Chantelle avait passé la nuit entière à lutter contre une fièvre brûlante. Ses draps étaient humides de sueur et chaque mouvement lui arrachait un frisson douloureux. Au matin, ses muscles étaient lourds, sa respiration lente, et ses paupières si pesantes qu’elle avait du mal à garder les yeux ouverts.Elle essaya de se redresser, posa un pied au sol… mais ses jambes fléchirent aussitôt. Elle retomba, haletante, le cœur battant trop vite pour un si petit effort.— Je me sens… si mal… Je ne pourrai pas aller travailler dans cet état, murmura-t-elle, presque inaudible.Avec un geste tremblant, elle chercha son téléphone sur la table de chevet. Ses doigts glissèrent dessus plusieurs fois avant qu’elle ne parvienne à le saisir. Elle tapa un mail court à l’entreprise, demandant un congé maladie.Une fois envoyé, elle laissa retomber le téléphone, puis tira la couverture par-dessus sa tête.— J’espère que… tu seras heureux en me voyant comme ça… Je ne sais même pas pourquoi… tu me fais ça,
Il la guida lentement vers le siège passager, s’assurant qu’elle s’installe confortablement, puis, il contourna la voiture, monta au volant et démarra, laissant la voiture avancer doucement sur la route sombre. Le moteur ronronnait calmement tandis que les phares éclairaient timidement le chemin devant eux.De temps à autre, il jetait un regard inquiet vers Chantelle, remarquait ses doigts crispés sur son sac, son visage pâle et les gouttes d’eau qui perlaient sur ses cheveux encore humides.— Alors, que faisiez-vous seule dans cette rue si désertée à cette heure ? demanda-t-il d’une voix basse mais ferme, cherchant à comprendre sans la brusquer.Chantelle, le regard toujours fixé sur la vitre embuée, répondit d’une voix tremblante, presque un murmure :—Je suis venue apporter un document à mon patron… Il m’a demandé de venir ce soir. Le jeune homme secoua la tête, un mélange de colère et d’inquiétude traversant ses traits.— Votre patron ? Une personne raisonnable ne demanderait jam
Chantelle venait de finir son bain, ses muscles fatigués se détendant doucement alors qu'elle s'étirait lentement, ses pieds effleurant le sol froid. Elle avançait avec lenteur dans son petit appartement, ses gestes lourds de fatigue. Arrivée au salon, elle posa ses mains sur la table, attrapa son téléphone et l'alluma.Son regard se posa immédiatement sur une notification qui attira son attention. Elle ouvrit le message avec un froncement de sourcils, surprise de découvrir le contenu :« Tu vois le document que je t'ai envoyé hier ? Tu me l'apportes à cette adresse ce soir. C'est urgent. »Elle resta figée un instant, incrédule.— Quoi ? Ce n’est pas possible... On vient juste de se séparer, murmura-t-elle, le ton chargé de frustration.Un mélange d’agacement et de colère monta en elle.— Comment peut-il demander un document à une heure pareille ? Et en plus, à cette adresse, c’est beaucoup trop loin !Les mots brûlaient sa gorge.— Non, monsieur Wilkerson ne peut pas me faire ça… Pa
Dans le salon, Alex était affalé sur son canapé, un verre à la main, l’air tranquille. Il releva les yeux en l’entendant arriver.— Hé, Mégane… Ça fait un bail, tu sais. Tu m’as manqué.Mais elle ne lui laissa pas finir. Sans un mot, elle le dépassa, la mâchoire serrée, et se dirigea tout droit vers la cave. Quelques secondes plus tard, elle en ressortit avec une bouteille d’alcool, qu’elle serrait comme si c’était la seule chose capable de la tenir debout.Alex se redressa, intrigué :— Eh ! Qu’est-ce qui ne va pas ?— Qu’est-ce qui ne va pas ? Tu as l’air… brisée.Elle leva les yeux, la voix cassée :— Laisse-moi juste boire, Alex. S’il te plaît. Je ne suis pas d’humeur à parler.Il s’approcha doucement, la fixant avec inquiétude.— Juste un instant, dis-moi ce qui t’a mise dans cet état.Elle eut un petit rire sans joie, amer, en levant les yeux vers lui :— Qui d’autre… si ce n’est pas ce foutu Collen ?Alex arqua un sourcil, croisant les bras :— Dis-moi… ça ne s’est pas passé co
Elle se tenait devant lui, presque nue, seulement vêtue d’une lingerie fine choisie avec soin par sa mère. Ses seins, exposés sans pudeur, se soulevaient légèrement à chaque respiration, les tétons durcis trahissant son excitation.Collen resta figé un instant, surpris par la scène. Sa gorge se noua et il ravala lentement sa salive avant de détourner les yeux vers le mur, cherchant à se protéger de cette vision qui le mettait mal à l’aise.— Tu ne penses pas que ce soit un peu tôt pour ça ? demanda-t-il d’une voix froide, presque détachée.Mégane avança d’un pas, ses hanches ondulant légèrement, un sourire séducteur accroché aux lèvres. — Non, mon chéri… c’est le bon moment. Laisse-moi prendre soin de toi… et te montrer une autre facette de moi, souffla-t-elle en glissant un doigt dans sa bouche avant de le retirer sensuellement.Elle franchit encore un pas, réduisant la distance qui les séparait, et se pencha légèrement vers lui. — Je sais que tu as envie de les toucher… Allez, vas-
À la fin de la journée, Chantelle referma doucement son ordinateur portable, rangea ses dossiers dans un coin bien ordonné de son bureau, puis attrapa son sac. Elle poussa un léger soupir, heureuse de mettre un terme à cette journée de travail.En ouvrant la porte, elle tomba nez à nez avec Collen. Il venait dans sa direction.Elle lui adressa un sourire professionnel, poli mais distant.— Ma journée est finie, à demain, monsieur Wilkerson.Collen ne répondit pas. Il passa à côté d’elle, la dépassant d’un pas mesuré mais ferme.Chantelle remarqua qu’il se dirigeait aussi vers la sortie. Elle n’avait pas envie qu’ils prennent l’ascenseur ensemble, alors elle ralentit volontairement ses pas, observant distraitement le plancher pour paraître occupée.Collen avait déjà atteint l’ascenseur. La porte métallique était grande ouverte, les voyants clignotant doucement. Quand elle arriva enfin, elle s’arrêta net, restant à l’extérieur.— L’ascenseur ne t’attendra pas longtemps, dit Collen d’un