All Chapters of Vengeance de L'Ex-Femme: Chapter 81 - Chapter 90

POV de WilliamShirley était ce genre de femme capable de transformer même les tâches les plus petites en quelque chose de spécial. Ce n'était pas juste de la cuisine ou du ménage ; c'était la chaleur qu'elle insufflait dans tout ce qu'elle faisait. Elle était tellement naturelle dans ce rôle, tellement... à l'aise avec elle-même. Sa cuisine était son domaine, et ça se voyait. La façon dont elle cuisait, ses mains bougeant avec une grande habileté, son attention aux détails, c'était un spectacle en soi. Elle ne préparait pas juste de la nourriture ; elle créait un espace où tout semblait parfaitement à sa place.Avant, je ne pensais pas beaucoup à la nourriture. Mais ces derniers jours, quelque chose dans sa manière de cuisiner rendait tout plus savoureux. L'odeur de ses repas—simples, familiaux comme un ragoût, du poulet rôti, et du pain frais—flottait dans l'air, et c'était comme une forme de réconfort, de sécurité. Je me surprenais à manger plus que d'habitude, savourant chaque bou

POV de WilliamJe n'aurais jamais dû m'approcher. Je le savais pertinemment. Mon cerveau hurlait des avertissements, me rappelant le contexte, les conséquences, et la distance que j'avais juré de maintenir. Mais une force plus puissante que toute ma volonté me poussait en avant.Shirley se tenait à quelques centimètres seulement, et je jure devant Dieu que je pouvais sentir la chaleur réelle, palpable, qui émanait de sa peau. Son parfum—doux, frais, une harmonie subtile de jasmin et d'une note plus chaude, plus enveloppante—m'a capturé, m'enveloppant comme une drogue dont j'ignorais l'irrépressible manque. Je fixais son visage, ce visage incroyablement familier, et tout ce que je croyais avoir sous contrôle—ma discipline, mon empire, ma raison—a commencé à se défaire, fil après fil.Elle ne me regardait même pas avec une flamme évidente de désir. Juste cette quiétude, ce regard tendre qu'elle savait poser. Mais c'était suffisant. Cela avait toujours été suffisant pour me désarmer.Ses

POV de WilliamCela faisait des semaines que je n'avais pas porté de costume.Depuis l'accident. Depuis que Shirley s'était mise à prendre soin de moi comme si j'étais quelque chose qui valait la peine d'être sauvé.Mais ce soir, il fallait que je sois impeccable. Ce soir, je revenais dans le monde — avec elle à mes côtés.J'ajustai mes boutons de manchette devant le miroir et jetai un œil à l'heure. Il était presque six heures. Le chauffeur arriverait dans trente minutes. Le gala était organisé par Nathaniel Crane, l'un de nos investisseurs tech les plus influents, et si je voulais le garder près de moi, il fallait que je sois là. Sourire. Serrer des mains. Faire semblant de ne pas avoir été à moitié perdu pendant l'année écoulée.Et je n'y allais pas sans Shirley.Elle était dans la chambre, encore incertaine."Ce n'est peut-être pas le bon moment," dit-elle pour la troisième fois, sa voix douce à travers la porte. "Les gens vont parler.""Je veux qu'ils parlent," répondis-je. "Je v

POV de ShirleyQuand William m'a demandé d'être sa compagne pour le gala, mon cœur a sauté un battement.Ça paraissait si simple. Une soirée. Un événement. Mais pour moi, ce n'était rien de simple.Mon divorce n'était pas encore finalisé. Steven était toujours techniquement mon mari. Et même s'il n'avait pas mérité ce titre depuis longtemps, je ne pouvais m'empêcher de ressentir un pincement de culpabilité. Est-ce que ça allait mal se voir ? Est-ce que ça allait nuire à Abby, ou à la réputation de William ?Mais William ne m'a pas demandé comme s'il devait prouver quelque chose. Il ne m'a pas demandé parce qu'il avait besoin de moi à son bras. Il m'a demandé parce qu'il croyait que je devais être vue. Célébrée. Il me regardait comme si j'étais toujours la femme que j'avais été — celle avec de l'ambition, des rêves, celle qui entrait dans une pièce et faisait tourner les têtes."Je veux que les gens te voient," a-t-il dit. "Pas comme la femme de quelqu'un. Pas comme une mère. Juste toi

POV de WilliamLa salle de bal brillait.Ce n'était pas seulement à cause des lustres suspendus au plafond ou des sols polis qui renvoyaient la chaleur des lumières, mais à cause de l'énergie tranquille qui bourdonnait sous la surface — l'argent, le pouvoir, les attentes. C'était ici que les accords naissaient, que les réputations se construisaient et que les futurs se décidaient.Je me faufilai à travers la foule avec un verre de champagne à la main, m'arrêtant pour saluer quelques visages familiers. Certains des investisseurs avec lesquels j'avais travaillé par le passé me tirèrent dans une conversation facile. Ils me demandèrent des nouvelles de l'entreprise, de la façon dont j'étais remonté après les difficultés.« Tu as l'air mieux, » me dit l'un d'eux, posant une main sur mon épaule. « On a entendu dire que ça avait été dur pendant un moment. »Je souris légèrement. « C'est le passé. Maintenant, je suis à fond dans le nouveau projet. »Je laissai la conversation dériver vers les