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Chapitre 5 : Le jeu de pouvoir (1)

Penulis: Velora Lumiva
last update Terakhir Diperbarui: 2025-06-27 00:11:10

Elle sort et referme la porte du Bureau. Isolant Cassandra du monde extérieur. Peu de temps après, Elle revient avec son déjeuner. Elle mange et continue son travail. Cassandra a l'habitude de rester au Bureau jusqu'à tard la nuit. Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas, parcqu'elle dîne avec Nolan ce soir. À l'heure de la descente du boulot, Hélène vient le lui rappeler. Elle se lève toute fatiguée mais élégante dans sa tenue de travail. Assise dans la voiture, regard tourné vers l'extérieur perdu dans ses pensées. Elle est interrompu par Mark, son chauffeur qui demande la destination.

_Au manoir Bellamy. lui dit-elle, je dois me changer avant d'aller au restaurant.

Le soleil déclinait doucement sur les grilles forgées du manoir Bellamy, quand la voiture noire glissa silencieusement dans l’allée bordée de cyprès. Cassandra retira ses talons dès qu’elle franchit le seuil, laissant le marbre froid accueillir ses pas nus, comme pour la délester du poids de la journée. Les murs, chargés d’histoire et de secrets, l’enveloppèrent dans une chaleur familière, presque oppressante. Elle traversa le hall majestueux sans un mot, croisa le regard figé du portrait de son père, puis gravit l’escalier avec lenteur, le dos encore raide des tensions accumulées. Dans sa chambre, elle détacha ses cheveux, ouvrit un flacon de parfum discret, presque intime. Son regard effleura la robe noire posée sur le lit. Sobre. Élégante. Légèrement fendue à la cuisse. Ce soir, elle dînait avec Nolan Cruz. Et bien qu’elle s’en défende, une part d’elle brûlait déjà d’y être.

Le dîner se déroulait dans un restaurant chic, discret, à l’abri des regards indiscrets.

Le restaurant Fusion surplombait la ville comme un joyau suspendu dans les hauteurs de Florentis. L’intérieur était baigné d’une lumière tamisée, dorée, avec des nappes en velours noir, des couverts d'argent, et un murmure de piano discret en fond. Le genre d’endroit où chaque regard, chaque geste, devient plus lent, plus significatif.

Cassandra entra, escortée par un maître d’hôtel, jusqu’à une salle privée où Nolan l’attendait déjà. Il se leva, élégamment, vêtu d’un costume italien parfaitement ajusté. Elle sentit une onde parcourir son corps dès qu’elle croisa son regard. Calme. Froid en apparence. Mais il y avait cette intensité dans ses yeux, comme une chaleur contenue derrière une vitre.

Elle s’installa, croisant les jambes sous la table, essayant d’ignorer la tension discrète mais insistante qui s’installait entre eux. Son cœur battait plus vite qu’à l’ordinaire. Pourquoi ? Ce n’était qu’un dîner.

— Tu es magnifique, souffla-t-il, sans détourner les yeux.

Simple, pas de flatterie excessive. Mais dans sa voix, quelque chose de bas, grave, presque possessif.

— Merci, répondit-elle avec un petit sourire. Elle aurait voulu paraître légère. Elle se sentait... exposée.

Le repas s’ouvrit sur une coupe de champagne. Les discussions étaient fluides, élégantes, mais sous les mots, autre chose vibrait. Il ne parlait jamais trop de lui, mais chaque phrase semblait mesurée, comme s’il testait ses réactions. Cassandra, elle, tentait de rester en contrôle, mais elle sentait que quelque chose glissait sous la surface.

Ses gestes à lui étaient précis, presque... calculés. Quand il approchait un verre vers elle, quand ses doigts frôlaient les siens en lui tendant le sel. Des gestes anodins, et pourtant... elle sentait qu’il ne faisait rien par hasard. Cassandra, assise en face de Nolan, jouait doucement avec le rebord de sa serviette. Elle avait choisi une robe fluide, simple mais sensuelle, qui laissait sa peau doucement satinée à la lumière. Elle se sentait nerveuse, sans trop comprendre pourquoi. Ce n’était qu’un diner, se répétait-elle. Et pourtant… son corps, lui, parlait un autre langage.

Nolan, lui, restait calme. Trop calme. Une assurance tranquille dans chacun de ses gestes. Il coupait son poisson avec une précision maîtrisée, buvait par petites gorgées, toujours avec cet air de contrôle qui la troublait. Il ne la regardait pas trop longtemps… mais quand il le faisait, ses yeux semblaient la déshabiller sans honte. Elle sentait son regard sur ses mains, sur sa gorge, sur la façon dont elle passait sa langue sur ses lèvres entre deux phrases. C’était subtil, délicat, mais chargé d’électricité.

— Tu ne parles pas beaucoup, remarqua-t-elle avec un petit sourire.

— Je t’écoute, répondit-il simplement, en la fixant avec une intensité contenue.

Elle baissa les yeux, perturbée. Son cœur battait plus vite. Ce regard-là, ce silence, ce contrôle… Il ne faisait rien d’extraordinaire, et pourtant, il la faisait vibrer. Pourquoi ce malaise étrange... et agréable ?

Elle se sentit rougir. Il ne l’avait pas touchée. Il ne lui avait rien promis. Et pourtant, elle sentait en lui quelque chose d’étrangement… dangereux. Séduisant.

— Tu donnes l’impression de toujours tout maîtriser, lança-t-elle, comme pour briser la tension.

Il esquissa un sourire, lent, presque imperceptible.

— Il vaut mieux. Le chaos n’est pas mon fort.

Elle leva les yeux vers lui. Il y avait dans sa voix une profondeur… comme une pièce fermée à clé. Une part de lui qu’il cachait. Elle ne savait pas quoi, mais son instinct lui soufflait que c’était intense. Peut-être trop. Et pourtant, elle ne pouvait pas détourner les yeux. Son assiette restait presque intacte. Son appétit s'était envolé, remplacé par une chaleur sourde au creux du ventre. Elle voulait comprendre ce qui se passait. Ce qu’il déclenchait en elle. Mais elle se reprit. Elle n’était pas prête. Elle ne connaissait pas l’amour. Et Nolan...

Il lui faisait peur. Pas peur de fuir.

Peur de céder.

Et à la fin du repas, quand leurs mains s’effleurèrent au moment de se lever, elle sentit une décharge lui traverser la colonne. Il ne dit rien. Il ne fit rien. Mais son regard, lui, semblait lui dire :

_Je pourrais te faire découvrir bien plus que tu n’as jamais imaginé. Et elle sut qu’elle reviendrait.

De retour, seule dans sa chambre, Cassandra s’assit au bord de son lit. Elle déposa les dossiers sur la table basse, les ignora, et sortit l’enveloppe retrouvée quelques jours plus tôt. Une lettre de sa mère. Froissée, jaunie. Presque effacée.

Elle referma les yeux. Une larme coula sans bruit. Puis elle murmura :

— Qui es-tu vraiment, Nolan Cruz ?

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