5 Jawaban
Quand j’ai lu la dernière page de 'L’étranger', j’ai eu besoin de temps pour digérer. Meursault, face à la mort, choisit l’authenticité jusqu’au bout. Son indifférence n’est pas de la froideur, mais un refus de mentir. La fameuse phrase sur les 'cris de haine' montre qu’il préfère une vérité violente à un mensonge réconfortant. Cette fin interroge : sommes-nous capables, comme lui, d’accepter l’absence de sens ? Camus ne donne pas de réponse, mais nous pousse à la chercher. Une fin magistrale, qui transforme le lecteur.
La conclusion de 'L’étranger' est une claque philosophique. Meursault, condamné, passe ses derniers jours à ruminer sur l’absurdité de son procès et de la vie. Son refus de se conformer aux attentes sociales – pleurer sa mère, croire en Dieu – le mène à une forme de lucidité brutale. La scène finale, où il souhaite être haï par la foule, est un paradoxe poignant : c’est dans cette haine qu’il trouve une reconnaissance. Camus montre ici que la vérité humaine est souvent inconfortable, mais nécessaire. Une fin qui reste gravée longtemps après avoir fermé le livre.
Le roman 'L’étranger' d’Albert Camus se termine sur une scène puissante où Meursault, le protagoniste, est condamné à mort pour avoir tué un Arabe sur la plage. Ce qui marque vraiment la fin, c’est son acceptation sereine de son sort. Après avoir refusé les consolations de la religion et rejeté l’idée de se repentir, il trouve une forme de paix en embrassant l’absurdité de l’existence. La dernière phrase, 'Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine', résume parfaitement son détachement et son indifférence envers les conventions sociales. C’est une fin qui m’a longtemps hanté, car elle questionne notre propre rapport à la vie et à la mort.
Ce qui rend cette conclusion si mémorable, c’est la façon dont Camus capture l’essence de l’absurde. Meursault ne se révolte pas, il accepte simplement son destin, ce qui en fait un anti-héros fascinant. Pour moi, c’est cette absence de dramaturgie qui donne toute sa force au récit.
La fin de 'L’étranger' est un coup de poing existentialiste. Meursault, après un procès où il est jugé autant pour son manque d’émotion à l’enterrement de sa mère que pour son crime, est guillotiné. Mais ce n’est pas la mort physique qui compte ici : c’est son introspection finale. Il réalise que l’univers lui est indifférent, tout comme il l’a été envers les autres. Cette circularité m’a frappé. Camus ne donne pas de rédemption, pas de leçon morale, juste une lucidité glaciale. En tant que lecteur, on est laissé avec un malaise fertile, une remise en question de nos propres certitudes. La dernière scène, où il imagine la foule le haïr, est presque libératrice : il trouve enfin une forme de connexion, même négative, avec le monde.
Je me souviens avoir refermé 'L’étranger' avec un sentiment de vertige. La fin est d’une simplicité déconcertante : Meursault, enfermé dans sa cellule, attend son exécution. Il refuse la consolation du prêtre, préférant affronter la vérité nue de sa condition. Ce qui m’a marqué, c’est sa révolte silencieuse contre l’hypocrisie sociale. Camus écrit : 'Je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde.' Cette phrase résume tout. Meursault comprend que la vie n’a pas de sens prédéfini, et c’est dans cette liberté absurde qu’il trouve une étrange sérénité. La fin est moins une conclusion qu’un commencement pour le lecteur, invité à réfléchir sur sa propre existence.