Cassandra a passé une nuit agitée, l'air fatiguée, elle sort de son lit très tôt le matin pour sa séance de sport matinal. Elle suit cette routine depuis des années. Son papa le lui appris. Elle pratique plus activités sportives, le karaté, le tir sur cible, la natation.
Elle revient après sa séance de sport, elle rentre directement dans la salle de bain pour se rafraîchir. Cassandra sort de son bain enveloppée dans une serviette en coton blanc immaculé. Des perles d’eau glissent encore sur sa peau dorée, satinée par des huiles parfumées aux fleurs d’oranger et de jasmin. Elle se tient devant le grand miroir doré de sa chambre, où la lumière du matin caresse doucement ses traits délicats., elle se sent revigorer et prête à poursuivre ses objectifs. Elle prend son téléphone, et remarque un appel manqué de sa meilleure amie Camille Desrosiers. Cette amie dont elle a le plus confiance, est aussi la directrice juridique de Bellamy Group. Elle la rappelle _Bonjour Camille, j'ai manqué ton appel, il y'a peu _Bonjour ma chérie, je voulais prendre de tes nouvelles, hier était l'anniversaire de décès de ton père. j'ai voulu t'assister mais j'ai eu un petit contretemps avec les affaires de l'entreprise, répond Camille l'air désolé. _T'inquiète pas Camille, je vais bien. Je m'apprete pour l'entreprise. Cassandra la rassure sur son état. Elles papotent un peu et se disent aurevoir. _Cassandra, je te verrai à l'entreprise alors, je dois me dépêcher pour mon Rendez-vous. _ok Camille, bonne chance! Elle racroche. Cassandra s'assoit devant le grand miroir doré, pour se sécher les cheveux et se mettre en beauté. La lumière du matin caresse doucement ses traits délicats. Malgré son éducation stricte, elle reste une jeune femme séduisante. Elle n'hésite vraiment pas à mettre en valeur ses atouts tout en restant professionnels. Avec grâce, elle applique une fine crème hydratante sur son visage, puis attache ses longs cheveux bruns en un chignon flou, laissant volontairement quelques mèches encadrer son visage. Son dressing s’ouvre comme un écrin : des vêtements élégants, des tailleurs de créateurs, des sacs griffés. Aujourd’hui, elle opte pour un ensemble crème en soie et un trench camel qui souligne sa silhouette raffinée. Un léger maquillage, des escarpins nude, une touche de parfum ambré derrière l’oreille. Elle prend son sac, jette un coup d’œil à l’écran de son téléphone affichant les réunions du jour. Son regard devient plus dur, plus concentré. Elle se met en route pour l'entreprise. Cassandra n’est pas seulement belle , elle est redoutable. Héritière, oui, mais surtout bâtisseuse de son propre empire. Elle arrive à l'entreprise au bout de 45min de route. Marc, son chauffeur était déjà, arrivé. Elle lui passe les clés de la voiture. _Bonjour Mlle Bellamy. Elle répond par un haussement de la tête avec un léger sourire. En passant dans le hall d'entrée, les employé se dépêchent de la saluer. _Bonjour Mlle Bellamy, cria les réceptionnistes. Elle perçoit au loin son assistante, Hélène, ex agent des forces de l'ordre. très compétente dans son travail. Cassandra prend l'ascenseur avec Hélène pour se rendre à son Bureau. Hélène profite pour lui parler des réunion qui auront lieu aujourd'hui. Elle entre dans dans son Bureau et referme la porte. Le vent frappait les vitres teintées du bureau de Cassandra Bellamy, niché au sommet de la tour centrale du Bellamy Group. Arreter devant la baie vitré, la ville s’étirait sous elle, froide, impassible. Elle, pourtant, n’arrivait pas à se détacher du souvenir de ce jour. Ce regard. Cette voix grave. Cette façon dont Nolan Cruz avait calmement contourné sa peur pour lui tendre la main, sans rien demander. Elle n’aimait pas les inconnus. Encore moins ceux qui savaient l’apprivoiser sans permission. — Dossier Cruz. Maintenant, avait-elle ordonné. Hélène n’avait pas posé de question. Elle avait compris. Une heure plus tard, le nom Nolan Cruz s’affichait sur l’écran tactile de verre. Né à Florentis, Diplômé à la première école d'excellence du monde, académy Solarisk de Westerosk. héritier de Cruz group, spécialisé dans le pétrole et les énergies renouvelables, construction automobile. Il est le fondateur de sa propre société d’investissement à Florentis : E-Cruz Capital. Un profil lisse. Trop lisse. Mais ce qui la glaça, ce fut la dernière ligne : Ancienne collaboration non officielle avec le groupe Bellamy Energy, 2020. Contact référencé : Vincent Bellamy. — Je le savais… murmura-t-elle. Tout s’expliquait. Cette facilité avec laquelle Nolan avait manœuvré autour d’elle. Cette impression qu’il la connaissait déjà. Elle pianota nerveusement sur la table. Vincent, encore lui. Hélène, lui rappel la réunion _Mademoiselle, votre réunion se tiendra dans 15min. Elle hocha la tête et continua à feuillet ses dossiers. La salle de réunion était silencieuse ce matin-là. La présence de Cassandra avait un effet anesthésiant. Elle brillait dans son tailleur ivoire, mais ses yeux étaient d’un acier tranchant. Hélène, l’accompagnait, impassible. Vincent s’était contenté d’un sourire doux. Comme un poison dans du miel. — Des questions sur le nouveau contrat avec EastLine Group ? demanda-t-elle. Un des membres hocha la tête. — Mademoiselle Bellamy… Il paraît qu’un certain Nolan Cruz est intéressé par une prise de participation ? Elle redressa légèrement la tête, sans sourciller. _Il a demandé. J’analyse. Comme je le ferais pour n’importe quel investisseur. — C’est un concurrent, hasarda un autre. Vincent intervint enfin, posément : — Ou un ami. Ça dépend… de qui il veut séduire. Il savait. Elle lui lança un regard de glace. Il lui sourit. Jeu d’échecs. Deux coups d’avance. _ La réunion est terminée , lança Cassandra en se dirigeant vers la sortie avec son assistante. De retour à son Bureau, elle attaque immédiatement les dossiers qui ont besoin de sa signature. sans lever la tête, _Hélène n'oublie pas de prendre RDV pour avec les collaborateurs pour le projet GENERIS. _D'accord, Mademoiselle !La lumière du matin filtrait à travers les voilages de la chambre, douce mais implacable. Le temps est particulièrement clément aujourd'hui. Cassandra ouvrit les yeux , son corps était engourdi par l’alcool de la veille. Elle s'etait réveillé avec une gueule de bois mais son esprit était lucide pour scanner les alentours. Le lieu où elle se trouvait ne lui semblait pas familière. Sous le choc, elle se lève immédiatement du lit. Elle constate qu'elle n’était pas dans son lit au Manoir Bellamy ni chez Élodie ni chez Camille. Elle était en alerte, Heureusement ou malheureusement les souvenirs de son aventure d'hier avec Nolan lui sont revenus en esprit. “Je suis probablement chez Nolan”La maison est magnifique, le plafond est haut, un drap soyeux sur sa peau nue ou presque son souffle se bloqua. Elle se redressa en remarquant un t-shirt ample qu’elle ne reconnaissait pas glissait sur son épaule. Elle vérifie chaque centimètre de son corps, de peur d'avoir fait quelques c
Au bout d'un certain temps, il la libérera, Cassandra est à bout de souffle. Il était amusé par son visage toute rouge. Elle était presqu'entrain de jouir mais il ne la pas laisser l'atteindre. C'etait une manière pour lui de la punir. Il se pencha à son oreille. — Tu es trop ivre, Cassie. Elle recula d’un millimètre. Le sol semblait fondre sous ses pieds. Son corps criait pour qu’il continue, qu’il la prenne. Il passa une main dans ses cheveux, lentement, les enroulant autour de ses doigts. Puis la relâcha brusquement, sans la brusquer. — Non. Elle cligna des yeux, surprise et troublée. — Non ? répéta-t-elle confuse, comme un écho perdu. Mais lui ne bougea pas. Il resta là, les bras le long du corps, la dominant sans geste, seulement par sa présence. — Je sais ce que tu penses, je pourrais, murmura-t-il. Tu me le laisserais. Ton corps me le crie. Mais je ne veux pas de ta confusion. Ni de ta
Le silence régnait dans la villa Cruz. Tous les employés étaient déjà couchés. Le silence enveloppait la chambre seulement troublé par le souffle irrégulier de Cassandra qui dormait toujours. Ce silence épais, chargé de non-dit qui électrise l’air quand les corps sont proches et que les décisions basculent dans l’irrévocable.Cassandra dans une semi-conscience s'était levée chancelante attirée par quelque chose de plus fort qu’elle ou peut-être le vertige dû aux faits qu’elle est saoule. Elle s’était placée face à Nolan, toujours dans sa robe noire qui s'accrochait à ses formes comme une seconde peau. Sa respiration saccadée, ses joues rougies par l’alcool, ses yeux brillants d’un mélange dangereux de désir, de défi et de confusion. Cassandra faisait des choses qu'elle n'oserait jamais faire dans la sobriété. Nolan la trouvait mignonne avec cette attitude comme une petite chatte.Nolan était debout devant elle, sombre et inébranlable. Il la dominait par sa silhou
La nuit était tombée sur Florentis, enrobant les rues luxueuses d’une chaleur étouffante, moite, presque indécente. Cassandra sortit du SUV avec une élégance vacillante. Talons aiguilles, robe noire fendue, regard maquillé d’ombres charbonneuses. Elle retrouve ses amies Camille et Élodie dans le bar. Après quelques verres, elle décide d'aller aux toilettes mais trop instable, elle se fait aider par une de ses amies. Son rire cristallin fendit l’air tandis qu’elle s’agrippait au bras d’Élodie. — Tu marches comme une biche sur glace, souffla son amie en la retenant avant qu’elle ne titube sur le trottoir du Velvet Club. — C’est l’effet libérateur d'une dizaine de cocktails ? murmura Cassandra, les yeux brillants d’alcool et de fatigue. Dans le bar feutré, la musique électro-jazz ondulait dans les airs. Canapés en velours, lumières tamisées, silhouettes bien habillées. La table qu’on leur avait attribuée était en retrait, comme il se devait pour les gros bonnets. Mais ce soir, Cassand
— Non, Contre les illusions. Elle se retourna et leurs regards se croisèrent trop longtemps et trop intensément. Un silence et une tension suspendue entre eux. À une courte distance d'eux se trouvait un homme qui les observait dans le silence et la discrétion, c'était Maxime Delcourt. Cassandra le remarqua, Nolan aussi. — Tu es surveillée, murmura-t-il. — Tu crois que je ne le sais pas ? Il baissa les yeux un instant. Puis les releva. Plus sérieux. — Tu es en train de franchir une ligne. Ce que tu creuses… ça ne se limite pas à Vincent. — Je sais. Il sembla hésiter. Puis approcha un peu plus. À quelques centimètres de ses lèvres. — Tu n’as plus le luxe d’hésiter, Cassandra. Tu dois choisir : le feu ou la chute. Elle planta ses yeux dans les siens. Il la troublait. Il la tentait. Mais elle ne plierait pas. — Alors brûlons, Nolan. Mais que ce soit moi qui décide quand. Il lui tendit la main, et sans comprendre pourquoi, elle la prit. Juste quelques secondes. U
Il est 22h47 , le silence était tombé sur la tour Bellamy comme un voile de plomb. Cassandra n’était pas rentrée chez elle. Elle détestait ce bureau, mais ce soir, elle y trouvait un refuge. Assise dans le fauteuil de son père, elle fit tourner entre ses doigts le briquet gravé à ses initiales : C.B. Un geste automatique. Une habitude héritée. Un murmure dans sa tête. La voix lointaine de Charles Bellamy : « Tu ne peux faire confiance à personne, Cassandra. Même pas à ceux que tu aimes. » Elle détestait que cette voix soit encore là. Qu’il soit encore là. Elle ouvrit un tiroir, en sortit une photo ancienne. Sa mère, souriante. Helena, dans une robe ivoire, tenant Cassandra bébé. Et à l’arrière-plan… Nolan. Très jeune. Quinze ans, peut-être. Elle n’avait jamais remarqué qu’il était déjà là. Toujours là. Pourquoi ? Pourquoi sa mère l’avait-elle approché de leur monde ? Pourquoi ce regard triste sur le cliché ? Une faille, une vérité, quelque chose lui échappait. Un bip