Lahat ng Kabanata ng Endetté envers le roi de la mafia : Kabanata 21 - Kabanata 30

Lily La ville est inhabituellement calme.Je suis dans la cuisine du penthouse de Sebastian, le regard perdu à travers les baies vitrées. L'horizon s'étend à perte de vue, mais mes yeux se fixent toujours sur le même point :la direction où il a disparu il y a des heures.Il m'a dit de ne pas partir. De faire attention. Il m'a embrassée comme si c'était la dernière fois.Et puis il est parti.Je l'ai appelé cinq fois. Pas de réponse. J'ai même envoyé un SMS à Bella pour Je lui demande si elle a entendu quelque chose. Rien. Le silence est total.Soudain, on frappe à la porte. Fermement. Lourdement. Trop lentement pour être anodin.Je me précipite pour ouvrir. Ce n'est pas Sebastian.C'est Rocco, le bras droit de Sebastian. Derrière lui, deux des hommes de main les plus fidèles du parrain se tiennent immobiles comme des statues, vêtus de noir. Leurs visages sont graves.« Où est-il ? » je demande, sentant déjà un mauvais pressentiment m'envahir.Les lèvres de Rocco se serrent. « Je peux

LILY La chambre d'hôpital est d'une blancheur aveuglante. Un silence trop pesant, hormis le bip lent et mécanique du moniteur à côté de moi. Je suis allongée là, pâle, faible, Dante assis à ma gauche, me tenant la main comme si c'était la seule chose qui me rattachait à ce monde. Bella est à ma droite, les yeux rouges et gonflés, mais elle parvient encore à me masser le bras en faisant de doux cercles. Je me sens vide. Comme si on m'avait arraché tout mon être. Je fixe la perfusion. Je compte les gouttes. Mais cela ne me distrait pas de la douleur – pas la douleur physique, mais celle dans ma poitrine, celle qui me brise le cœur une fois de plus. Je l'ai perdu une fois. Et maintenant, j'ai perdu une autre partie de lui. La porte s'ouvre doucement, et quand je lève les yeux, le parrain entre. Sa posture habituellement si assurée est plus lente aujourd'hui, ses épaules un peu plus lourdes. Son regard croise le mien et je le vois : du chagrin. Un vrai chagrin. Il s'approche de moi, sa v

Lily La pluie s'est intensifiée, tombant à torrents, trempant les dalles de la terrasse et obscurcissant le ciel d'une noirceur digne de la nuit. Pourtant, je reste dans la piscine chauffée, immergée jusqu'à la poitrine, la vapeur m'enveloppant. Quarante-cinq minutes passent sans que je bouge, flottant dans le silence, laissant la chaleur m'envahir et le bruit de la pluie couvrir le tumulte de mes pensées.Mais je ne suis pas seule. Dante n'a pas bougé non plus. Il est toujours sous la pergola, me fixant d'un regard indéchiffrable, et pourtant chargé d'une tension palpable entre nous. Il tient un cigare, dont le bout luise d'orange sous la lumière grise. La fumée s'échappe lentement de ses lèvres, dansant dans la brise chargée de pluie. L'image est presque surréaliste : sa chemise encore déboutonnée, les muscles de son torse luisant légèrement sous la brume, ses yeux sombres rivés sur les miens. Il a un regard dangereusement séduisant, comme un homme né des ombres et du désir. Un fri

Point de vue de Dante , Un matin de calme, une tempête de vérité.Quand j'ouvre les yeux, le monde est silencieux, hormis le doux rythme de sa respiration à mes côtés.Lily.Elle est blottie contre moi, le visage serein, encadré par ses cheveux dénoués qui se répandent sur l'oreiller comme des mèches de soie noire. Une légère ride marque son front – sans doute due à toute la douleur qu'elle a endurée – mais à cet instant, cette inquiétude a disparu. Elle est paisible. Et bon sang, cela fait une éternité que je ne l'ai pas vue comme ça.Je l'ai vue s'effondrer et renaître de ses cendres un nombre incalculable de fois. Je l'ai vue se briser après la perte de mon frère. Puis je l'ai vue s'effondrer à nouveau après la perte de leur enfant à naître – quelque chose de si fragile, de si plein d'espoir, arraché avant même d'avoir eu sa chance. Elle n'a jamais demandé à personne de la sauver. Mais je suis resté. Chaque jour, je suis resté.Et d'une certaine manière, à travers sa douleur, elle

Lily Le doux bruit des tiroirs qui s'ouvrent et le froissement d' un tissu plié emplissent la pièce tandis que je sors ma valise de sous le lit et l'ouvre. La lumière du soleil qui filtre à travers les rideaux est douce, baignant tout d'une lueur dorée, comme si l' univers m'invitait à respirer.Bella est assise en tailleur sur mon lit, un petit tas de mes vêtements à côté d'elle, tandis qu'elle plie soigneusement un de mes hauts préférés.« Tu vas rater plein de cours à la fac », dit-elle en lissant un chemisier et en me le tendant.Je hausse légèrement les épaules et le range dans la valise. « Oui… Je reprendrai à mon retour. J'ai besoin de cette pause. Juste pour faire le point. » Son regard croise le mien un instant. Aucun jugement, juste une compréhension silencieuse. « Oui. Je comprends tout à fait. » Elle prend ensuite une robe bleu ciel toute douce. Dès que je la vois, je m'arrête. Mes doigts s'attardent sur le tissu avant que je ne la prenne . C’est Sebastian qui l’avait c