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Chapitre 411

Author: Adeola
Au moment où Sébastien a disparu au bout de la rue, un silence écrasant est tombé sur moi, brisé seulement par le rythme irrégulier de ma respiration.

Mes doigts ont tremblé le long de mon corps, tout mon être s’est figé comme si bouger rendrait le moment réel, comme si accepter qu’il avait été là — juste là — solidifierait le cauchemar.

La partie obstinée de moi, celle qui n’abandonne jamais sans se battre, a envisagé de courir après lui pour récupérer ce qu’il m’avait volé. Mais cette partie a été submergée par une autre, restée endormie depuis trois ans.

Celle qui savait que je ne pourrais jamais gagner un combat lorsqu’il s’agissait de ma famille. J’ai fermé les yeux et j’ai expiré lentement par le nez, tentant de faire passer la panique étouffante.

Mon esprit me hurlait de bouger, de rentrer, de verrouiller la porte et de fuir cette réalité cauchemardesque. Mais mon corps est resté figé alors que je regardais mes pieds, là où mes affaires étaient éparpillées partout.

Un sangl
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