. Plus nous approchions de la chambre, plus le poids de son silence pesait sur moi, lourd et oppressant.Une fois à l'intérieur, il m'a enfin lâchée. Le bruit de la porte qui se refermait derrière nous m'a fait sursauter.« Daniel », ai-je commencé, la voix légèrement tremblante. « Tu me fais peur. Qu'est-ce qui ne va pas ? »Il n'a pas répondu tout de suite. Au lieu de cela, il s'est approché, lentement, jusqu'à ce qu'il n'y ait presque plus d'espace entre nous. Puis, sans prévenir, sa main a agrippé mon poignet et il m'a forcée à m'asseoir sur le lit.« Daniel ! » ai-je haleté, le cœur battant la chamade.Il est resté là un long moment, le silence s'étirant jusqu'à devenir comme une présence entre nous, puis le calme a été rompu. Sa voix est sortie, aiguë et forte, un craquement que je ne lui avais pas entendu depuis des années. « Po

Point de vue d'AdrianNous sommes rentrés à la maison et j'ai tout de suite vu à quel point Elena paraissait fatiguée. Je me suis penché doucement et j'ai déposé un léger baiser sur son front. Elle n'a rien dit, elle m'a juste laissé faire. J'aurais voulu en dire plus, lui demander si elle allait vraiment bien, mais je me suis retenu.Après cela, j'ai reculé et je suis allé discrètement dans ma chambre. J'étais très inquiet. Elle semblait accablée par des pensées que je ne pouvais pas comprendre, et je ne savais pas comment l'aider. J'espérais seulement qu'elle allait bien.Je suis entré dans la cuisine, pensant toujours à Elena. Son sourire, tout à l'heure, même fugace, avait été si petit, si éphémère. Je voulais faire quelque chose, n'importe quoi, pour la réconforter.J'ai commencé à préparer quelque chose de simple mais spécial. Pas besoin de faire compliqué ; il fallait juste que ce soit mignon. J'ai trouvé des fruits frais dans le réfrigérateur, je les ai coupés soigneusement et