Juliette : Si je comprends bien, vous me demandez de coucher avec un autre homme, alors que vous m'avez rassurée pendant toutes ces années en me disant que je suis la femme de votre vie et que vous voulez construire un avenir avec moi. J'ai cru à tous ces mensonges pendant toutes ces années. Vous ne m'avez jamais considérée comme une femme avec qui vous vouliez passer votre vie, mais seulement comme un objet de plaisir. Vous avez raison, après tout, ma propre tante m'a vendue. J'accepte tous les noms que vous et ces hommes me donnez.
Alexander : Je suis désolé, Juliette, mais il faut que tu saches que je suis incapable d'éprouver de l'amour. Arrête donc avec cette histoire de sentiments et de relation amoureuse. Nous avons passé beaucoup de temps ensemble et je pensais pouvoir changer, mais c'est presque impossible. N'oublie pas que ta sœur est dans cette pièce avec nous. C'est toi qui as voulu que les choses en arrivent là, jusqu'à ce que ta sœur soit mise au courant de cette affaire. Si seulement tu avais fait ce que je t'avais demandé de faire.
Juliette : Donc tu admets que j'ai tort de refuser qu'un autre homme me touche ? Puis-je te poser une question ? Pourquoi m'as-tu enlevée chez Mikaël alors que tu sais très bien que tu n'es pas différent de lui ? Tu es même pire que lui. Lui au moins, il est franc, mais toi... Peu importe, je ferai ce que tu me demandes. Parce que je ne souhaite pas cette vie pour ma sœur. Elle ne mérite pas ce que vous lui faites subir. Appelle tes hommes pour qu'ils m'emmènent là où Daniel se trouve. Mais je le ferai à une seule condition.
Alexander : Si cela concerne ta sœur, elle sera libérée même avant que tu ne quittes cette pièce pour accomplir ton devoir. Pour le moment, je n'ai rien à voir avec elle. Mais cela ne veut pas dire que je n'ai pas de projets pour elle. Après tout, vous m'appartenez et sans moi, vous ne pouvez rien faire dans cette vie. Ou bien pensez-vous le contraire ? Il y a une chose que je veux que vous sachiez, si jamais vous essayez de vous enfuir, je vous infligerai quelque chose que vous n'oublierez jamais.
Juliette : Je suis bien consciente de cela, et sache que nous n'irons nulle part.
Alexander : Ta sœur ne connaîtra pas cette vie si tu fais tout ce que je te demande de faire. J'espère que tu comprends ? J'ai aussi une bonne nouvelle pour toi, tu es libre d'avoir des amis. Je n'ai plus de problème avec ça, mais si jamais j'ai besoin de tes services, je te le ferai savoir et je n'accepterai jamais un refus de ta part. Sinon, tu me donneras ta sœur et elle fera le travail à ta place. Est-ce que cela te convient ?
Juliette : J'ai bien compris tout ce que tu viens de dire.
Alexander : Tu viens de me tutoyer ? Tu oublies que je suis ton supérieur ?
Juliette : Je m'en excuse.
Alexander : Très bien.
Les larmes aux yeux, Juliette voulait sortir de la pièce lorsque Alexander lui ordonna de libérer sa sœur. Elle libéra sa sœur en pleurant abondamment. Alexander en profita pour appeler Charly, puis il remit rapidement son pantalon et tous deux quittèrent la pièce en laissant Josy allongée sur le lit. Ils se tenaient debout devant la pièce lorsque Charly les rejoignit. Ce dernier avait les yeux rougis et les larmes coulaient sur ses joues. Alexander fut surpris de le voir ainsi et lui demanda ce qui s'était passé.
Charly : Patron, c'est l'un des clients qui m'a fait ça.
Alexander : Quoi ? Un client ? Qui t'a mis dans cet état ? J'espère que vous lui avez réglé son compte ?
Charly : Non, patron, c'est moi qui suis à l'origine de ce qui s'est passé. Mais ce n'est pas grave, ça ira.
Alexander : Que me racontes-tu là ? Même si c'est toi qui as provoqué cela, il n'a pas le droit de venir perturber notre territoire.
Charly : Patron, cet homme est si sûr de lui qu'on dirait qu'il fait partie de ces grands hommes d'affaires de New York qui sont prêts à nous mettre des bâtons dans les roues.
Alexander : Mais qui est donc cet homme dont tu parles avec tant de crainte ?
Charly : C'est celui avec qui Juliette discutait et je vous l'avais dit.
Alexander : Waouh ! Ça devient sérieux tout ça. Donc si je comprends bien, Juliette, tu as rencontré quelqu'un qui a osé venir ici et mettre mes hommes dans un état lamentable ?
Juliette : Qu'est-ce que c'est encore cette histoire ? Je n'ai rien à voir avec ça. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je ne connais pas cet homme. Il m'a accidentellement éclaboussée lorsque j'étais au bar et il s'est excusé, c'est tout.
Alexander : As-tu vu ce qu'il a fait ?
Juliette : Charly vient de dire que c'est lui-même qui est à l'origine de cela. Pourquoi as-tu du mal à comprendre ?
Alexander : Dans tous les cas, cet homme ne quittera pas cet endroit sans que nous ne lui réglions son compte. Je ne suis pas convaincu qu'il soit l'un de ces hommes d'affaires, car ils ne fréquentent pas notre milieu. Kael, Harry, emmenez Juliette là où se trouve Daniel et rejoignez-moi à l'extérieur. Nous allons en découdre avec cet homme s'il est toujours là. Charly, suis-moi pour me montrer cet idiot.
Sophia : Grande sœur !
Juliette : Sophia, reste avec Clarita, j'arrive.
Alexander : Non, non, elle ne restera pas ici. Harry l'escortera chez vous. Elle a la clé de votre appartement, n'est-ce pas ? Car Clarita va bientôt s'y rendre.
Sophia : Non, je vais attendre ma grande sœur.
Alexander : Très bien, comme tu veux. Reste avec Clarita comme ta sœur te l'a demandé. Mais tu dois appeler la personne chez qui tu vas te rendre lorsque cette dernière rentrera chez elle.
Juliette : Sophia,tu peux rentrer avec Clarita, je viendrai te voir dès mon retour.
Sophia : Grande sœur...
Juliette : Ne t'inquiète pas, ma chérie.
Sophia s'engagea dans le couloir, les larmes aux yeux, ne cessant de se retourner pour regarder sa sœur. Juliette suivit les deux hommes. Une fois dans la chambre, ceux-ci sortirent en la laissant seule avec Daniel qui était allongé sur le lit. Elle resta debout, ne disant rien, ne faisant aucun geste. Daniel se leva du lit et s'approcha d'elle. Il la regarda droit dans les yeux et lui donna une gifle. Juliette caressa sa joue et il la poussa sur le lit.
Daniel : Déshabille-toi rapidement, sinon je serai obligé de déverser ma colère sur toi. J'ai désormais tous les droits sur toi. Tu n'as plus d'importance aux yeux d'Alexander et si je le souhaite, je peux t'acheter et faire ce que je veux de toi.
Les larmes aux yeux, Juliette commença à se déshabiller.
John s'apprêtait à partir car il avait déjà réglé l'addition lorsque Alexander s'approcha de lui accompagné de ses hommes. Dès qu'il posa les yeux sur lui, il l'appela par son nom, comme s'ils se connaissaient. Ses hommes ne comprenaient plus rien et le regardaient perplexes.
John se leva et, après les avoir observés attentivement, ne dit plus rien avant de prendre la direction de sa voiture.
Alexander : John, mon ami, tu ne me reconnais plus ?
Charly : Patron, vous connaissez cet homme ?
Alexander n’était pas du tout d’accord. Alexander : Cela ne sera pas possible, tout simplement. J'ai risqué ma vie pour obtenir cette jeune femme et sa petite sœur. Elles m'appartiennent. Je n'ai donc pas l'intention de les vendre.Daniel : Es-tu certain que c'est uniquement pour cette raison que tu as du mal à faire ce que tu as l'habitude de faire, en la laissant partir avec moi ? Tu m'as dit que cette dernière n'était plus à ton goût, alors pourquoi hésites-tu à t'en débarrasser ? Ce n'est pas si compliqué après tout. Il y a bien d'autres femmes avec qui tu pourrais être à l'aise. Josy est plus belle et intelligente que Juliette.Alexander : Je suis un homme mort si jamais Mikaël sort de prison et ne retrouve pas cette jeune femme. Car je sais parfaitement qu'il ne restera pas en prison éternellement.Daniel : Quel est le lien entre Mikaël et cette jeune femme ? Si je me souviens bien, tu l'as payé, n'est-ce pas ?Alexander : C'est une longue histoire. Ce que tu dois comprendre, c
Juliette regarda sa copine et prit la parole. Juliette : Es-tu sérieuse avec ce que tu viens de dire ? Tu connais bien les capacités d'Alexander et de ses hommes, sans oublier que je viens tout juste de rencontrer cet homme. Je ne peux simplement pas lui demander de l'aide comme ça, je ne veux pas mettre en danger la vie d'un innocent pour sauver ma liberté.Clarita : Je te comprends parfaitement, Juliette, mais tu dois être prête à prendre des risques, car comme on dit, "Qui ne risque rien n'a rien". Moi, je n'ai personne d'autre que moi-même, et tu le sais très bien. Mais toi, tu as une sœur, ta seule famille, que tu dois protéger. Si tu ne te bats pas, tu risques de détruire sa vie, et malgré toi, elle pourrait être entraînée dans ce monde à cause de toi. C'est ce que je ne souhaite ni pour elle ni pour toi. Nous avons maintenant au moins une chance, si je ne me trompe pas.Juliette : Clarita, qu'est-ce qui te fait croire que cet homme nous aidera et que nous serons en sécurité s
Clarita : Ne me dis pas que tu ne le reconnais pas, ou bien, n’étais tu pas au courant de ce qui s'est passé au bar ? Si seulement tu avais vu la façon dont il s'est débarrassé de Charly, comme s'il n'avait peur de personne, et cela en présence de tous les acolytes de Charly. Juliette : Mais là, je suis complètement confuse. Je viens de lui dire que je l'ai déjà rencontré quelque part lors de cette même soirée, avant qu'il ne vienne me sauver des mains de ces individus qui voulaient me violer. Mais il m'a dit que nous ne nous étions jamais vus auparavant et que je le confondais avec une autre personne. Je ne sais vraiment pas à quoi il jouait avec moi plus tôt dans la voiture. Lorsqu'il m'a éclaboussée avec sa voiture, il était si gentil et cherchait même à engager la conversation avec moi. Je ne lui en ai pas donné l'occasion car je ne voulais pas lui attirer d'ennuis. Mais maintenant, c'est tout le contraire qui s'est produit. Je voulais l'aborder, mais c'est lui qui m'évitait, co
Ils sont montés dans la voiture et une fois que Juliette eut indiqué l'adresse à John, il démarra. John était concentré sur la route et ne disait mot. Juliette, elle aussi, était restée silencieuse, submergée par la peur qui l'avait envahie. Elle se demandait ce qui se serait passé si cet inconnu ne l'avait pas secourue. Ils avançaient lentement, tandis que la peur qui l'animait commençait à faire place à des questions sur la voiture dans laquelle elle se trouvait. Elle se souvint des propos de Charly, le bras droit d'Alexander, à propos de cette voiture qui l'avait éclaboussée sans le vouloir, ainsi que des actes que Charly avait commis et qui avaient mis Alexander en colère.Elle voulait se pencher pour observer l'inconnu qui l'avait secourue afin de vérifier s'il s'agissait de la même personne qu'elle avait déjà rencontrée, lorsque celui-ci arrêta la voiture et lui annonça qu'ils étaient arrivés à destination. Enfin, ils étaient devant la résidence où se trouvait l'appartement de C
Alec était sorti de la demeure et, une fois arrivé au portail, il échangea quelques mots avec son frère, qui prit la parole.Alexander : Devrions-nous nous occuper d'elle en même temps ?Alec : Non, ne t'en fais pas, il y a une affaire en cours et je ne veux pas attirer l'attention de John sur notre empire.Alexander : En parlant de John, il était au bar et il a sérieusement blessé Charly. C'est pourquoi je ne l'ai pas emmené avec moi. Après ce qu'il a fait à Charly, je ne pense pas qu'il soit encore de notre côté.Alec : Tu dois comprendre que John n'a jamais été de notre côté, et Charly mérite également ce qu'il a cherché. Maintenant, partons.Alexander et son frère montèrent dans la voiture avec leurs hommes et prirent la route. Maria les observait par la fenêtre jusqu'à leur départ. Elle commença à ranger ses affaires lorsque son téléphone sonna. Elle prit le téléphone et vit que c'était Estella, la sœur de John. Mais étant donné la situation, elle jugea préférable de ne pas répon
Sophia : Tout ceci est le résultat des actions de notre tante, sans quoi ma sœur et moi ne serions pas ici. Je me demande ce qu'ils lui font dans cette chambre. Je sais qu'elle fait tout cela à cause de moi. Je ne sais vraiment pas ce que je pourrais faire pour l'aider. J'ai cherché du travail, mais en raison de mes papiers non à jour, il m'est difficile de trouver ne serait-ce qu'un petit emploi. Je ne trouve que des postes de serveuse, mais ma sœur ne veut pas que je fasse un tel travail, alors que c'est ce qu'elle fait pour subvenir à mes besoins.Clarita : Sophia, je ne veux pas qu'Alexander revienne ici nous voir, je ne sais vraiment pas ce qu'il a en tête à ton égard. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai jugé bon que tu rentres à la maison avec moi. Juliette viendra chez moi une fois qu'elle aura fini ce qu'elle a à faire.Sophia : D'accord.Sophia et Clarita commencèrent à marcher, puis montèrent dans le premier taxi qu'elles trouvèrent une fois arrivées au bord de la vo