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chapitre 3

Chapitre 3

Flash back

*****Sandrine *****

Assise devant la télévision je regardais ma montre, il est minuit passé et luc mon bien aimé tardait à rentrer. Luc et moi vivions ensemble depuis environs 4 ans déjà, mes parents n’avaient jamais accepté notre relation mais entêté, je l’avais suivi. Je ne savais pas ce qui m’attendait, comme quoi c’est vrai ce que l’on dit je cite, ce qu’un adulte voit étant assis, un enfant même s’il monte sur un arbre ne verra pas. Tout le monde était contre mais moi je l’aimais. J’avais 18 ans et je venais d’avoir mon examen, je me sentais grande, intelligente et belle. Luc m’aviat proposé de vivre ensemble et tous les deux on allait mieux préparer notre mariage. J’étais toute excitée à l’idée de me réveiller chaque matin auprès de l’homme que j’aimais, un soir j’ai rassemblé mes chose et je suis parti, mon papa n’aviat pas essayé de me retenir, il était assis et me laissait faire, maman pleurait à chaude larme mais mon amour pour Luc surpassait tout, alors je suis partie. Les premières semaines, mois étaient un conte de fée. J’étais heureuse et j’avais même oublié que je devais m’inscrire pour l’’université. J’étais quittée d’une grande maison ou j’avais une grande et belle chambre à moi toute seule, pour une petite chambre pas moderne que je partageais avec mon chéri. Il me disait toujours, fais-moi confiance, c’est temporaire. A 27 ans Luc gagnait bien sa vie, je ne comprenais pas pourquoi il demeurait dans cette chambre mais je n’osais pas le lui demander de peur de le blesser.

Mon calvaire à commencer lorsque je suis tombé enceinte de mon premier enfant, c’était horrible, il m’en voulait d’avoir été négligente

-Mais comment tu peux dire une chose pareille Luc, tu devrais être heureux

-Heureux de quoi, pour quoi, tu m’as piégé

-Nous sommes un couple ou pas ? Tu me fais mal lorsque tu réagis ainsi, je porte ton enfant et tu devras t’y faire

-Je ne suis pas prêt à avoir cet enfant, et toi non plus, tu dois réfléchir à ton avenir, tu dois retourner à l’école

-La grossesse n’a jamais empêché quelqu’un de fréquenter je te signal

-Demain on va à la clinique, tu vas te débarrasser de ca

Le lendemain très tôt nous étions en route pour la clique et 2 heures plus tard ce petit être qui grandissait en moi n’avait pas eu la chance de naitre. J’étais en colère contre lui mais il a eu raison de moi, il m’a convaincu, il a même pleuré pour me demander pardon et je lui ai pardonné. Notre vie de couple avait pris un coup après cet épisode mais au fil des mois tout est rentré à l’ordre, du moins c’est ce que je pensais. J’ai eu un retard trois autres fois et toutes les fois monsieur me faisait avaler une pilule et je perdais le bébé, je l’ai su plus tard.

Chaque fois monsieur mon supposé mari trouvait une excuse pour ne pas m’inscrire à l’université, je suis fauché, on ne m’a pas payé au boulot, j’ai été arnaqué, une excuse après une autre. On ne parlait plus du mariage religieux et civil de peur qu’il ne se met en colère et moi j’ai fini par laisser tomber. Quatre années étaient passées et nous vivions toujours dans cette même chambre. Je restais là à l’attendre, je passais des nuits éveillées, à l’attendre. Je faisais parfois deux jours sans le voir et lorsqu’il rentrait il me donnait toujours des excuses. Je n’avais pas d’amis, je n’avais même pas de téléphone androïde pour me distraire sur les réseaux sociaux, mon téléphone me servait à émettre et répondre aux appels. Lorsque maman m’appelait je lui disais que tout allait bien, même lorsqu’elle insistait, j’avais honte d’admettre que j’avais échoué, j’avais honte d’aller m’excuser.

J’étais assise comme d’habitude chez moi un samedi lorsque mon téléphone a sonné, c’était maman

-Allo maman

-Oui Sandrine ça va ?

-Oui maman ça va et toi

-Ça va ? Ton mari est où ?

-Il est sorti hier pour le travail mais il m’a appelé tout a heure qu’il rentre bientôt, y a-t-il un problème maman?

-Oui le feignant est à la mairie a l’heure où je te parle, il concrétise son union avec la mère de ses enfants, voilà ce qui arrive lorsqu’on n’écoute pas les parents

Je n’écoutais plus de qu’elle disait par la suite, j’ai laissé glisser le téléphone, tout doucement  cherchant un endroit pour m’assoir, la fatigue me submergeait. Quelques minutes plus tard, j’étais en route pour la mairie. Il était belle et bien là en chair et en os. L’homme de ma vie se mariait avec une autre, la mère de ses enfants. Il était assis la et il criait à haute voix oui je le veux. Tout le monde était heureux, je les observais à distance et ça se voyait qu’il était heureux, à cet instant j’ai compris beaucoup de choses, mes yeux s’ouvraient et je pouvais voir clairement qui était cet homme avec qui j’ai partagé 4 ans de vie commune. La douleur dans mon cœur était indescriptible, je pensais à ma vie, à mes enfants qui n’avaient pas eu la chance de naitre,  je m’interrogeais sur ce que je ressentais pour lui, était-ce de l’amour où de la folie. J’étais resté un moment-là à les regarder avant de retourner l’attendre dans notre chambre comme il aimait si bien le dire, c’est notre chambre. Je suis restée tout le weekend seule, à me morfondre, maman m’avait appelé à plusieurs reprises mais je ne voulais rien savoir, je voulais être seule, j’avais mal. Je me posais mille et une questions, je voulais savoir pourquoi je passais par une situation pareille. Le lundi qui suivait, il est rentré tout souriant

Je trouvais qu’il avait changé, il était plus joyeux que d’habitude, il était heureux alors que je mourais de l’intérieure.

-Ma chérie je suis rentré crie-t-il

Jetais couchée, je le regardais sans rien dire

-Comment tu vas ma toute belle, mon rayon de soleil, ma femme ? me demande-t-il en se penchant pour me donner une bise

-Je suis fatiguée dis-je en esquivant sa bise

-Comment ça tu es fatiguée ? Ce n’est qu’un baiser rien d’autre, tu passes tout un weekend sans voir ton chéri et c’est comme ça que tu l’accueil ?

Je n’’arrivais à crois, mon Dieu comment l’’homme peut-il être aussi mesquin, il était placé là devant moi et me parlait comme tout homme normal, tchrrr j’avais la rage.

Je n’avais plus la force de faire semblant, alors j’avais éclaté en sanglot d’’un coup

-Tu es très méchant Luc, je te déteste, tu es un monstre

- De quoi parles-tu me demande-t-il

-Je sais tout

-Qu’est-ce que tu sais exactement

-Tout, je t’ai tout donné, j’ai tourné le dos à ma famille pour toi, mais regarde comment tu me traites, comme un objet, je mérite mieux Luc, je mérite mieux.

A cet instant je n’avais qu’une seule envie, m’enfuir, aller loin de cet homme sournois que j’avais en face de moi. La vie est cruelle, ceux qui te font du mal sont ceux que tu aimes le plus. Il était là devant moi, assis en face de moi, les mains soutenant sa tète

-Je suis désolé dit-il

-Pardon ?

-Je suis désolé, j’ai épousé une autre mais c’est toi que j’aime

-C’est tout ? Est-ce tout ce que tu trouves à dire ? Après 4 ans de relation ? Je comprends maintenant pourquoi tu ne voulais pas d’enfant avec moi, en fait tu ne voulais rien qui puisse me lier à toi, ohh que j’ai été naïve. Je t’aimais follement Luc. On vivait dans cette chambre étroite alors que tu as une villa où tu vis avec ta véritable famille.

Ce n’est pas ce que tu crois, il ya une explication à tout, je t’aime Sandrine s’il te plait ne me quitte pas. Reste avec moi, je’ te donnerai tout ce que tu veux

La douleur était atroce, je soutenais ma poitrine, j’avais l’impression de manquer d’aire

-Comment peut tu dire que tu m’’aimes alors que tu a épousé une autre, je vivais avec un monstre déquisé en ange mon Dieu J’ai sacrifié mon éducation pour toi, oh mon Dieu, je te déteste

Je criais tellement fort

-Je m’excuse ma chéri, je ne sais pas ce qui m’a pris, je suis désolé vraiment dit-il en me prenant dans ses bras

-Lâche moi hypocrite, ne t’avise plus jamais de me toucher, tu payeras pour tout ce que tu me fais subir, je te souhaite tout le malheur du monde, tu ne seras jamais heureux.

C’était la dernière phrase que j’avais dite avant de m’en aller, ma valise était déjà prête, j’ai tourné le dos à cet homme que j’aimais tant et je suis parti sans regarder en arrière. Je suis retournée chez mes parents comme ce fils prodigue, la queue dans les jambes, implorant le pardon de mes parents, heureusement pour moi, ils m’ont accueilli à bras ouverts. Ils m’ont soutenu et aidé à aller de l’avant, l’année qui suivait j’ai changé de ville et je me suis inscrite à l’université, j’ai eu ma licence et j’ai rencontré celui qui aujourd’hui et mon mari et le père de ma petite Chloé.

**Fin du flashback**

-Je suis vraiment désolé pour ce que tu as traversé dit Faby

Je ne m’étais même pas rendu compte que je pleurais, elle me tend un mouchoir pour me nettoyer le visage

-Merci ma chérie

-Dit moi l’as-tu pardonné

-Non dis-je sèchement

-Je te comprends, ce n’est pas facile

-Je ne l’ai pas pardonné mais je suis passé à autre chose

-Où est-il maintenant ?

-Je n’ai aucune idée et vraiment je ne veux pas savoir, où qu’il se trouve j’’espere qu’il souffre dis-je en colère

-La vengeance est un plat qui se mange froid

-Je ne compte pas me venger de lui, la vie s’en chargera, cette étape de ma vie n’était qu’une folie rien de plus

-Ok si tu le dis. Moi j’essaie de repartir à zéro même si c’est difficile. Merci pour ton soutient

-T’inquiète pas ça ira, tu verras qu’’avec le temps, tout reviendra dans l’ordre, arme ton moral ça va aller

-Merci

-Retournons au travail ma belle

-Tu as raison.

****Béri******

Ça fait 3 mois déjà que nous nous sommes dit oui devant Dieu et les hommes, la vie avec mon chéri est juste parfaite, il est le mari le plus doux de la planète, si je me trompe faites-moi voir le contraire. J’ai fait un test de grossesse et devinez quoi ? Il est positif, je suis heureuse et je suis sure que mon chéri aussi sera heureux.

Je réfléchi sur comment lui annoncer la nouvelle. Me voici sur F******k en train de chercher comment lui annoncer la nouvelle, je lis les témoignages différents et je souris, c’est juste magnifique, je souhaite ce bonheur a toute les femmes, je prie pour que ma grossesse ce passe dans de bonne condition, j’appréhende également le déroulement, j’espère que tout ira bien pour moi, j’ai même déjà trouvé les prénoms pour mon enfant. J’ai hâte de le serré dans mes bras. J’espère avoir beaucoup d’enfants, nous ne sommes que deux filles à nos parents, Faby et moi. En pensant à elle je me rappelle que ça fait plusieurs jours que nous n’avons pas eu à échanger. Ma petite sœur que j’aime tant, je souris en pensant à elle.

J’ai finalement trouve une astuce pour lui parler de ma grossesse. J’ai choisi l’astuce’ la plus simple.

Il est 19h, j’appelé mon chéri mais il ne décroche pas, je suis inquiète, j’essaie à plusieurs reprise mais rien, je fini par paniquer. Il n’a pas l’habitude de tarder au travail sauf en cas d’’urgence, mais il m’appelle avant pour me prévenir.

Ce n’est qu’’a 21 heure qu’il se pointe, je ne peux m’empêcher de froisser le visage.

Chéri je commence avant tout par m’excuser

Tu aurais dû me prévenir bébé ; j’étais inquiète pour toi

Je sais et je suis désole dit-il avant de me prendre dans ses bras, il y a eu une urgence lorsque je m’apprêtais à rentrer et je n’ai pas eu le choix, tout est allé si vite, je n’ai pas eu le temps de te faire signe, je suis désolé ma princesse, je ne le ferai plus, viens là dit-il en me tirant vers lui

Je continue à faire la tête mais je suis contente lorsqu’il me parle ainsi, je trouve mon refuge dans ses bras, nous restons dans cette position pendant quelque minutes avant qu’il ne se détache pour se diriger vers la chambre, mon cœur se met à battre plus fort, je suis excitée de voir son visage, il avance je le suis au pas. Il entre, son visage ne laisse paraitre aucune émotion, il se débarbouille et se dirige vers la salle de bain, je suis tout à coup frustrée, je me laisse aller sur le sol, je veux pleurer mais je me retiens, je veux crier mais pourquoi ? Je me tourne vers ma décoration, je la trouve tout simplement jolie, mais pourquoi réagit-il ainsi, je décide de me calmer, je reste assise à l’attendre.

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