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Chapitre 146 : J'ai mis enceinte la fiancée et la sœur de mon meilleur ami 34
Last Updated:
2025-05-04 04:26:24
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Baise-moi Chapitre 304 : Fruit défendu Mon beau-fils 40
CamilleJe n’ai pas vu les jours passer. Depuis ce dîner, Édouard est là. Pas envahissant, jamais pressant, mais sa présence s’est glissée dans mon quotidien comme une évidence. Un murmure rassurant.Et ce soir, il est là, sur le pas de ma porte. Pas un mot, juste ce regard. Ce regard qui me brûle, me renverse et me pousse à faire un pas vers lui.Je referme la porte derrière lui. Et tout devient silence.Je ne sais plus qui avance le premier. Peut-être lui. Peut-être moi. Mais soudain, il est là, devant moi, et je lève les yeux vers lui.Ses mains se posent sur mon visage avec une lenteur presque douloureuse. Sa peau contre la mienne. Ma respiration s’accélère.— « Dis-moi de partir, Camille… » Sa voix tremble à peine. « Dis-le et je m’en vais… »Je secoue la tête. Incapable de mentir. Je le veux là. Maintenant.Alors ses lèvres trouvent les miennes. Et je me perds.Ce n’est pas brutal. Ce n’est pas cette passion sale et coupable . C’est lent. C’est tendre. C’est un baiser qui me réa
Baise-moi Chapitre 303 : Fruit défendu Mon beau-fils 39
ÉliseLe silence de cet appartement me donne la nausée. Il y a trop d’espace, trop de vide. La moindre respiration me renvoie à ce que j’ai perdu. Non pas mon mari. Pas seulement. Mais ma fille. Ma chair. Et tout ce que j’ai trahi.Je tourne en rond. Je me raccroche à de fausses occupations. Un livre que je ne lis pas. Une télévision qui grésille sans que je l’écoute. Les nuits sont pires. Là, dans ce lit froid où Julien ne dort plus, je réalise ce que nous avons fait.Je rêve d’elle. De Camille, enceinte, encore. Son ventre rond. Ses yeux fatigués. Sa main qui caresse l’enfant qu’elle porte. Mon petit-fils. Celui que je n’ai même pas vu naître.Je l’ai perdue. Définitivement.Et chaque seconde me rappelle que je n’ai même pas le droit de me plaindre. J’ai trahi. J’ai trahi mon sang, ma propre fille, pour une passion malsaine qui ne m’a laissée qu’avec de la cendre au creux du ventre.Je n’ai plus de nouvelles de Julien. C’est mieux ainsi, sans doute. Mais ce silence me ronge. Est-ce
Baise-moi Chapitre 302 : Fruit défendu Mon beau-fils 38
CamilleÉdouard secoue la tête.— Non. C’est mon portrait à son âge. Sa mère… est partie peu après sa naissance. Je l’ai élevé seul.Je hoche la tête, respectueuse de cette confidence.— C’est un bon garçon.— Il l’est, oui. Et il mérite mieux qu’un père qui se noie dans le travail ou dans ses souvenirs.Le silence s’installe, pesant. Puis, sans que je sache pourquoi, les mots franchissent mes lèvres.— Je voudrais vous dire la vérité, Édouard. Vous raconter pourquoi j’ai tant hésité à venir. Pourquoi j’ai ce regard si… vide parfois.Il se tourne vers moi, m’invite d’un signe à nous asseoir sur un banc un peu à l’écart, là où André ne peut entendre.Je respire profondément. Et je parle.Je parle de Julien. De cette passion toxique, de cette trahison impossible. De ma fille, Camille, qui a tout compris trop tard. Du bébé, né dans les cris et les larmes. De cette maison qui m’a rejetée, de cette fille que j’ai perdue par égoïsme et par faiblesse.Mes yeux se mouillent, mes mains trembl
Baise-moi Chapitre 301 : Fruit défendu Mon beau-fils 37
CamilleJe ne m’attendais pas à ce qu’il rappelle. Pas si vite. Et pourtant, à peine trois jours plus tard, son nom s’affiche sur mon téléphone. Édouard Beaumont.Je fixe l’écran un long moment, le souffle court, avant d’oser décrocher.— Camille ? Sa voix est toujours aussi posée, d’un calme désarmant. Je ne voulais pas paraître… pressé. Mais j’aimerais vous revoir. Vous m’avez fait une forte impression, ce jour-là.Je déglutis difficilement, troublée. Moi aussi. Cette rencontre a laissé en moi une empreinte douce-amère.— J’ai terminé le livre. Vous aviez raison, c’est une merveille… Et ma mère a pleuré en l’ouvrant. Cela ne lui était pas arrivé depuis longtemps.Le silence s’installe, chargé de cette reconnaissance qu’aucun mot ne sait formuler. Puis il reprend :— J’aimerais vous inviter à déjeuner. Rien d’ambigu… enfin, si vous acceptez.J’hésite. L’ombre de Julien plane encore sur moi, mais une part de moi a besoin d’avancer, de respirer autrement.— D’accord, je souffle enfin.
Baise-moi Chapitre 300 : Fruit défendu Mon beau-fils 36
CamilleTrois mois ont passé. Trois mois à recoller, morceau par morceau, ce qui restait de moi.Au début, je n’y croyais pas. J’avançais dans un brouillard épais, le cœur anesthésié, incapable de projeter autre chose que cette douleur sourde. Mais on ne reste pas éternellement brisée. À un moment, le corps se met en mouvement, malgré la fatigue. Il réclame qu’on vive. Qu’on respire.Et moi, j’ai choisi de le suivre.La petite main de mon fils dans la mienne, chaque matin, m’a donné la force. Pas de grandes déclarations. Pas de revanches. Juste l’instinct. Celui d’une mère qui se relève parce qu’elle n’a plus le choix.Je me suis inscrite à toutes les annonces. Petits boulots. Temps partiels. Rien de glorieux, mais je m’en fichais. Je voulais juste sortir de cette maison. Respirer un autre air. Regarder d’autres visages.C’est finalement une librairie de quartier qui m’a tendu la main. Une devanture un peu vieillotte, des étagères en bois qui sentent la poussière et l’encre sèche. Et
Baise-moi Chapitre 299 : Fruit défendu Mon beau-fils 35
CamilleLe bruit à la porte me fait sursauter. Cela fait des jours que personne n’a franchi le seuil de cette maison. Mon cœur s’emballe, mon instinct me souffle que ce n’est pas un voisin, ni un livreur. Quelque chose d’autre se joue.Je serre un peu plus fort mon fils contre moi et me lève doucement. J’hésite. J’aimerais ne pas ouvrir. Ne pas savoir. Rester figée dans ce deuil silencieux qui, à force, devient une habitude. Mais ma main se tend d’elle-même, tourne la poignée.Et il est là.Julien.Debout sur le pas de la porte. Le visage ravagé. Les traits tirés. Les cernes creusées comme des sillons. Il n’est plus cet homme que j’ai aimé, admiré. Il n’est plus que l’ombre de lui-même.— Camille…Sa voix se brise en prononçant mon prénom. Comme un souffle, un regret étouffé.Je reste un instant sans bouger. Le silence s’étire. Je pourrais refermer cette porte. Claquer tout ce qui nous lie. Mais je le laisse entrer. Par faiblesse ou par curiosité. Je ne sais pas.Julien avance d’un p
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