All Chapters of Vengeance de L'Ex-Femme: Chapter 91 - Chapter 100

POV de ShirleyJe n'aurais jamais cru que Steven pourrait être aussi dégoûtant.Je savais qu'il pouvait mentir. Je savais qu'il pouvait manipuler.Mais ce soir, debout sous les projecteurs avec ce sourire parfait sur son visage, utilisant chaque morceau brisé de notre passé comme une arme — il a franchi une ligne que je ne savais même pas qu'elle existait. Il n'était pas seulement sans honte. Il était vile.Je ne m'attendais pas à ce qu'il aille aussi loin.Je savais que Steven pouvait mentir — mais ça ?Debout devant toutes ces personnes, tordant chaque vérité jusqu'à ce qu'elle saigne ? Se peignant comme une victime, et moi… comme une traîtresse ?La honte que je ressentais avant brûlait maintenant en quelque chose d'autre — quelque chose de plus tranchant. De la colère, peut-être. Ou du cœur brisé. Ou les deux.Les gens chuchotaient toujours. Leurs yeux me suivaient comme si j'étais quelque chose de sale coincée sous une chaussure. Je pouvais les sentir juger William aussi — nous j

POV de StevenJe n'arrivais pas à croire que William l'ait réellement avoué.Il est resté là, tel un héros tragique, assumant avoir volé la femme d'un autre homme, puis il est parti comme si c'était lui le plus grand, comme s'il n'avait pas traîné mon nom dans la boue.Mais ça allait.Ce n'était pas la fin.Ce n'était que le début.Il voulait être sous les projecteurs ?Je lui en donnerais un.J'avais toute l'enregistrement en haute définition, chaque mot qu'il avait dit, chaque regard suffisant. Les photos aussi — parfaitement chronométrées et parfaitement accablantes.Dès qu'il a quitté la scène, j'ai tout envoyé.Tous mes contacts médias. Tous les journalistes indépendants. Tous ces petits blogueurs affamés qui vendraient leur âme pour quelques clics.Cette fois, je m'assurerais qu'ils tombent tous les deux.Au moment où j'ai appuyé sur "envoyer", Emma est entrée dans la pièce.Elle avait l'air satisfaite, un petit sourire malicieux sur les lèvres, celui qui me faisait toujours m'a

POV de ShirleyJe n'ai pas du tout dormi cette nuit.Steven ne pouvait pas avoir fait ça tout seul. Il n'a jamais été aussi net, aussi organisé, aussi rapide.Il y a quelqu'un d'autre derrière tout ça. Et il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre qui.Le groupe Linsen.Notre plus grand concurrent. Vieille fortune, vieilles connexions. Impitoyables et précises. Et ils attendaient un scandale comme celui-ci pour en profiter.Le premier post est apparu vers 2 heures du matin. À 3 heures, il était en tendance. À 5 heures, nous étions sur cinq des principaux hashtags :"Le CEO tech vole la femme de son ami ?""Amoureux de l'université ou liaison secrète ?""La Golden Girl de NYU prise dans un scandale."Ils ont posté des photos anciennes — Shirley et moi lors d'un événement de startup à l'université, travaillant tard à la bibliothèque, même cette photo où elle s'est endormie sur mon épaule. Complètement innocentes à l'époque, mais désormais transformées en quelque chose de moche.Il y

POV de ShirleyLe bureau de Laura était plus froid que d'habitude.Peut-être que ce n'était pas la pièce — peut-être que c'était moi.Tout depuis la nuit du gala semblait comme de la glace dans mes poumons. Je n'avais pas dormi. Je n'avais pas beaucoup mangé. J'avais juste… enduré. Un souffle à la fois. Une pensée à la fois.Partir. Divorcer. Protéger Abby. C'est tout.Laura me regardait comme si elle ne reconnaissait plus la femme assise devant elle."Shirley, tu es absolument sûre de ça ?" demanda-t-elle doucement, le stylo suspendu en l'air.Je hochai la tête, fermement."Je ne veux pas de l'argent de Steven. Ni la maison, ni les actions, ni les voitures. Il peut tout garder… y compris les dettes de son entreprise en faillite. Je m'en fiche maintenant."Ses sourcils se froncèrent, et je pouvais voir qu'elle préparait un avertissement. Je la coupai."Je veux juste Abby. C'est tout."Elle expira lentement, comme si elle espérait que ce moment n'arriverait pas. "Pousser pour la garde

POV de ShirleyDès que je suis entrée dans la maison, quelque chose m'a paru étrange. Il faisait trop silencieux. Pas le silence paisible, mais celui qui colle à ta peau comme un avertissement.Je tournai le coin vers le salon — et je m'arrêtai net.Lucy était là.Elle était allongée comme une reine dans le fauteuil près de la fenêtre, les jambes élégamment croisées, ses talons rouges brillants sous la lumière douce du soleil. Elle portait un manteau en laine ivoire parfaitement taillé sur un col roulé noir ajusté, assorti à un pantalon en velours profond qui moulait ses longues jambes comme une seconde peau. Ses vagues châtain tombaient parfaitement autour de ses épaules, son rouge à lèvres d'un rouge vif, tranchant comme si c'était fait pour couper.Et là, assise à ses pieds sur le tapis moelleux, il y avait Abby. En train de rire. De jouer."Maman ! Tante Lucy m'a aidée à habiller ma poupée. Regarde !" Abby rayonnait.Je clignai des yeux. Tante.Mon estomac se tordit."Lucy," dis-j