All Chapters of Tu épouses ton premier amour, pourquoi tu perds la tête que je me marie ?: Chapter 21 - Chapter 30

De plus, Timothé gardait une étrange certitude : Mégane l'aimait si profondément que même aux côtés de Justin, elle ne se laisserait jamais séduire.Justin a porté Mégane directement dans sa chambre d'hôpital.Ses hommes, les voyant arriver dans cette posture, étaient tous interloqués.« Mo. Lacan, que s'est-il passé ? » a demandé Didier, le premier à retrouver sa voix.Étant le bras droit de Justin, il avait déjà eu plusieurs contacts avec Mégane auparavant. C'était d'ailleurs lui qui, de sa propre initiative, l'avait invitée à venir aujourd'hui.Pourquoi ? Son intuition lui soufflait que Justin éprouve pour elle un intérêt particulier !Quand Justin avait appris la nouvelle plus tôt, il ne l'avait pas réprimandé. Un simple regard glacial avait suffi avant qu'il ne sorte l'accueillir.Mais voir son patron porter Mégane dans ses bras et celle-ci trembler sous le choc, dépassait toutes les prévisions de Didier.Après avoir installé Mégane au bord du lit avec soin, Justin s'est tourné ve

Il a songé à demander si elle était sa petite amie, mais a craint de paraître indiscret en cas d'erreur.Pourtant, il devait admettre qu'ils formaient un couple d'une harmonie frappante.« Voici Mégane Soyer, une… amie à moi. »« Enchantée », a salué Mégane avec courtoisie.Bien que leur rencontre soit récente, les épreuves partagées avaient suffi à sceller une complicité sincère.« Mme Soyer, soyez la bienvenue ! » s'est exclamé l'homme, son visage s'illuminant de rides joyeuses, « Entrez vite ! Dès l'appel de Didier, j'ai commencé les préparatifs. Tout sera prêt dans un instant. »Le restaurant, vide à part eux et quelques serveurs, était manifestement fermé au public pour l'occasion.À peine assis, un serveur a apporté un mille-feuille sorti du four.Sa pâte feuilletée, fine comme du papier, s'épanouissait en couches délicates telles une fleur s'ouvrant. C'était comme une invitation irrésistible à y goûter sans tarder.Mégane, qui n'avait pas ressenti la faim plus tôt, a senti souda

Mégane, partagée entre l'écœurement et une certaine ironie, a rétorqué : « Quelles explications devrais-je te donner ? »« Regarde toi-même ! » lui a aboyé Timothé en lui jetant son téléphone.Les yeux fixés sur l'écran, Mégane a froncé légèrement les sourcils. Non par culpabilité, mais par agacement d'avoir été prise en photo à son insu.Non seulement il n'y avait absolument rien entre Justin et elle, mais même si elle avait eu une liaison avec lui ou tout autre homme, Timothé serait le dernier à avoir le droit de la juger !« Justin m'a forcé à boire tout ce vin hier soir, et toi, tu te colles à lui comme si de rien n'était… » Les poings serrés, les yeux rougis, Timothé s'est écrié, « Depuis quand te moques-tu de mes sentiments à ce point ? »Sonia en a rajouté avec perfidie : « Mégane, Justin est certes séduisant et héritier de la famille Lacan, mais comment peux-tu ainsi humilier Timothé ? Comptes-tu le trahir ? »« Ton poignet semble aller mieux », a rétorqué Mégane d'un ton glaci

Mégane a appuyé sur le mot « divorçons » avec une ironie mordante.Mais Timothé, trop sidéré, n'a pas perçu sa moquerie. La femme qu'il croyait profondément éprise de lui osait évoquer la rupture ?« Mégane… Qu'est-ce que tu racontes ? »Était-ce une hallucination ? Dans son univers, une telle demande était inconcevable !Mégane n'a pas répété ses mots, se contentant de le fixer avec calme.Quelques instants se sont écoulés avant que Timothé ne retrouve ses esprits.Il s'est passé une main sur le front, un rire amer aux lèvres : « Je comprends que tu sois en colère, mais là, tu exagères. Nous sommes ensemble depuis si longtemps, et nous avons officialisé notre union il n'y a pas longtemps. Le divorce n'est pas un mot à prononcer à la légère. »Sans lui laisser le temps de répondre, il a enchaîné : « Je sais que ces derniers temps ont été difficiles pour toi, surtout ce matin. Je suis vraiment désolé. »« Inutile de justifier », a rétorqué Mégane d'un rire froid, « ma position est clair

Après que la quinte de toux de Perrine se soit calmée, elle a serré la main de Sonia : « C'est parce que je m'inquiète pour toi… Hélas ! »Elle a poussé un long soupir, les mots semblant rester coincés dans sa gorge.Sonia, le cœur battant, s'apprêtait à répondre quand Perrine s'est levée déjà.« Bon, je vais préparer le dîner. »« Mais maman, laisse donc la bonne s'en occuper ! Pourquoi te donner cette peine ? »Un sourire aux lèvres, Perrine lui a répondu : « Ce que je cuisine a une saveur unique. Et ils adorent tous mes côtes braisées. »« Hum ! Ils sont partis en dîner aux chandelles, à quoi bon se fatiguer pour eux… » a grommelé Sonia, le visage sombre.« Je viens d'appeler Timothé. Ils rentrent tout de suite. Même s'ils ont déjà mangé, ils auront toujours de la place pour mes côtes. »Sur ces mots, elle s'est dirigée vers la cuisine.Lorsque Mégane et Timothé sont rentrés, la maison était déjà envahie par le parfum réconfortant du repas.« Maman », a appelé Timothé.Perrine, un t