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Chapitre 5

Flash back

Il faisait un froid de malade et je grelottais en marchant au bord du goudron et cela pendant de longue minutes.Il faisait aussi tard mais je ne voulais pas rentrer chez moi par peur de voir mes frères et sœurs entrain de mourir de faim sous mes yeux.

A ce moment j'en voulais tellement à mon père de nous avoir abonnés mais j'attends juste le jour où il reviendra se pointer devant nous...

Fatiguer de marché, je me suis assise devant un magasin déjà fermé qui faisait face au goudron,les véhicules,les moto ne circulaient plus beaucoup vu l'heur qu'il faisait.

Je commençais même à dormir quand je sentais que quelqu'un me tapotta l'épaule et quand j'ai vue deux mecs en face de moi,j'ai paniqué et je me suis levé à la vitesse de l'éclair, j'ai voulus m'enfuir mais l'un m'a tiré par le bras et me plaqua au mur après m'avoir donné une belle gifle pour que je reste zen .

---donne nous tout ce que tu as....Disait celui qui me tenait pendant que je tremblais.

--- je...j'ai rien du tout wallah, laisser moi partir.

--- ok mais t'as autre chose de plus précieux.

Il disait ça en détachant mon pagne mais je lui ai mordue et quand j'ai voulus m'enfuir à nouveau ils me rattrapa puis commença à me frapper sauvagement mais quelques minutes après, les fars d'une voiture venait vers nous donc ils sont vite parties me laissant par terre.

Le propriétaire de la voiture se gara avant de sortir et de venir m'aidé à me relever alors que j'avais mal partout, c'était une femme.

--- ils ne t'ont pas ratés ces idiots.

Elle m'emmena dans sa voiture puis...

--- tu t'appelles comment ?

--- Zei...Zeinab.

--- tu fais quoi dehors à cette heure c'est dangereux surtout pour une fille.

Et toi tu fais t'es pas une fille? C'est la question que je voulais poser mais c'est resté dans ma tête et je ne sais pas pourquoi mais j'ai ouvers ma grosse bouche là pour raconter le pourquoi je suis dehors.

Elle me regarda bizarrement avant de prendre le petit bloc note qui était près d'elle et un stylo, elle à écrit quelque chose sur un bout de papier  avant de me le donner.

--- demain tu viens à cette adresse okay?

--- heu...pourquoi ?

--- tu veux pas travailler ?

--- bien sûr mais j'ai...

--- viens demain, c'est l'adresse de ma maison.

--- d'accord j'ai compris et merci.

Je l'ai expliquée là où j'habite et elle m'a déposer.

Le lendemain je me suis rendue chez elle toute contente pensant que je vais enfin avoir un bon travail mais c'était tout le contraire de ce que je pensais puisque la femme qui m'avait sauver hier possède une maison close et elle voulait que je travaille pour elle.

J'étais furieuse contre elle mais en pensant à ma situation j'ai finis par accepter ce travail indigne et le même jour où je suis partis chez elle,c'est ce même jour que j'ai commencé ce haram (interdit).

J'étais assise dans une très grande chambre habillée comme un déchet et j'attendais mon client qui était je ne sais qui, j'étais plus que nerveuse ce jour là puisque c'était ma première fois...

Plusieurs minutes sont passées avant que le connard que j'attendais se montre. Dès que je l'ai vue j'ai commencé à trembler....

--- ça va?...Avait-il dit mais je voulais juste le tuer.

J'ai commencé à pleurer comme l'idiote que je suis et l'autre qui me regardait ne comprenait rien donc il est venu s'asseoir prêt de moi mais je me suis levé.

--- toi é...écoute moi très bien,je te donne pas mon corps parceque je veux t'as compris? Je le fais juste parceque...

Le reste de la phrase est rester dans ma bouche ,j'ai commencé à me déshabiller vite fait pour mettre fin à tout ça, me coucher et attaché mes yeux....Dieu pardonne moi pour ce que je vais faire.

--- TU TE DÉPÊCHE.

--- eh eh tu ne me cris pas dessus t'as compris ? Moi je ne te force pas et je ne t'ai pas appelé aussi.

--- pour l'amour de Dieu fais ce qui t'emmène ici.

(....)

Plusieurs heures après...

--- pourquoi tu fais ce travail ?

La douleur que j'avais entre les jambes m'empêchais d'ouvrir la bouche,je pleurais en silence...je me dégoûte moi même.

--- et c'est quoi ton vrai prénom? Parceque je sais que ce travail que vous faites ne vous permet pas de donner vos vrais prénoms.

--- fiche moi la paix t'as compris ?

--- je ne te ficherais pas la paix, tu viens de me donner ton innocence à un inconnu que tu ne connais même pas le nom sans même hésitation et...

--- ce que je fais c'est pas ton...ton problème,je fais de mon corps ce que je veux et si tu veux savoir c'est ZEINAB MAINTENANT NE ME PARLE PAS ET DÉGAGE.

--- enchantée Zeinab moi c'est Kassim.

Il disait ça en souriant.

--- je ne t'ai pas demandé ton sale non bizarre là.

--- bon je te propose un marché.

Je le regarde qui est assise sur le fauteuil sans comprendre de quoi il voulait parler.

--- quoi?

--- tu deviens ma pute personnelle et tu auras tout ce que tu veux mais c'est seulement avec moi et uniquement moi que tu auras des rapports sexuels.

--- t'es vraiment malade toi,c'est la dernière fois que tu me vois imbécile.

Il me regarde cette fois avec le visage sévère.

--- tu m'insultes encore et je te casse la gueule tout de suite t'as compris ? Ça va pas non?

J'ai rigolé malgré que j'ai mal mais il s'appuie sur chaque mot en disant...

--- tu me réponds.

Et là j'ai vraiment eu peur hein donc j'ai dis oui.

--- voilà c'est bien, maintenant tu acceptes ou pas ?

--- t'es vraiment sérieux ? J'aurais tout ce que je veux?

--- absolument tout mais à part le sexe ny'aura rien entre nous,pas d'amour.

--- laisse moi rire d'abord, tu penses je serais bête pour tomber amoureuse de toi?

--- personne ne résiste à mon charme mais malheureusement que je m'en fou, tout ce qui m'intéresse c'est la baise.

--- tu m'as demandé aussi ce qui m'intéresse ? Tu vois déjà comment je suis une bombe donc peut être que ça sera toi.

Et c'est comme ça que j'ai commencé à coucher avec Kassim et uniquement lui et lui aussi bizarrement je ne le voyais avec personne.

Au début j'étais toujours accompagné par l'un de ses gardes jours et nuits pour qu'ils me surveillent mais vu que je fréquentais pas des hommes il à arrêter.

[Fin du Flash back]

Me voilà devant l'entreprise de Kass, je gars ma voiture au parking puis descend et entre à l'intérieur où je prends l'ascenseur pour me rendre dans son bureau.

Sa secrétaire me sourit largement quand elle me voit vu qu'elle me connait. On se salue puis j'entre dans le bureau de Kassim qui a la tête dans ses dossiers.

Zeinab : bonjour.

Il lève la tête et sourit aussi,il se lève donc pour venir vers moi mais je le repousse et il fronce les sourcils.

Zeinab : je ne suis pas là pour ça assis toi.

Kassim : Zeina tu me fais peur, t'es pas comme ça.

En m'asseyant...

Zeinab : c'est peut-être à cause de la grossesse que j'ai changé d'humeur.

Kassim : tu...non attends tu parles de quelle grossesse?

Zeinab : Kass je t'ai dis de t'assoir.

Il le fait.

Kassim : réponds moi vite quelle grossesse ?

Zeinab : j'étais à l'hôpital ce matin et paraît que je suis enceinte.

Kassim : QUOII? Zeina tu blagues n'est-ce pas ?

Je souris nerveusement.

Zeinab : quand tu prenais du plaisir entre mes jambes tu pensais pas à autre chose,je couche qu'avec toi donc nous savons tout les deux que cet enfant est de toi.

Kassim : t'etais pas sous contraception?

Zeinab : non mais je prenais des pilules.

Kassim : alors comment t'es tombée enceinte?

Zeinab : au fait j'ai arrêté de les prendre...

Kassim : parDON?

Zeinab : toi tu ne portes pas de préservatif quand tu couches avec moi donc tu penses que je vais me pourrir l'intérieur aussi ?

Kassim : non mais Zeinab qu'est qui...

Zeinab :...je te disais tout le temps de mettre un préservatif mais tu refuserais non? tu me disais que quand on met un sachet sur la langue pour goûter le sucre, on ne sens rien, ni le goût ni rien et que cela est comparable à quand on met le préservatif...

Kassim : c'est pas possible ooh mon Dieu.

Il se lève et commence à faire des allers et retours interminables donc je me lève à mon tour.

Zeinab : tu sais quoi? Ne t'inquiète surtout pas puisque je vais avorter.

Il arrête subitement ce qu'il faisait.

Kassim : t'es sérieuse là ?

Zeinab : depuis que t'es né t'as vue ce sérieux sur mon visage ?

Kassim : Zeinab tu sais que j'aime pas l'impolitesse donc tu me parles bien et tu vas pas avorter,t'es malade ou quoi? Ça va pas ?

Zeinab : je vais avorter,tu veux que je dise quoi à ma mère hein? Tu veux que je dise que c'est un bat...

Kassim : PUTAIN TA GUEULE,ne dis jamais ça !

Je me calme aussitôt et le silence reprend sa place mais moi j'aime pas ça...

Zeinab : si tu veux pas que j'avorte alors marie moi sinon j'avorte, je ne blague même pas avec toi aujourd'hui.

Kassim : Écoute Zeinab, je...je ne suis pas prêt pour...

Zeinab : tu n'es pas prêt pour quoi ? T'as l'argent et tout donc c'est pas un problème.

Kassim : c'est pas seulement pour l'argent qu'on doit être prêt et en plus notre relation n'est basé que sur le sexe,depuis le début on était d'accord sur ça.

Zeinab : oui t'as raison, bonne journée je m'en vais.

Je me lève et me dirige vers la sortie mais il me rattrape.

Zeinab : lâche moi.

Kassim : tout sauf avorté je te préviens.

Je quitte de son emprise et en sortant de son bureau je me bouscule avec une femme mais je m'en fiche de qui ça peut être.

**********

Pdv de l'auteur.

--- Cheick Aziz !

Avait dit Kassim qui venait d'entrer dans le bureau de son ami mais ce dernier répond sans lever la tête.

Cheick : c'est quoi cette manie de m'appeler aujourd'hui ? Tu sais que je déteste qu'on m'appelle comme ça au bureau.

En refermant la porte...

Kassim : je m'en fou,je t'appelle comme je veux et tes ordres tu peux les garder pour ceux qui ont peur de toi.

Il dépose cette fois son stylo et croise ses bras après être posé de tout son corps sur son fauteuil.

Cheick : ça fait pas trop longtemps j'ai vue ton plan cul sortir de ton bureau c'était pour quoi encore ? De l'argent?

Kassim s'asseya sur le fauteuil qui faisait face à Cheick.

Kassim : arrête de l'appeler comme ça, Zeinab n'est pas matérialiste.

Cheick : ne me dis pas que tu tombes amoureuse de cette fille.

Kassim : pff je ne sais pas,elle est venue me dire qu'elle est enceinte.

Cheick : de qui d'abord ?

Kassim : te fous pas de moi Aziz  tu sais bien qu'elle ne couche qu'avec moi.

Cheick : et comment tu le sais ?

Kassim : je paie quelqu'un qui la suis jour  et nuit mais elle ne le sait pas et je t'ai aussi dis que sa première fois  c'était avec moi.

Cheick : Kass tu ne peux pas le savoir,il se peut qu'elle te connaissait déjà depuis longtemps et puis elle à refait son hymen pour te piéger et avoir ta confiance, mon ami les femmes sont prêtes à tout pour avoir ce qu'elles veulent.

Kassim : tu sais que t'as raté ton travail ?

Cheick: je comprends pas là.

Kassim : fallais être un écrivain.

Cheick: et je peux savoir pourquoi ?

Kassim : ce que tu viens d'imaginer là, que Zeinab à tout planifier patata patati.

Cheick : je dis juste la vérité. Elle t'aime ?

Kassim : du genre?

Cheick : Amour pas sexe.

Kassim : je ne sais pas .

Cheick: et toi?

Kassim: Aziz je ne sais pas.

Cheick : voilà y'a juste le sexe qui vous unies mon ami puisque tu sais bien que l'amour n'existe pas mais c'est le pouvoir du plus fort qui domine dans ce monde,si t'as l'argent tu peux avoir toute les femmes que tu veux sous tes pieds et elles feront tout ce qui tu voudras comme tes esclaves,elle seront tes soumises.

Kassim : je ne suis pas comme toi Aziz, j'ai un coeur qui peut aimer.

Cheick : nous sommes les mêmes mais tu peux seulement dire que je suis un peu pire que toi.

Kassim : et si je tombe amoureux un jour où est le blême ?

Cheick : je ne sais pas et en passant félicitation tu seras bientôt papa.

Kassim : idiot.

Cheick : au fait t'es en contact avec son amie là ?

Kassim : Assia?

Cheick : monsieur se rappelle même de son prénom.

Kassim : elle te manque?

Cheick : beaucoup trop,cette garce m'a gifler.

Kassim : toi quelqu'un te gifler ?

Il éclate de rire sous le regard assassin de son ami.

Cheick : réponds moi au lieu de rire comme un malade.

Kassim : non j'ai pas son numéro.

Cheick : hum okay,en tout cas je veux vraiment la revoir pour lui montré qu'on ne gifle pas n'importe qui, si elle recroise mon chemin elle va souffrir le martyr.

Kassim : mdrr c'est pas comme si tu vas lui tuer,enfin bref Yasmine a quoi ? Hier j'ai essayé de la joindre au téléphone mais j'ai pas pus et elle revient quand ?

Cheick : ne t'approche surtout pas de ma sœur.

Kassim : tout comme toi je la protège c'est aussi ma soeur donc ne pense pas que j'attends quelque chose venant d'elle. Je te rappelle que je ne suis pas comme toi qui saute sur tout ce qui bouge.

Elle lève les yeux au ciel.

Cheick : pff ouai c'est ça.

Kassim : je me trompe ?

Cheikh : peut-être.

Kassim : tu protèges ta sœur mais tu brises ceux des autres,Aziz c'est pas comme ça que ça marche.

Cheick : Yasmine est différente, elle n'est pas comme eux.

Kassim : en plus ce que tu fais là je pense que c'est pas bon, elle est grande donc elle a le droit de faire ce qu'elle veut mais c'est le contraire qu'elle fait, elle fait ce que toi tu veux.

Cheick : Kass tu sais tout ce qu'elle à vécu donc je veux pas que ça se reproduise, je ne suis pas seulement son frère mais je joue aussi le rôle du père.

**********

[Trois mois plus tard]

Assia Dicko

Ces dernier temps j'aime pas trop travailler.

Je ne sais pas si c'est parceque tout va un peu bien maintenant dans ma famille mais je peux faire même plusieurs jours sans me rendre à la gare. Je me limite qu'à faire le linge de certains personnes dans le quartier même si c'est épuisant, ça me casse le dos mais bon,je suis habitué.

Ma mère est au marché depuis ce matin et mon père aussi est sortit mais jusqu'à là il m'a toujours pas dit ce qu'il fait comme travail, j'avais aussi demandé ma mère mais elle m'a dit que papa ne lui à rien dit.

Zeinab est à son troisième mois de grossesse parceque je lui ai dit de ne pas avorter sinon elle allait le faire. Elle m'a aussi dit que c'est Kassim l'ami de ce connard de Cheick qui voulait me tuer qui est le père de son bébé. Elle n'a rien dit à sa mère, si elle a quelque chose à donner à sa mère, elle me donne la chose pour que je la remettes et souvent sa mère me demande ce qui l'empêche de venir chez elle mais je dis rien.

Je suis assise sous l'ombre du manguier de la cour avec les quelques voisines de la maison et nous jouons au Lido mais cela fait plus de 20 minutes,j'ai l'impression que quelque chose est bloqué dans mon coeur et je respire pas normalement.

Je me lève rapidement sous le regard surpris des autres puisque y'a peut de temps je rigolais comme une folle,je cours vers l'intérieur de la maison où je remplis un gros gobelet d'eau et je boit tout le contenu mais je commence à transpirer comme pas possible donc je ressors et pars m'asseoir sur la natte près des autres.

--- Assia qu'est ce que t'as ?

Demande l'une d'elles.

Assia : je ne sais pas mais je me sens bizarre.

Une autre s'apprêtait à parler mais un monsieur qui venait vers nous coupa sa parole en nous saluant, nous répondons en choeur.

--- je cherche la femme de Broulaye Dicko,on m'a dit qu'elle habite ici.

Assia : elle est sortit mais je suis sa fille,qu'est ce qui y'a ?

Mon coeur bat la chamade mais je sais pas pour quelle raison.

--- ah je vois,ton père travail avec nous mais il vient de faire une crise...

--- quoii ??

--- oui nous l'avons emmené à l'hôpital le plus proche...viens je t'accompagne.

Je porte vite mes sandales en tremblant et suis le monsieur,nous prenons le bus appelé chez nous SOTRAMA(société  de transport du Mali) au bord du goudron pour partir à l'hôpital.

Avant d'arriver à l'hôpital le monsieur me disait que mon père,lui ainsi que d'autres personnes transportent du sable et des briques à des kilomètres et avec de la brouette en plus et que c'est en revenant qu'il à fait la crise sur la route...Je comprends maintenant pourquoi il voulait rien me dire.

--- apprenti on descend ici.

L'apprenti tape et le chauffeur arrête le bus, c'est comme ça chez nous daih.

Il paye puis nous descendons et après plusieurs minutes de marche nous arrivons enfin à l'hôpital où se trouve mon père. A l'intérieur certains patients sont couchés par terre et c'est vraiment horrible...

Le monsieur avec qui je suis venue me dit de m'assoir sur le banc et je le fais malgré mon inquiétude et il s'en va quelque part mais peu de temps après il revient avec un homme qui doit être le docteur. Il me dit de le suivre dans son  bureau et je le fais.

Le docteur : vous êtes la fille du patient c'est ça ?

Assia: oui.

Le docteur : vous savez déjà que votre père est gravement malade n'est-ce pas ?

Assia : oui.

Le docteur : et qu'il doit subir une opération chirurgicale.

Assia : oui.

Le docteur : bien...

Tout ce que je disais c'était oui ou non aux questions du docteur puis après...

Le docteur : nous l'avons mit dans un coma artificiel pour....

Assia : oui.

Il me regarde bizarrement alors que mes larmes ne faisaient que couler et d'ailleurs qu'est-ce que je dois dire à part oui? Mon père va bientôt mourir je le sens.

Le docteur : mademoiselle vous allez bien ?

Assia : vous avez déjà vue quelqu'un qui va bien pleurer ? Snif...mon père va mourir.

Je sors calmement en larmes et je retourne à la maison à pied sous ce soleil ardent puisque j'ai pas de monais pour prendre le bus à plus forte raison un taxi.

Quand j'ai mis ma mère au courant elle était plus que inquiète donc elle est partit à l'hôpital me laissant seule à cogiter à la maison jusqu'à ce qu'une idée m'est venue en tête.

J'ai sauté en me levant pour partir chez elle,c'était vers le crépuscule donc elle doit déjà être chez elle.

--- bonsoir!

J'avais dis à sa mère qui était la seule dans la cour de la maison.

--- bonsoir comment vas tu?

Assia : bien Alhamdoulila, Sally est là ?

--- oui elle est à l'intérieur.

Je suis entré et Sally regardait la télé, je me demande depuis quand elle a une télé chez elle même .

Sally : eeeh Assia tu fais quoi ici aujourd'hui ?

Assia : j'ai besoin de toi.

Sally : ah je vois,c'est quoi le problème ?

Assia : tu peux me donner l'adresse de ce monsieur dont tu me parlais l'autre jour ?

Elle me scrute un moment.

Sally : t'es vraiment sérieuse là Assia?

Assia : plus que sérieuse, t'as pas dis qu'il aide les gens?

Sally : oui mais...

Assia : dépêche toi de me le donner  s'il te plaît...

*********

Pdv de l'auteur

Son amie lui avait donner l'adresse qu'elle cherchait donc elle avait décider de se rendre au lieu de travail de ce fameux monsieur Bathilly.

--- pourvu qu'il accepte de m'aider.

Elle disait cela au fond d'elle.

Le lendemain elle avait suivi l'adresse mais comme elle ne savait pas comment utiliser l'ascenseur elle avait utilisé les escaliers pour se rendre au bureau de celui qu'elle voulait voir et contrairement à Sally elle était chanceuse vu qu'elle n'avait pas eu de problèmes à trouvé le lieu.

Elle était maintenant devant la secrétaire qui la regardait de la tête au pied mais elle ne s'occupa pas de cela puis disa qu'elle voulait voir son patron.

--- vous avez prit rendez-vous avec lui?

Assia : non.

--- oh là je suis désolé mais...

Assia : s'il vous plaît madame je vous en supplie, j'ai vraiment besoin de lui.

--- bon d'accord,je vais voir ce que je pourrais faire pour vous.

Elle est entré dans le bureau de son patron et expliqua la situation à ce dernier et comme il n'avait rien à faire il accepta et Assia remercia sincèrement la secrétaire avant d'entrer.

Assia : bon...bonjour...

Le monsieur dans son fauteuil faisait dos à Assia donc quand il s'est retourné

---- bon...

Il cligna les yeux tandis que Assia le regardait les yeux grand ouvert.

---attends je rêve ou c'est vraiment la folle qui m'a gifler ?

Assia commençait à trembler et elle sorta en courant mais Aziz prit son téléphone fixe et appela la sécurité pour qu'on ne la laisse pas Assia sortir.

Assia: lâchez moi, j'ai rien volé à ce que je sache.

Quelques minutes après elle était assise en face de lui.

Cheick : qu'est-ce qui t'emmène ici ?

Assia : je..heu..j'ai...

Cheick : eeh prends tout ton temps mais ne me parle pas en bégayant.

Elle souffle puis raconte le pourquoi elle était venue et Aziz au lieu de parler se massait la tempe d'abord les yeux fermés.

Cheick : tu me donnes des migraines avec ton histoire là.

Assia : laisse moi partir maintenant.

Cheick : je savais pas que Dieu m'aimait jusqu'à ce point et aussi mes voeux sont exaucés puisque je voulais te revoir.

Assia le regardait avec incompréhension .

Cheick : je vais t'aider mais à une condition.

Assia : quoi?

Cheick : j'ai deux options,la première c'est que tu me donnes ton corps pendant 24h et j'en fais ce que je veux et la deuxième, tu te marie avec moi sous contrat pendant 1an.

Assia : non mais sérieux est-ce que ça va réellement chez toi?

Cheick : et tu penses que moi après la belle baffe que tu m'as donner je vais t'aider gratuitement ?

Assia : c'est bon,ton argent tu peux le mettre là où tu veux mais jamais t'aura accès à mon corps,jamais de la vie.

Elle se lève pour sortir mais c'est là qu'elle se rappela que la porte était fermer.

Assia : ouvre la porte je veux sortir.

Cheick : Assia tu ne sortiras pas tant que tu n'aura pas choisi la première ou la deuxième option.

Assia : je ne choisirais rien.

Cheick : oh que si ma belle tu vas le faire.

Assia : jamais.

Cheick : je te dis que tu vas le faire...tu souhaites quand même pas la mort de ton père ? Tu veux pas devenir riche comme Zeinab hum ? Tu ne...

Assia: arrête s'il te plaît.

Cheick : c'est juste des questions que je te pose.  Donc ton père n'est rien pour toi? Sa mort ne...

Assia : C'EST BON je...je choisis la deuxième,je ne vais pas choisir la première pour forniquer comme toi.

Elle dit sans réfléchir.

Cheick: sage décision ma belle maintenant je vais te dire les règles du jeu.

Assia : jeu?

Cheick : tu comprendras après...Règle numéro un,je veux que personne ne soit au courant que ce mariage est un contrat, même pas tes parents sinon je te tue de mes propres mains....

Assia : heiiiin?

Cheick : tu la fermes j'ai pas finis. Règle numéro deux,tu sera ma soumise et tu feras tout ce que je voudrais sans exception,carrément tout Assia et t'as pas le droit de refusé.

Assia : mais tu délires toi,je ne suis pas ton esclave...

Cheick : règle numéro trois que cela soit la dernière fois que tu me coupe la parole quand je parle c'est clair ?

Assia : oui.

Cheikh : règle numéro quatre pendant cet un an de mariage pourri tu ne rendra pas visite à tes parents sans mon autorisation, c'est moi qui décidera de tout ce que tu feras, de qui tu vas fréquenter et tout ce que tu verras chez moi fais comme si t'etais aveugle, bouche cousue sinon c'est l'enfer qui t'attends. Enfin règle numéro cinq si tu ne le sait pas je m'appelle Cheik Aziz Bathilly mais n'ose jamais m'appeler Aziz,c'est soit Monsieur Cheick ou Monsieur Bathilly,t'as tout pigé ?

Assia : hum paatii!

Cheikh :Asiiaaaa ?

Assia: j'ai tout pigé.

Cheick : tchiip voilà !

Assia : t'as finis j'espère ?

Cheick : règle numéro six du contrat, ne me pose jamais de question et ne me tutoie pas,seul moi à le droit de le faire avec toi.

Assia avait envie de rire mais elle se retenait pour ne pas mettre Aziz en colère.

Assia : en tout cas monsieur Cheick si vous avez finit de me citer vos règles,à vous d'écouter les miennes.

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