All Chapters of Vengeance de L'Ex-Femme: Chapter 131 - Chapter 140

POV de Shirley"Je veux voir le code," dis-je en me tournant vers William, ma voix déterminée ne correspondant pas tout à fait à l'épuisement dans mon corps.Il hésita une seconde. "Shirley, tu as besoin de repos. Tu n'es même pas encore complètement remise. J'ai déjà demandé à l'équipe technique de l'apporter demain—""Je ne peux pas attendre jusqu'à demain."Il me regarda un moment, puis acquiesça, quittant silencieusement la pièce pour passer l'appel.Dès que la porte se ferma, tout le poids de la situation m'écrasa de nouveau.Steven. Cet homme. Ce monstre.Je pensais avoir déjà atteint le fond de ma déception envers lui, mais non — il trouvait toujours de nouvelles façons de me dégoûter.Des mensonges.De l'infidélité.Faire accuser quelqu'un d'autre pour ses crimes.Maintenant, du vol — pas n'importe quel vol, mais le vol de mon travail. De ma propriété intellectuelle. De mes efforts. De ma vision.Je le détestais d'une telle profondeur que je ne pensais pas être capable de ress

POV de ShirleyLe jour où je suis entrée dans le bureau de l'université, cela m'a semblé irréel. Cela faisait des années que je n'étais pas revenue ici — dans les amphithéâtres où je rêvais autrefois d'un avenir brillant, dans les coins tranquilles où j'avais passé d'innombrables nuits à déboguer du code et à affiner des algorithmes. Et maintenant, me voici, tenant nerveusement mon sac, attendant de voir le professeur Wood.Il avait presque l'air identique à celui que je me souvenais, peut-être un peu plus de cheveux gris autour des tempes, mais il portait toujours ce calme et cette sagesse familiers dans ses yeux. Quand il nous aperçut, lui et William, son visage se fendit d'un sourire chaleureux."Shirley, William, bienvenue. J'ai entendu dire que vous aviez des choses à discuter concernant votre travail ?" dit-il en nous indiquant une chaise.Je ravala ma nervosité et hochai la tête. "Oui, professeur. C'est à propos de la logique de programmation que j'ai développée pendant ma comp

POV de ShirleyWilliam et moi faisions tout ce que nous pouvions pour rassembler les preuves nécessaires. Chaque jour semblait être une bataille — pas seulement contre Steven, mais aussi contre la version de moi-même qui lui avait autrefois fait confiance aveuglément.Abby se remettait lentement. Les cauchemars ne revenaient plus aussi souvent, et elle commençait à sourire à nouveau. Mais je pouvais toujours voir l'ombre de cette nuit terrifiante dans ses yeux. Par précaution, j'avais organisé des séances hebdomadaires avec une psychologue pour enfants, quelqu'un de doux et chaleureux qui pourrait l'aider à trier tout ce qu'elle n'était pas encore capable de dire à voix haute.Ce samedi, j'emmenai Abby à la clinique pour sa séance. En chemin, nous passâmes devant un petit café près du coin de la rue. Abby tira sur ma main et pointa la vitrine, ses yeux s'illuminant à la vue de ses mini-cheesecakes à la fraise préférés. C'était devenu une routine : après chaque séance, nous nous arrêti

POV de ShirleyJ'avais maintenant tout ce dont j'avais besoin.L'ancien code. Les fichiers horodatés. Les témoignages de témoins. La déclaration écrite du professeur. Même les ingénieurs qui avaient travaillé avec moi dans les premières étapes et se souvenaient des discussions et des esquisses sur cette même logique.Il était maintenant temps pour Steven de payer pour tout ce qu'il avait volé — pas seulement mes idées, mais aussi mes années, ma tranquillité d'esprit, ma dignité.Nous avons déposé la plainte dès le lendemain matin.Après avoir traversé ce divorce épuisant, je n'étais plus une étrangère aux procédures légales. Cette fois, j'étais prête — et l'équipe juridique de l'entreprise de William me soutenait. Ils étaient minutieux, rapides et agressifs. Nous avons soumis tout — les données récupérées de mon ancien ordinateur portable, les horodatages vérifiés, les avis d'experts en logiciels, et les témoignages signés des ingénieurs M. Carter et Mme Reynolds.Le tribunal a accept

POV de StevenJ'ai toujours cru que dans ce monde, il ne s'agit pas de savoir qui a raison, mais qui est le plus intelligent — qui joue le mieux le jeu. La morale est pour les faibles ; la survie est pour ceux qui osent prendre ce qu'ils veulent, quel qu'en soit le prix. C'est le principe que j'ai suivi depuis le début, et c'est ce qui m'a permis d'arriver où j'en suis — puissant, respecté, craint.Et pourtant, me voilà, en train de regarder tout ce que j'ai construit s'effondrer sous mes pieds.J'aurais dû savoir que Shirley n'était pas aussi fragile qu'elle le prétendait. Pendant des années, j'ai joué le mari dévoué tout en resserrant lentement le collier autour de son cou — limitant son accès au monde extérieur, prenant en charge ses finances, la présentant aux autres comme la parfaite femme au foyer qui avait volontairement abandonné sa carrière par amour. Je lui ai fait croire que le monde qu'elle avait autrefois conquis n'avait plus d'importance. Elle était à moi — son temps, so