หน้าหลัก / Loup-garou / Frères de sang / Chapitre 8 : L’instinct du chaos

แชร์

Chapitre 8 : L’instinct du chaos

ผู้เขียน: L'invincible
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-06-14 19:24:30

Kael

La brume du matin recouvrait encore les collines lorsque je quittai la longère de pierre.

Le sol sous mes pas vibrait doucement, chargé des murmures de la terre, de ses appels sourds que seuls les miens pouvaient entendre. Dans l’air flottait l’odeur âcre de la rosée, mêlée à celle, plus primitive, de la forêt. Et dans mes veines… le même feu. Le même vertige. Comme un frisson sous la peau du monde.

Je ne dormais plus. Plus vraiment. Depuis des jours.

Mes nuits étaient habitées. Possédées.

Toujours par le même rêve. Ou plutôt, le même visage.

Une femme.

Son regard m’arrachait le souffle. Ses yeux étaient vastes comme un ciel après la tempête, mais plus dangereux encore. Son odeur, que je ne connaissais pas, résonnait en moi comme une mémoire ancienne. Une brûlure douce, obsédante, douloureuse. Une obsession que rien n’apaisait. Pas même la chasse. Pas même les combats. Pas même le sang.

Je ne lui avais jamais parlé. Je ne connaissais pas son nom.

Mais elle me hantait.

Et dans les
อ่านหนังสือเล่มนี้ต่อได้ฟรี
สแกนรหัสเพื่อดาวน์โหลดแอป
บทที่ถูกล็อก

บทล่าสุด

  • Frères de sang    Chapitre 8 : L’instinct du chaos

    KaelLa brume du matin recouvrait encore les collines lorsque je quittai la longère de pierre.Le sol sous mes pas vibrait doucement, chargé des murmures de la terre, de ses appels sourds que seuls les miens pouvaient entendre. Dans l’air flottait l’odeur âcre de la rosée, mêlée à celle, plus primitive, de la forêt. Et dans mes veines… le même feu. Le même vertige. Comme un frisson sous la peau du monde.Je ne dormais plus. Plus vraiment. Depuis des jours.Mes nuits étaient habitées. Possédées.Toujours par le même rêve. Ou plutôt, le même visage.Une femme.Son regard m’arrachait le souffle. Ses yeux étaient vastes comme un ciel après la tempête, mais plus dangereux encore. Son odeur, que je ne connaissais pas, résonnait en moi comme une mémoire ancienne. Une brûlure douce, obsédante, douloureuse. Une obsession que rien n’apaisait. Pas même la chasse. Pas même les combats. Pas même le sang.Je ne lui avais jamais parlé. Je ne connaissais pas son nom.Mais elle me hantait.Et dans les

  • Frères de sang    Chapitre 7 : L’appel du vertige

    Liam Elle ne répond pas, murmurais-je dans le vide, le téléphone plaqué contre mon oreille pour la quatrième fois consécutive.Rien. Pas même la tonalité rassurante d’une messagerie. Juste ce silence clinique, métallique, qui me vrillait les tempes.Je reposai l’appareil avec lenteur sur le bureau, mes doigts toujours crispés autour du verre de whisky entamé. J’aurais pu me convaincre de l’oublier. Faire comme si elle n’avait été qu’un mirage, une parenthèse dans l’austérité de mes jours. Mais depuis cette foutue réunion… depuis ce regard… il n’y avait plus que son nom qui tournait en boucle dans mon crâne.Neriah.Il vibrait en moi comme un écho ancien. Une injonction impérieuse. Comme si mon propre corps se souvenait d’elle, alors même que ma mémoire ne détenait rien.Je fouillai nerveusement les piles de papiers sur le bureau, repoussai des dossiers, des enveloppes, jusqu’à mettre la main sur ce petit morceau de papier froissé griffonné à la hâte le jour de son arrivée. Son numéro

  • Frères de sang    Chapitre 6 – L’empreinte des silences

    NeriahLa porte claqua derrière moi dans un souffle métallique. L’appartement m’accueillit dans une pénombre feutrée, comme s’il savait que je ne voulais pas de lumière. Je retirai mon manteau avec lenteur, le tissu glissant contre ma peau comme une caresse non désirée, trop proche du souvenir.Chaque pièce semblait vide, mais saturée de son absence. Ou de sa présence fantôme.Je posai mon sac sur le buffet, hésitai. Mes doigts tremblaient légèrement, je les observai sans comprendre. Pourquoi maintenant ? Pourquoi lui ?Il avait suffi d’un regard.Et ce regard m’avait pénétrée jusqu’à l’os.Je ne voulais pas y penser. Je ne voulais plus y penser.Mais c’était impossible.Il était en moi.Son souffle dans mon cou, que je n’avais jamais senti.Sa main sur ma hanche, que je n’avais jamais touchée.Mais je le sentais.Comme une empreinte invisible. Comme une morsure laissée par un rêve interdit.Je me dirigeai vers la salle de bain, me dépouillant lentement de mes vêtements, les laissant

  • Frères de sang    Chapitre 5 – Le poids du jour (suite)

    NeriahLe bureau s’éloignait derrière moi tandis que mes pas résonnaient dans le hall d’entrée, froid et impersonnel. L’ascenseur, lent et implacable, semblait avaler mon souffle au fur et à mesure que je descendais vers la rue.Le fracas de la ville s’engouffrait dans mes oreilles, mais à chaque klaxon, chaque murmure, mon esprit ne cessait de revenir à lui. Liam. Son visage, ses mots tus, ce regard qui me brûlait plus fort que toutes les lumières.Le froid mordait mes joues, mais je ne sentais rien. Le vent glissait sur mon manteau noir, le battement régulier de mes talons sur le trottoir scandait une mélodie lancinante. Chaque pas me rapprochait de cet appartement que je redoutais autant que j’aspirais à retrouver.Je voulais fuir, me noyer dans la foule, mais c’était lui qui hantait mes pensées, qui creusait un vide ardent dans ma poitrine. Que faisait-il, en ce moment ? Pensait-il à moi, au poids invisible que nous portions tous les deux ?Le trajet semblait interminable, chaque

  • Frères de sang    Chapitre 4 – Le poids du jour

    NeriahLe réveil fut brutal. Le soleil filtrait à peine à travers les lourds rideaux de ma chambre, et pourtant, il m’aveuglait. Comme si la lumière elle-même voulait m’arracher à ce rêve brûlant qui m’avait hantée toute la nuit.Je restai un instant immobile, le souffle court, le corps encore marqué par cette fièvre sourde ce mélange d’exaltation et de peur qui ne voulait pas s’éteindre. La bougie consumée la veille laissait derrière elle une odeur ténue de cire fondue, presque rassurante dans ce silence oppressant.Je me redressai, les muscles encore engourdis, et glissai mes pieds nus sur le parquet froid. Chaque pas résonnait dans la pièce, un écho dérangeant, comme si le monde réel tentait de s’imposer brutalement.Le rituel matinal fut mécanique, presque automatique. Je me dirigeai vers la salle de bain, où le miroir refléta une femme fatiguée mais déterminée. Le contour de mes yeux trahissait les nuits trop courtes, la ligne fine de mon front semblait creusée par des inquiétude

  • Frères de sang    Chapitre 3 – Les cendres du silence

    NeriahLe retour à l’intérieur m’a semblé irréel, comme si j’étais une étrangère revenue d’un rêve trop intense pour être vrai. La fête battait encore son plein derrière la porte close, les rires faux et les conversations insipides reprenant leur place. Mais j’étais ailleurs. Si loin.Chaque pas résonnait dans le marbre comme une dissonance. J’avais l’impression de flotter, le corps encore chargé de l’électricité de la nuit. Les visages se tournaient parfois vers moi, mais je ne les voyais pas. Je ne voyais que lui.Mes pieds nus avaient laissé des empreintes humides sur la pierre froide du jardin. Je pouvais encore sentir le contact de la terre contre ma peau, l’odeur sauvage de la nuit qui flottait autour de moi, l’empreinte invisible de sa présence sur mon bras.Son regard m’avait transpercée. Ce n’était pas un regard ordinaire. Il n’avait rien demandé. Il avait pris. Comme si mes secrets lui appartenaient déjà.Dans ma poitrine, un feu nouveau brûlait, un feu à la fois doux et cru

บทอื่นๆ
สำรวจและอ่านนวนิยายดีๆ ได้ฟรี
เข้าถึงนวนิยายดีๆ จำนวนมากได้ฟรีบนแอป GoodNovel ดาวน์โหลดหนังสือที่คุณชอบและอ่านได้ทุกที่ทุกเวลา
อ่านหนังสือฟรีบนแอป
สแกนรหัสเพื่ออ่านบนแอป
DMCA.com Protection Status