"Nous voilà arrivés à votre nouvel établissement, votre Altesse." Je baissais la vitre teintée pour avoir une meilleure vue de l'édifice avant d'attraper mon sac prête à sortir de la limousine. "Pas si vite mademoiselle." Je me tournais vers Edgar la bouche en cœur. "Cela ne marche pas sur moi, votre Altesse." Je soufflais contrariée et reprenais place sur la banquette arrière. "La directrice de l'établissement va venir vous chercher. Elle vous donnera votre emploi du temps et votre chambre. Vous allez devoir la partager avec une autre jeune fille." Je n'en pouvais plus d'attendre mais je me forçais à rester assise. J'étais dans une limousine après tout je ne voulais pas attirer les regards. "Je peux y aller maintenant? -Abrielle n'oubliez pas que vous êtes ici sous couverture. Personne ne doit découvrir qui vous êtes ou sinon... -Sinon Gaspard risquerait de me retrouver. Je le sais. -Vos parents seraient fières de vous. -Fières? Satisfaits maximum. Je leur obéit au doigt et à l'œil sans rechigner. On me cache d'un psychopathe qui me veut du mal pour prendre de l'argent à mes parents. Personne ne sait que j'existe... -Ils font cela pour votre bien. Ils tiennent à vous. -C'est cela oui. Je ne les ai pas vus depuis mes quatre ans. Ils ne m'ont même pas envoyé de carte pour mon anniversaire. Tout ce que j'ai d'eux est une carte bancaire. Pour moi ce n'est pas cela tenir à quelqu'un. J'ai de la chance qu'ils aient acceptés que j'aille à l'école avec les autres adolescents de mon âge. Si ça ne tenait qu'à eux je serais enfermée dans une tour. -Mademoiselle Abrielle... -Je serai sage."
View More« Nous voilà arrivés à votre nouvel établissement, votre Altesse. »
Je baissais la vitre teintée pour avoir une meilleure vue de l'édifice. L'établissement ressemblait à un manoir imposant couleur marron. Ses grandes fenêtres et ses nombreux étages montraient sa richesse. De nombreux élèves marchaient dans le parc, entraient ou sortaient du bâtiment des sacs sur leurs épaules, des livres à la main.
J'attrapais mon sac prête à sortir de la limousine.
« Pas si vite mademoiselle. »
Je me tournais vers Edgar la bouche en cœur.
« Cela ne marche pas sur moi, votre Altesse. »
Je soufflais contrariée et reprenais place sur la banquette arrière.
« La directrice de l'établissement va venir vous chercher. Elle vous donnera votre emploi du temps ainsi que le numéro de votre chambre. Vous allez devoir la partager avec une autre jeune fille j’en suis navré. »
Je n'en pouvais plus d'attendre mais je me forçais à rester assise. J'étais dans une limousine après tout je ne voulais pas attirer les regards.
« Pourrions-nous nous garer un peu plus loin s'il vous plaît ? demandais-je inquiète. »
Edgar me sourit. Il toqua à la fenêtre du chauffeur et il lui demanda de se garer plus loin.
« Je peux y aller maintenant ?
-Abrielle n'oubliez pas que vous êtes ici sous couverture. Personne ne doit découvrir qui vous êtes sinon...
-Sinon Gaspard risquerait de me retrouver. Je le sais.
-Vos parents seraient fières de vous.
-Fières ? demandais-je avec un rire nerveux. Satisfaits maximum. Je leur obéit au doigt et à l'œil sans rechigner. On me cache d'un psychopathe qui me veut du mal pour prendre de l'argent à mes parents. Le monde entier ignore jusqu’à mon existence.
-Ils font cela pour votre bien. Ils tiennent à vous.
-C'est cela oui. Je ne les ai pas vus depuis mes quatre ans. Ils ne m'ont même pas envoyée de carte pour mon anniversaire. Tout ce que j'ai d'eux est une carte bancaire. Pour moi ce n'est pas cela tenir à quelqu'un. J'ai de la chance qu'ils aient acceptés que j'aille à l'école avec les autres adolescents de mon âge. Si ça ne tenait qu'à eux je serais enfermée dans une tour toute ma vie.
-Mademoiselle Abrielle...
-Qui y a-t-il ? Je ne dis que la vérité après tout. »
Edgar me sourit. Un sourire empli de tristesse et d'une infime tendresse. Il s'occupait de moi depuis mes quatre ans. Il était devenu mon père adoptif à mes yeux. De plus lui aussi se comportait avec moi comme si j'étais sa fille. La seule chose qui m'énervait chez lui était sa manie à me vouvoyer et à m'appeler votre altesse ou princesse.
« Prenez soin de vous. Ne faites pas de bêtises.
-Je serai sage. »
Edgar se pencha vers moi comme pour me faire un câlin mais à la dernière seconde il se contenta de me tapoter l'épaule. Je lui souris avant de sortir de la voiture mon sac et ma valise à la main.
******
Une dame légèrement ronde m'attendait à l'entrée. Son regard s'illumina quand elle me vit et elle vint vers moi pour me faire la bise tout sourire. Elle avait un costume bleu clair et je la trouvais très agréable.
« Vous devez être Abrielle. Je suis tellement heureuse de vous rencontrer !
-Moi de même. »
Elle voulut prendre ma valise mais je lui dis que je m'en chargeais. La directrice se mit en route vers le bâtiment et me fit signe de la suivre.
« Je m'appelle Cindy Brouillard mais je vous prie, appelez-moi simplement Cindy. »
Les étudiants se retournaient quand on passait. Leurs regards me gênaient mais j'étais trop excitée pour y prêter plus attention que cela. Mes yeux sautaient partout et je voulais retenir tous les détails des lieux. Le bureau de Cindy était tout aussi accueillant que la personne qui y travaillait. Dans les tons marrons comme le reste du bâtiment avec des plantes vertes çà et là faisant écho aux arbres dans le parc devant le lycée, de nombreux livres sur les murs... J'aimais beaucoup.
Cindy me donna mon emploi du temps ainsi que les clefs de ma chambre. Je la remerciais. J'allais sortir quand elle ajouta :
« Si jamais vous changez d'avis et que vous voulez une chambre toute seule...
-Ca ira je vous remercie.
-Si jamais vous avez un soucis de n'importe quelle forme...
-Je vous en ferez part ne vous en faites pas. Merci. »
Sur ce je fermais la porte du bureau derrière moi et pris le plan qu'elle m'avait donnée du lycée pour trouver ma chambre. Bien que le bâtiment était grand, je la trouvais sans problème et toquais avant d'entrer. Je fus moi-même perturbée en entendant ce bruit. Je n’avais encore jamais toqué auparavant. Une voix s'éleva de derrière la porte me sortant de ma rêverie :
« Entre c'est ouvert !»
Enfin quelqu'un qui ne me vouvoyait pas. Je l'aimais déjà.
Une fille de mon âge aux longs cheveux bruns était assise sur un des deux lits de la chambre. Cette dernière était nettement plus petite que ce dont j’avais l’habitude mais il y avait largement assez d'espace pour nous deux. La fille me sourit et vint me faire la bise avant de prendre ma valise.
« Enchantée je m'appelle Lili et toi ?
-Enchantée je m'appelle Abrielle.
-Abrielle ? C'est très jolie je n'ai jamais entendu ce prénom...
-Merci. Oui ce n'est pas un prénom très courant. J'aime beaucoup Lili aussi.
-Oh merci mais ce n'est pas un prénom si rare que le tient.
-Personnellement je ne connais aucune Lili.
-Ah oui ?
-Oui. »
Lili me sourit. Je désignais le lit à droite qui était dans la partie épurée de la chambre et qui était parfaitement fait.
« Est-ce mon lit ?
-Oh oui mais si tu veux changer...
-Non ne t'en fais pas c'est parfait ainsi. »
Lili s'assit sur mon lit pendant que je rangeais mes affaires.
« Tu viens d'où ? me demanda-t-elle.
-D'un petit village inconnu qu’en est-il de toi ?»
Je venais vraiment d'un village inconnu. Jusque-là j'avais habité dans un grand château au milieu de la forêt de ce village. Personne ne s'était jamais rendu compte qu'il y avait un château là-bas. Enfin presque personne.
« Je viens de Suisse.
-Ce n'est pas étrange de changer de pays ?»
J'aurais adoré voyager mais je n'avais pas le droit à cause de ma couverture. Je n'avais pas quitté mon château depuis treize ans.
« Un peu mais c'est pas si différent. On s'habitue vite.
-Et tes parents te laissent partir sans problème ?
-Eh bien ils me manquent et je leur manque aussi mais on s'appelle tous les week end et c'est l'une des meilleures école. C'est une chance qu'ils m'aient acceptée. En plus c'est une expérience enrichissante.
-Tu as de la chance... Jamais on ne me laisserait partir dans un pays étranger pour des vacances alors pour des études...
-Tes parents sont stricts ?
-Oui nous pouvons le dire ainsi…
-Oh...
-C'est la première fois que je vais à l'école.
-Sérieux ?
-Oui. Jusque-ici j'étudiais de chez moi sur l'ordinateur ou avec des professeurs particuliers.
-Ça te fait pas bizarre ?
-Un peu, mais ce n’est pas pour me déplaire !»
Lili me sourit et se leva pour me serrer la mains.
« T'inquiète pas je serai là pour t'apprendre à survivre au lycée. »
Je ris.
« Merci beaucoup de cette proposition. »
Lili me proposa d'aller faire un tour et elle me fit visiter le lycée. J'avais un sens de l'orientation qui laissait à désirer alors je me concentrais pour retenir ne serait-ce que la moitié. Sans grand résultat...
Une fois l'heure arrivée nous nous mîmes dans la queue de la cantine. C'était très nouveau pour moi.
« Qu'attendons-nous ? demandais-je.
-Pour aller manger.
-Oh.
-Tu n'as jamais mangé dans une cantine je me trompe ?
-En effet. »
Lili rit. Nous nous retrouvâmes devant des plateaux et je dus en prendre un pour moi. Nous défilâmes devant la nourriture et je me rendis compte que Lili se servait elle-même. Personne ne vint me servir. Je devais donc me débrouiller seule. Je pris ce qui me faisait envie. C'est à dire une salade et une bouteille d'eau ainsi qu'un yaourt pour le dessert. Je voulais attraper le sucre mais il était trop haut et j'étais trop petite. J'allais renoncer et manger mon yaourt sans sucre quand un bras se tendit et me donna deux sachets. J'en pris un et remerciais le garçon qui m'avait aidée. Ensuite je suivais Lili à une table vide. La plupart des personnes se retournaient sur mon passage. Ma couverture avait-elle été révélée ? Je questionnais Lili inquiète :
« Pourquoi me regardent-ils ainsi ? Ai-je fais quelque chose de mal ?»
Lili rit de nouveau. Je l'amusais beaucoup visiblement. Cela m'irrita. Ce n'était pas ma faute si je n'avais pas l'habitude de cette vie en société. Néanmoins je n'en voulais pas à Lili me disant que j'aurais réagi de la même façon si les rôles avaient été inversés.
Lili ne répondit qu'un fois que nous fûmes assises.
« Ils te regardent parce que tu es magnifique.
-Eh bien... Je te remercie. »
Je sentais des regards me brûler. Je tournais la tête vers la droite où une dizaine de personnes me dévisageaient sans honte. Je me reconcentrais sur Lili. Je n'aimais pas du tout cet intérêt soudain pour ma personne. Dans mon château je devais faire des bêtises pour attirer l'attention de mes parents. Je me fis toute petite et cachais mon visage avec mes cheveux.
Lili me sourit et dit :
« Tu es trop mignonne. Pas besoin de te cacher.
-Est-ce qu’ils vont finir par se lasser ?
-Certains oui mais tu vas très vite devenir le centre de l'attention des garçons...dit Lili mystérieusement.
-Pourquoi ?
-Abrielle. Tu es canon ! Tous les garçons vont vouloir sortir avec toi. »
Sortir avec moi ? Je n'avais pas vraiment la tête à cela.
« Et je peux éviter cela comment ? demandais-je sérieusement. »
Lili me regarda interloquée.
« Pourquoi tu voudrais l'éviter ?
-Je n’apprécie pas vraiment être le centre de l'attention... Je ne comprends pas ce qu'ils me trouvent. Je suis habillée de la même manière que n’importe qui ici présent. »
J’avais choisi ma nouvelle garde-robe avec intérêt, après avoir passé des heures à me documenter. J’avais beau être excitée à l’idée d’être ici je savais bien que si je me faisais trop remarquer, mes parents allaient me ramener au château.
« Justement. Même habillée simplement tu dégages quelque chose. Tu ne comprends vraiment pas ?»
Je fis signe que non. Lili me sourit amusée.
« Awn tu es adorable. Même habillée simplement tu es plus canon que la moitié du lycée réunie. Tu es d'une beauté inquiétante.
-Inquiétante ?»
Je ne savais pas si je devais être vexée.
« Tu as une peau parfaite. Tes yeux sont... Wow. Je n'ai jamais vu un bleu aussi propre. Mais le plus flagrant ce sont tes cheveux. C'est naturel ?»
Je regardais mes mèches perdue. Qu'est-ce que mes cheveux avaient d'inquiétant ?
« Oui, pourquoi ?
-Ils sont presque blancs ! On dirait la Reine des Neiges.
-Qui ?»
Lili était cette fois vraiment surprise.
« Ne me dis pas que tu ne connais pas les Disney.
-Eh bien... »
Elle tapa sa tête avec sa main.
« Tu viens vraiment d'un trou paumé toi.
-Paumé ?»
Lili rit.
« Perdu. Inconnu.
-Oh. Oui, en effet... Est-ce si désespérant que cela ?
-Mais non ! T'en fais pas tu vas apprendre vite ! Je vais te donner des cours. On commence tout de suite. Ce soir on regarde la Reine des Neige !»
Ce fameux dessin animé n'était pas si mauvais. J'avais beaucoup aimé la petite sœur d'Elsa. Cette dernière je l'aimais beaucoup moins... J'étais déçue d'avoir été comparée à elle mais je dus avouer qu'il y avait un air de ressemblance.
Point de vue d'Abrielle : Noah finit par raccrocher et en se retournant me remarqua. Je me redressai l'interrogeant du regard. Noah secoua la tête doucement. « Ils ne l'ont pas encore trouvé mais ils y sont presque. » Je soupirais déçue avant de relever le menton. Je devais rester positive. J'avais confiance en Timéa et Martin. Ils allaient ramener leur chef et leur ami. Noah me pressa gentiment l'épaule. « Viens je vais te faire un thé. » Je fronçais les sourcils mais le suivais. Je ne m'imaginais pas boire un thé calmement alors qu’Alexy était encore introuvable cependant je suivais Noah. Peut-être qu'il avait besoin d'un petit moment de calme en cuisine. Il n'avait pas vraiment soufflé depuis la mort de Gaspard. Il avait dû me surveiller et pas une seconde je m'étais dit que lui aussi avait besoin de faire son deuil. Il avait perdu quelque chose ce jour-là. Quelque chose au fond de son cœur s'était arrêté. Il a
Je finis par me réveiller. Quelqu'un m'avait portée jusqu'à ma chambre et m'avait allongée sur mon lit. En m'entendant remuer mes amis et mes parents se rapprochèrent et me dévisagèrent inquiets.« Abrielle ? Tout va bien ?»Je me redressais et hochais la tête. Je me sentais bien. Mon corps était plus léger que d'habitude comme si je venais de me réveiller d'une longue nuit sans rêve.« Ai-je dormi longtemps ?-Non, à peine une demi-heure.-Tu nous as faits vraiment peur tu sais... »Je me tournais vers Noah me souvenant d'un coup de ce qu'il m'avait dit.« Noah. Tu as dit qu'on avait reçu un message. »J'attendais sa réponse suppliante. Je ne pouvais pas y croire. C'était trop beau. Je n’avais pas eu de chance avec Liam mais peut-être que cette fois…« Il
Je me réveillais en sursauts. Je regardais autour de moi paniquée avant de me rendre compte que j'étais dans la voiture. Je soufflais alors et m'enfonçais dans mon siège essayant tant bien que mal de calmer les battements de mon cœur. Mais en bougeant je sentis une douleur dans ma jambe et mon flanc. Noah me regarda inquiet mais je lui faisais signe que j'allais bien. Je me reconcentrais sur la vue qui me parvenait à travers la fenêtre essayant d'occuper mon esprit.Malgré mes dires Noah écarquilla grand les yeux :« Tu saignes ! »Je baissais les yeux et en effet mes vêtements étaient trempés de sang. Visiblement une balle avait dû frôler ma jambe et avait arraché de la peau sur son chemin. Rien de grave. Mon flanc quant à lui montrait un hématome imposant. Je saignais aussi d’autres endroits mais ce n’étaient que des
Quelque chose n’allait pas. Les hommes de Gaspard étaient bien trop nombreux. C'était une véritable armée alors que nous nous attendions à seulement une dizaine d'hommes. Les cobras étaient clairement en sous nombre et petit à petit nous fûmes encerclés. Noah se posta devant moi comme pour me protéger de son corps mais je le repoussais. Je me débrouillais mieux que lui. La colère ne m’aveuglait pas. Les cobras avaient formé un cercle près à se défendre en cas d'attaque.Soudain j'entendis une porte s'ouvrir et des pas se rapprocher. Je me tournais vers la source du bruit et les hommes de Gaspard se décalèrent afin de laisser passer leur maître. Ce dernier me trouva du regard en l'espace de quelques secondes et me sourit de façon machiavélique. Tout on corps eut la chair de poule. Je l’avais reconnu avant même de le voir.« Abrielle. Quel plaisir de te revoir. Je savais bien que nos chemins allaient se croiser de nouveau mais je ne t'attendais pas de sitôt. »Tout le monde s
Cindy avait perdu. Mes parents étant au courant ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne se fasse emmener et elle le savait. Je me disais qu’elle m’avouait tout pour pouvoir contrecarrer les plans de Gaspard jusqu’au bout mais j’avais quand même un sentiment étrange.Après avoir échangé des adieux polis avec Cindy, nous sortîmes du bureau. Devant ce dernier Noah ainsi que de nombreux cobras nous attendaient. Mon meilleur ami se redressa en entendant les portes s'ouvrir. Timéa fut la première à nous questionner sur ce qu'il s'était passé à l'intérieur.« Alors ? demanda-t-elle curieuse. »Alexy m'attrapa par le poignet avec le moins de doigts possibles et me tira loin du groupe quelques instants.« Qu’en penses-tu ? me demanda-t-il. »Je réfléchissais quelques i
Nous trouvâmes une voiture sans chauffeur et reprîmes notre route. Je m’endormis bien vite en me répétant les mots d’Alexy dans la tête. Mais je pensais aussi à d’autres mots. Je ne suis pas Liam. Il ne savait pas à quel point j’en souffrais. Je n’avais pas pensé une seconde que les personnes pouvaient ressentir d’autres envies sexuelles ou romantiques que l’envie d’être en couple avec quelqu’un et je me sentis bien naïve. De plus le timing pouvait paraitre étrange mais après tout Alexy avait l’habitude d’une vie aussi mouvementée. Il avait raison. Mon attention était vraiment détournée. Je croisais le regard d’Alexy dans le rétro viseur et le détournais aussi vite que possible. Tu es si belle. Il mit de la musique pour combler le silence et je me battais pour me concentrer dessus et ne pas laisser mes pensées divaguer. Je finis par briser le silence. Nous parlâmes de notre plan pour aller voir Cindy et évidement nous nous mîmes d’accord que nous devions êt
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