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Penulis: Plume d'Emma
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-03 20:35:43

MAISON XUAN

°

La famille Xuan était présente à table, sauf les deux fils de M. Xuan. Tyson lançait des regards furtifs à Catherine, qui fronçait les sourcils de temps en temps.

— Maxwell, c’est ce qui se passe chez toi tous les jours ? Ton fils aîné n’est pas rentré depuis, et maintenant Anderson est introuvable ! s’écria grand-père Paul après un moment de silence.

— Père, ce n’est pas ça... Xavier est toujours occupé avec le travail, mais il passe du temps avec nous, tout comme Anderson.

— Alors, où sont-ils !? Il frappa sur la table, faisant sursauter Catherine et Mme Xuan.

— Chéri, calme-toi, s’il te plaît, dit grand-mère Daisy en lui prenant la main.

— Non ! Ce n’est pas ainsi qu’une famille doit être ! Nous devrions être unis ! Il pointa du doigt Maxwell en le fixant.

La porte d’entrée s’ouvrit et Anderson entra, se dirigeant directement vers la salle à manger.

— Oh, fils ! Tu es rentré ! s’exclama Mme Xuan en souriant.

— Bonsoir tout le monde, dit-il en s’avançant vers Catherine, qui lui sourit chaleureusement. Il l’embrassa sur le front.

— Enfin, l’un de vous a montré le bout de son nez. Anderson, où est ton frère ? demanda grand-père Paul.

— Grand-père, je n’ai aucune idée de l’endroit où il se trouve… J’ai essayé de l’appeler, mais… il ne répond pas à mes appels, dit-il en s’asseyant à côté de Catherine, qui lui servait de la nourriture.

— C’est absolument—

— Père, s’il te plaît ! Mon fils est parti de la maison depuis plus d’une journée sans donner de nouvelles, c’est inhabituel… Peut-être que quelque chose est arrivé à mon bébé ! s’inquiéta Mme Xuan.

— Maman, je suis sûr qu’il va bien, dit Anderson calmement.

Grand-père Paul se leva en toussotant et partit en silence, suivi de grand-mère Daisy.

— Je suis sûr qu’il reviendra bientôt, peut-être qu’il est pris quelque part… avec le travail, tenta de détendre l’atmosphère Catherine, et cela sembla fonctionner, car Mme Xuan hocha la tête et lui sourit.

— Oui, mon ange, notre fils va bien où qu’il soit, et il reviendra vers nous, sourit M. Xuan. Elle le regarda une dernière fois avant de se lever et de monter à l’étage.

— Passez une bonne soirée tous les deux, dit M. Xuan en se levant à son tour pour suivre sa femme.

— Nous devrions aussi aller nous coucher, il se fait tard, dit Anderson.

— Mais tu n’as même pas touché à ta nourriture, répliqua Catherine en le regardant.

— J’ai perdu mon appétit, alors, on y va ? Il se leva.

— Euh, d’accord, répondit-elle en se levant. Ils se prirent la main et montèrent ensemble à leur chambre.

Une fois dans leur chambre, ils se changèrent en pyjama.

— Tu crois qu’il est vraiment arrivé quelque chose à ton frère ? demanda Catherine en attachant ses cheveux devant le miroir.

— Pas vraiment, mais en le connaissant, s’il y a quelque chose qui le tracasse, il prend de la distance pour y réfléchir. Ce n’est pas du genre à se confier à qui que ce soit. Peut-être que quelque chose s’est passé et qu’il a besoin de décompresser. Ça arrive tout le temps… Je ne comprends pas pourquoi aucun d’eux ne s’y habitue, répondit-il en s’allongeant sur le lit et en la regardant dans le miroir.

— J’aimerais vraiment rencontrer ce frère à toi, il a l’air d’être un personnage intéressant, dit-elle en appliquant de la lotion sur ses mains avant de le regarder.

— Désolé pour tout ça, ma famille est juste…

— Les familles se disputent tout le temps, aucune famille n’est parfaite, alors ça va, sourit-elle.

— Viens ici, dit-il en souriant. Elle s’approcha de lui et il la tira sur lui.

— Je t’aime, murmura-t-il en l’embrassant. Elle éclata de rire.

— Je t’aime aussi, mon mari, dit-elle en l’embrassant sur les lèvres.

— Encore, s’il te plaît, dit-il en lui caressant les fesses.

Catherine gémit et rit à la fois.

— Ferme-la et va dormir, dit-elle en se levant d’un coup et en se jetant sur le côté du lit.

— Allez ! Se plaignit-il.

— Tu es toujours en mauvaise posture, mon pote, pour ne pas avoir répondu à mes appels dans la journée, donc non, répondit-elle avec un sourire en coin.

— Mais j’ai dit… bon, d’accord, s’il te plaît, murmura-t-il en la tenant. Je vais y aller doucement.

— Hmm, toujours non, secoua-t-elle la tête.

— Juste un petit peu, seulement le bout, deux essais, c’est tout, dit-il en lui tenant la joue et en l’embrassant dans le cou.

— Anderson… murmura-t-elle.

— Oui, mon amour ? Qu’est-ce qu’il y a ? Hmm ? Il lui prit les mains et les plaça contre le lit, avant de l’embrasser dans le cou, descendant doucement et la couvrant de marques.

MORTUUAIRE CHRISTIAN

*

— Hé !! cria l’homme en apercevant une silhouette près de la fenêtre.

Jasmine n’eut d’autre choix que de sauter par la fenêtre et, dans le processus, elle se tordit la cheville. La douleur était atroce, mais elle n’avait pas le temps de la soigner. Elle se mit rapidement un masque pour couvrir son visage, attrapa son sac et se traîna jusqu’à la clôture.

L’homme se précipita vers la fenêtre et vit la silhouette qui rampait sous la clôture. Il sauta par la fenêtre et courut à sa suite.

— Hé toi ! Arrête-toi ! cria l’homme. Jasmine entendit sa voix derrière elle et se hâta de ramper plus vite. La clôture lui coupa violemment le bras, mais ce n’était là que la moindre de ses préoccupations.

Elle réussit à sortir, mais l’homme était plus proche. Elle se leva et se mit à courir, oubliant sa cheville tordue.

L’homme s’arrêta près de la clôture et la regarda s’éloigner, courant comme si sa vie en dépendait.

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