Cheikh et Assia: Un Mariage sous Contrat | TOME1 |

Assise tranquillement dans le parc,téléphone dans les mains et écouteurs dans les oreilles,mon téléphone se mit à sonner.Quand je vois que ça affiche le nom de ma mère,un sourire se dessine sur mes lèvres, cette femme c'est toute ma vie et  j'ai pas les mots pour décrire tout l'amour que j'ai pour elle.

Je suis prête à faire n'importe quoi juste pour la voir sourire et la voir heureuse c'est mon plus grand souhait. 

Je décroche à la seconde qui suit puis je colle mon téléphone à l'oreille.

-allô maman...

-ma fille viens vite à la maison, ton père ne va pas bien du tout.

En entendant ces mots,mon cœur commence à cogner dans mon poitrine et la sueur commence à m'envahir le front et ils descendent à grosses gouttes.

J'ai peur oui très peur même puisque mon père a une très grave maladie et pour le guérir définitivement il nous faut beaucoup d'argent  mais malheureusement ma famille est pauvre pour ne pas dire très pauvre même et aucun de mes oncles ne lèvent même le petit doigt pour nous aider, ils ont carrément oublier que nous existons,donc c'est impossible pour que mon père puisse guérisse.

Et si on soigne pas vite mon père dans les six mois qui restent il va mourir et moi je ne suis pas prête à accepter cela mais qu'est-ce que je peux faire,qu'est ce que j'ai pas fais mais rien ne change la situation.

Même les études que je faisais j'ai tout arrêté pour m'occuper de ma famille, je suis la seule fille et le seul enfant de mes parents donc imaginer tout l'effort que je fournis.

Ma mère,elle vend des petit trucs au marché,mais mon père ne travaille pas à cause de sa maladie...Moi si c'est pas des oranges que je vends,c'est des sachets d'eaux à la gare ou autres choses  juste pour avoir de quoi emmener à la maison mais même avec tout cela ça ne suffit pas.

On doit se nourrir chose qui est indispensable dans la vie d'un être humain,on doit payer chaque mois la petite maison dans laquelle nous habitons,l'électricité, l'eau...payer les médicaments de mon père et chaque mois il suit un traitement qui commence d'ailleurs à m'énerver franchement parceque ce traitement c'est comme ci ça aggrave l'état de mon père...et parlons même pas des autres dépenses. Je suis vraiment fatigué de toute cette misérable vie de pauvreté.

Je suis fatigué mon Dieu !

J'en peux plus !

Mais bon bref !!

Enfin arriver dans mon misérable quartier,où les enfants de bas âges se baladent nues sans se préoccuper d'autres choses et puis ils sont tellement sales et vilains que j'ai même peur de les regarder. Y'a des gens qui diront que c'est pas bon ce que je dis mais je suis comme ça, je dis les choses telles qu'ils sont et je crois que c'est mieux...

Comment peut on faire neuf mois de grossesse, supporter la douleur de l'accouchement et tout puis après laissé son enfant comme ça???

Ton enfant qui est sortit directement de tes entrailles!

J'arrive pas à comprendre moi.

C'est vrai nous sommes tous pauvre ici mais c'est pas une raison valable  quand même.

Dans mon quartier les tas d'ordures sont rassemblés d'un coté et sont comme des montagnes et on passant même dans certaines ruelles, t'es obligé de te boucher les narines tellement l'odeur des poubelles sont insupportables...oh mon Dieu j'ai jamais souhaité vivre une telle vie mais hélas je dois l'accepter,ma misérable vie de pauvre fille et d'ailleurs c'est plus un crime pour moi si je suis pauvre, je dois m'accepter telle que je suis et ça j'ai même pas le choix d'ailleurs.

J'ai salué les voisins de la maison où mes parents et moi vivent en location puis je suis entrer à l'intérieur,je trouve mon père allonger sur la natte,je prends place à côté de lui.

Assia:papa!

Une larme s'échappe de mes yeux comme à chaque fois que je pose mes yeux sur lui...Pour moi le plus grand mal,c'est d'être à l'âge d'aider les parents que mais malheureusement financièrement on est incapable de le faire.

Nous dans notre pauvreté nous ne comptons que sur  nous même parceque comme je viens de le dire mes oncles ne nous aident pas mais bien au contraire ils se moquent même de nous,de notre situation mais j'espère qu'un jour viendra où tout cela ne sera que des souvenirs.

Broulaye :pourquoi tu pleures ma fille?

Assia :je...j'arrive pas a avoir l'argent nécessaire pour que tu puisses guérir papa,je me sens nul,carrément.

J'éclate en sanglot.

Broulaye :ne.....

Il commence à tousser et sa respiration s'accélère.

Ina:emmène vite de l'eau ma fille.

Je me suis vite lever puis je suis partis prendre de l'eau dans la jarre et le tend  à ma mère.

Assia:il à prit ses médicaments ?

Ina:c'est finit aujourd'hui.

Putain qu'est ce que je vais faire,j'ai pas d'argent aujourd'hui et si je pars chez le boutiquier il va commencer à me saoulé d'abord.

Assia:maman j'arrive.

Ina:d'accord ! Mais ne dure pas s'il te plaît.

Assia : non t'inquiète pas.

Je suis sortis puis je suis partis chez le boutiquier qui est aussi en location dans la même maison que moi.

Il est assise devant sa petite boutique avec une petite radio coller à son oreille et écoute je ne sais quoi.

Assia :salut !

Quand il m'aperçoit il sourit de façon pervers, imbécile là.

Le boutiquier :Assia ça va?

Assia: je vais bien...heu s'il te plaît prête moi 10000f je vais bientôt te le rendre...

Le boutiquier: eeh ma belle tu penses que je suis ici pour toi et tes parents ou quoi ? Tu penses que je travaille pour toi et ta famille ?

Ça me rend mal qu'il me parle comme ça et actuellement je veux juste un truc. L'arracher le visage mais comme on le dit souvent, quand on veut quelque chose,on encaisse tout même si c'est dur.

Assia : je t'en supplie, j'en ai vraiment besoin.

Le boutiquier : aah j'en ai pas aujourd'hui en tout cas et tu n'as pas payer l'autre.

Assia:oui je sais mais le mois prochain je vais te le donner. Toi-même tu sais que c'est difficile pour moi de trouver de l'argent avec ce que je fais comme travail.

Il réfléchit un peu avant d'ouvrir sa grosse bouche là.

Le boutiquier: d'accord...mais c'est toi même qui complique les choses ma belle,je peux même te donner ça gratuitement mais si seulement tu acceptes ce que je te demande.

Assia:donne moi vite c'est urgent.

Ce boutiquier est vraiment malade, s'il pense que je vais lui donner  ma dignité juste pour de l'argent il se trompe.

Il m'a donné puis je suis partit à la pharmacie pour acheter les médicament de mon père après je suis retourné à la maison,j'ai donné le médicament à ma mère puis je suis partis vendre de l'eau à la gare.

Dans la journée j'ai vendus six paquets d'eaux et Dieu merci puisque souvent je vends même pas trois donc Alhamdoulila !

Je vendais mes sachets d'eaux quand je vois une amie à moi sortir d'une voiture et puis elle est très bien habillée et pourtant elle est comme moi, une fille pauvre comme moi et aussi cela fait plusieurs mois ou disant une année entière comme ça que je ne l'ai pas vue vendre,je ne sais pas pourquoi...Elle venait vers moi en faisant des démarches avec ses hauts talons ,eeh cette fille là à changé daih.

Assia : Zeinab c'est vraiment toi comme ça hum?

Zeinab :en chair et en os.

Assia:tu as changé daih,tu fais quel travail maintenant ?

Zeinab:ooh ma belle je suis dans la cour des grands maintenant hein...je ne suis pas faite pour vendre de l'eau à la gare.

Assia:hum c'est aujourd'hui que tu dis ça sinon avant avant là,toi même tu sais.

On éclate de rire puis...

Zeinab:eeh Assia tu as toujours ton Nokia là ?

Assia :heu oui,les temps sont duuuure.

Zeinab:bon j'ai pas trop de temps, donne moi ton numéro, on discutera après et je te dirais tout et qui sait,peut être tu vas aimer le travail que je fais.

Assia:hum sérieux ?

Zeinab:regarde moi seulement, je suis pas la preuve? et je suis comment?

Assia:eeh copine t'es devenu trop jolie  quoi,et regarde comment t'es habiller, la class.

Zeinab:voilà tu confirmes...on se dit après,bye!

Assia :bye ooh.

Zeinab à tellement changé, on dirait que c'est pas la fille avec qui je vendais de l'eau ou des oranges,hum la vie ooh, je l'envie tellement. En tout cas le travail qu'elle fait est vraiment bien,trop bien même, en seulement quelques mois elle à changé comme ça....

Au petit soir je suis retourné à la maison  et mon père allait mieux.

Je voulais me laver mais beaucoup de gens faisaient déjà la queue avant moi donc j'ai mis mon sceau au dernier rang et je ne devais pas le quitter dès yeux  sinon quelqu'un d'autres va la prendre...eeh c'est comme ça hein,y'a que deux toilettes et c'est peu surtout avec le monde qu'il y'a dans cette maison.

Quand c'était enfin mon tour je suis entré dans la toilette puis j'ai fais ma douche puis après cela,avec le peu d'argent qu'il restait ma mère avait déjà préparer avec cela donc nous avons manger tous on famille, c'est l'essentiel non?

Je discutais avec ma mère quand mon téléphone s'est mit à sonner,je ne sais pas qui s'est puisque c'est un numéro inconnu.

Je décroche.

C'est tard dans la nuit que je me suis couché sur la vieille natte avec ma mère et comme il fait chaud, nous avons dormi dehors sans oublier d'installer aussi mon père devant la porte de la maison. J'ai fermé les yeux puis je me suis endormie en ayant le cœur lourd et en me disant que peut être demain sera une journée différente des autres.