MasukLa Villa Delcourt – Plage privée
Le domaine était un chef-d'œuvre d'architecture moderne. Une villa immaculée, posée sur un promontoire rocheux, dominait l'océan infini. Piscine à débordement semblant se jeter dans la mer, salon à ciel ouvert soutenu par de hautes colonnes blanches, suites vitrées offrant une vue panoramique. Tout respirait la perfection. Le majordome s'avança avec une révérence : — Les chambres sont prêtes. Monsieur Delcourt occupera la suite principale avec mademoiselle Jade, comme demandé. Un silence tomba. Alayna sentit son cœur se serrer. — Je... pardon ? murmura-t-elle, incapable de masquer sa surprise. Jade, déjà changée en robe de plage scintillante, glissa près d'elle, son parfum entêtant lui caressant presque la peau. Elle approcha ses lèvres de son oreille : — Tu dors dans la suite d'amis. C'est mieux pour tout le monde, poupée. Adrien ronfle. Elle éclata d'un rire cristallin et rejoignit Adrien qui, pour la première fois, parut légèrement mal à l'aise. Ses yeux croisèrent brièvement ceux d'Alayna. Un éclair d'hésitation. Mais aucun mot. Il ne la défendit pas. Alayna baissa les yeux, la gorge serrée. À quelques pas, Lola, bras croisés, observait la scène avec un sourire en coin, comme si elle assistait à un spectacle qu'elle attendait depuis longtemps. ⸻ Plus tard – Hall de la villa Jade, languide sur un canapé en rotin, ajusta ses lunettes de soleil avant de souffler à Lola : — Il va falloir qu'on s'occupe de la petite vierge effarouchée. Lola arqua un sourcil amusé. — Tu as peur qu'elle te vole la vedette ? — Elle ? (Jade rit, mais ses yeux lançaient des éclairs.) Elle n'a rien d'une menace. Mais regarde-les... Tristan, Dimitri, même Noah... ils la dévorent des yeux. Comme si elle venait d'un autre monde. — Peut-être qu'elle en vient, de cet autre monde. Et c'est justement ça qui fascine, répondit Lola avec un demi-sourire. — Non. Je veux qu'ils se rappellent qu'elle n'a rien à faire ici. Toi et moi, on est les vraies femmes de ce cercle. Elle, ce n'est qu'une gamine parachutée par la dette de son père. — Alors ? Tu veux la pousser à bout ? Jade se pencha, sa voix devenant un murmure glacé : — Je veux qu'elle reparte avant la fin de ce voyage. Un sourire carnassier étira les lèvres de Lola. — Compte sur moi, chérie. ⸻ Dans la suite d'Alayna La chambre était somptueuse. Murs de verre, terrasse privée, lit king-size drapé de lin blanc. Mais elle se trouvait à l'autre extrémité de la villa, loin de la suite principale. Isolée. Comme mise à l'écart. Alayna déposa sa valise sans l'ouvrir et s'assit au bord du lit. Son regard dériva vers la baie vitrée. En contrebas, près de la piscine, Adrien riait, un verre à la main, Jade blottie contre lui. L'image lui lacéra le cœur. Elle n'était pas naïve. Elle savait que ce mariage n'était pas une histoire d'amour. Mais voir la vérité s'étaler devant elle, dans ce décor de rêve, était plus cruel qu'elle ne l'avait imaginé. Un instant, elle ferma les yeux, laissant les larmes menacer. Puis elle inspira profondément, se redressa et ferma la fenêtre d'un geste ferme. — Tu peux m'humilier, Adrien Delcourt, murmura-t-elle d'une voix tremblante mais décidée. Mais je ne me briserai pas. Chapitre 8 – Partie 2 : Feu sous les étoiles ⸻ Lundi soir – 21h17 – Villa Delcourt, Bahamas Le crépuscule enveloppait l'île d'une chaleur moite et sucrée. Le ciel, encore teinté d'orange, basculait vers l'obscurité, piqué des premières étoiles. Sur la terrasse, une longue table avait été dressée face à l'océan. Guirlandes lumineuses suspendues aux palmiers, musique jazzy en fond, champagne millésimé qui scintillait dans les verres. Tout respirait le luxe et l'insouciance. Adrien, chemise entrouverte, paraissait détendu, mais ses yeux trahissaient une agitation intérieure. À son bras, Jade brillait de mille feux dans une robe rouge sang, lèvres assorties, gestes sûrs. Elle se collait à lui sans retenue, ses doigts effleurant sa nuque à chaque éclat de rire. À l'autre bout de la table, Alayna, dans une robe simple couleur champagne, s'était installée discrètement. Elle n'avait pas besoin d'artifice : sa beauté fragile et silencieuse imposait sa présence. Elle observait sans mot, mais chaque éclat de Jade dansait comme une gifle devant ses yeux. Et Adrien... ne la repoussait pas. Mais son regard revenait vers Alayna. Toujours. ⸻ Une pique, une coupe. Tristan racontait une anecdote drôle sur une ex partie vivre avec un prof de yoga dans le Vermont. Les rires éclatèrent. Jade en profita. Elle se leva, verre à la main, ses boucles sombres captant la lumière. — C'est fou comme l'amour est devenu un luxe, non ? lança-t-elle, faussement légère. Un silence s'installa. Tous les regards convergèrent vers elle. — Avant, on se mariait par passion. Aujourd'hui, il suffit d'un nom de famille et d'un joli manoirs. On vous offre un jet privé, une villa, et voilà... une vie toute prête. Les yeux se tournèrent, comme aimantés, vers Alayna. Cette dernière posa calmement son verre, sans ciller. Jade avança, sourire en coin : — Tu ne dis rien, Alayna ? Tu as gagné à la loterie, non ? Ou c'est ton père qui a joué à crédit avec la fortune Delcourt ? — Jade... fit Tristan, un sourcil levé. Mais Jade poursuivit, implacable : — Au fait, tu dors dans quelle chambre déjà ? Ah oui... celle des invités. Adrien a besoin de son intimité, tu comprends ? La tension claqua, glaciale. Alayna se leva. Lentement. Son regard chercha celui d'Adrien. Il ne parlait pas. Trop silencieux. Trop absent. Alors elle reporta ses yeux sur Jade. — C'est drôle, dit-elle doucement, mais chaque mot vibrait comme une lame. Tu parles de passion, d'amour... Pourtant, à te voir agrippée à un homme déjà marié, j'aurais plutôt dit obsession. Un souffle coupa la table. Jade se figea. Alayna fit un pas, droite, fière. — Je suis peut-être celle qu'on a forcée à entrer dans ce monde. Mais au moins, je sais marcher sans ramper. Puis elle tourna les talons et quitta la terrasse. Digne, lumineuse, belle à en couper le souffle. Le silence pesa lourd. Même Tristan en resta bouche bée. Adrien, lui, suivit sa femme du regard. Son cœur battait plus fort qu'il ne l'aurait admis. ⸻ Dans la pénombre de la terrasse — Elle n'est pas comme les autres, souffla Dimitri, pensif. Noah hocha la tête. — J'avoue... Je dirais même qu'elle est parfaite. Jade, mâchoires serrées, fulminait. Elle fixa Adrien. — Et toi ? Tu ne dis rien ? Adrien la toisa, exaspéré. — C'est toi qui as commencé, Jade. — Et maintenant tu la protèges ?! cria-t-elle. Tu fonds pour sa petite mine de victime, c'est ça ? Adrien répliqua sèchement, le ton glacé : — Baisse d'un ton, Jade. Et arrête ton cirque. Si je voulais la défendre, je l'aurais fait. Tu m'as vu : j'étais assis. Silencieux. Mais en prononçant ces mots, il sentit son estomac se nouer. Parce qu'il savait que son silence avait déjà dit trop. — Les gars... on se calme, intervint Dimitri en levant les mains. On est en vacances. Alayna est jeune, elle est seule. Un peu de gentillesse ne tuerait personne, on doit faire des efforts pour qu'elle s'habitue au groupe . Lola éclata d'un rire moqueur. — Gentillesse ? Efforts ! Pourquoi ? Elle n'appartient pas à ce monde, et elle n'y appartiendra jamais , on est bien comme ça .... Adrien la coupa net : — Lola. Ne te mêle pas. Noah et Tristan échangèrent un regard. Puis Tristan claqua des doigts : — Allez. Poker. Ça vaudra mieux que vos dramas. Adrien se leva er quitte la terrasse sa sans aucun autre mot . Chapitre 8 partie 3 – Dans l'ombre des palmiers ⸻ Lundi – 22h46 – Extérieurs de la villa Alayna marchait seule dans les jardins, ses pieds nus s'enfonçant dans le sable tiède. Sa robe couleur champagne flottait légèrement autour de ses jambes fines, frôlée par la brise iodée. La lune dessinait sur elle un halo presque irréel. Le roulis des vagues était sa seule compagnie. Elle aurait voulu que ce bruit apaise son cœur, mais les mots de Jade résonnaient encore, tranchants comme du verre. Et Adrien... Adrien, qui ne l'avait pas défendue , silencieux et absent . Elle prit son téléphone, composa un numéro familier. — Maman ? Ça va ? — Oh, Alayna ! Oui, très bien. Et toi, ce voyage de noces ? — Ça va... je m'amuse, mentit-elle, un sourire forcé au coin des lèvres. — Je suis heureuse de l'entendre. Tu vois, je te l'avais dit : tu t'habitueras à ton mari. Alayna serra les doigts sur son téléphone. — Oui... Adrien est très gentil. Et vous, avec papa ? — On va bien. Monsieur Richard règle les dettes, tout s'apaise. Tu n'as plus à t'inquiéter. Profite de ta chance, ma fille. — Je t'aime, maman. À bientôt. Elle raccrocha. Elle croyait trouver du réconfort dans cette voix familière. Mais sa mère, pleine d'espoir pour ce mariage, ne pouvait pas comprendre. Alayna se sentait plus seule que jamais. ⸻ Un frisson lui parcourut l'échine. Une présence derrière elle. — Tu marches toujours pieds nus après les humiliations, ou c'est nouveau ? murmura une voix grave. Elle se retourna. Adrien. Sa chemise noire légèrement entrouverte, manches retroussées sur ses avant-bras musclés. Dans la lumière pâle de la lune, ses yeux bleu acier semblaient plus troublants encore. — Tu es venu me féliciter ? lança-t-elle, sèche. — Non. Je suis venu... m'excuser. Elle arqua un sourcil. — Tu es doué pour le silence. Adrien passa une main dans ses cheveux, nerveux. Un geste inhabituel chez lui. — Jade est... compliquée. Ce n'est pas ce que tu crois. — Non. C'est une femme qui humilie sans scrupule. une femme qui n'a pas confiance en elle , une femme qui peut être mauvaise sans avoir peur et ni de remords . Elle croisa les bras. — Tu ne me dois rien, Adrien. On a un contrat. Je me tiens à mon rôle. Je porte ton nom, je souris à la caméra, je n'exige rien. Tu n'as pas besoin de jouer au mari inquiet. Silence. Puis il avança d'un pas. — Tu n'as pas compris. Tu n'es pas... qu'un rôle, Alayna. Elle tressaillit. Il était si proche. Elle sentit son parfum boisé, viril, mêlé au sel de la mer. Son souffle effleurait sa peau. La tension entre eux était presque insoutenable. Mais Alayna recula. — Tu m'as dit, dans cette boutique, que tu m'offrirais tout... sauf toi. Ces mots lui frappèrent la poitrine comme une gifle. Il baissa la tête, murmurant : — Je sais. Mais je n'avais pas prévu que tu serais... comme ça. — Comme quoi ? Faible ? Naïve ? Vierge et manipulable ? Son regard s'enflamma. — Non. Inattendue. Silencieuse... mais forte. « Si différente de Jade » se disait pour lui même Le cœur d'Alayna s'emballa. Elle détourna les yeux. — Je ne suis pas un jeu, Adrien. Pas une poupée décorative pour tes soirées mondaines. Il attrapa doucement son poignet. Pas fort. Juste un contact brûlant, chargé de sens. — Et si je t'avais mal jugée ? Et si j'avais peur, maintenant, que cette mascarade m'échappe ? Elle le fixa, la gorge serrée, puis souffla : — Alors reprends le contrôle, Delcourt. « Je ne te retiens pas. » se disait pour elle même. Elle se libéra de son étreinte, tourna le dos et s'éloigna dans la nuit. La lune se reflétait sur ses larmes silencieuses. Adrien resta figé, seul dans l'ombre des palmiers. Pour la première fois de sa vie, il comprenait qu'il avait perdu l'emprise. Il ne contrôlait plus rien.La nuit tombait sur la villa.Le ciel des Bahamas s'illuminait de teintes roses et dorées, plongeant peu à peu dans un bleu profond et apaisant. L'air sentait la mer, le jasmin et l'orage latent. Dans leur chambre désormais partagée, une seule lampe, tamisant la pièce d'une lumière chaude et intime.Alayna se tenait près du lit, vêtue d'une nuisette de soie ivoire.Ses mains tremblaient légèrement alors qu'elle caressait nerveusement la matière précieuse qui glissait sur ses courbes. Elle avait pris une longue douche, parfumé sa peau, brossé ses cheveux avec soin. Chaque geste avait été une promesse silencieuse.Ce soir Elle était prête. Du moins, elle voulait l'être. Pour lui. Pour eux.« Et s'il me rejetait ? Et s'il regrettait ? »Elle inspira lentement, posa une main sur sa poitrine pour calmer son cœur qui battait à toute allure.Et si, ce soir, elle arrêtait enfin de fuir ?Si elle cessait d'avoir peur d'aimer ?elle n'arrêtait pas de penser de ce qu'elle lui a dit sa cousine C
Mardi – 7h48 – Villa Delcourt, BahamasLes premiers rayons du soleil effleuraient les rideaux ivoire.Dans la suite nuptiale, baignée d'une lumière dorée, un calme presque sacré régnait.Alayna ouvrit les yeux lentement.La première chose qu'elle sentit fut la chaleur d'un torse contre son dos.Puis le poids d'un bras, lourd et protecteur, enroulé autour de sa taille.Son cœur accéléra.Adrien.Il dormait encore. Sa respiration lente et régulière soulevait à peine sa poitrine. Dans son sommeil, il paraissait différent : apaisé, presque vulnérable.Le masque de l'homme d'affaires impassible avait disparu, ne laissant que l'homme.Alayna resta immobile, savourant cet instant.Elle se surprit à glisser ses doigts sur le bras d'Adrien. Sa peau était chaude, ferme, rassurante. Elle aimait cette façon qu'il avait de la tenir contre lui, comme si c'était naturel.— Tu comptes me caresser encore longtemps pendant que je dors ? murmura une voix grave, tout près de son oreille.Elle sursauta, r
Lundi – 11h – Villa Delcourt, BahamasLe silence avait quelque chose de déroutant.Après le départ de la voiture, la villa paraissait soudain immense, vide... et pleine de promesses.Les voiles de lin flottaient doucement dans la brise tropicale, tandis que la mer scintillait à l'horizon, d'un bleu presque irréel.Alayna marchait pieds nus sur les dalles en pierre chaude, sa robe bleu marine effleurant ses jambes bronzées. Elle se sentait étrange. Exposée. Vulnérable.Mais aussi plus légère — comme si le poids des regards, des attentes, des mensonges s'était envolé avec les valises de ses beaux-parents.Adrien, adossé à la rambarde de la terrasse, les mains dans les poches, la regardait sans un mot.— Tu veux qu'on aille marcher un peu ? proposa-t-il, la voix plus douce qu'à l'accoutumée.Alayna hocha la tête.Elle n'avait jamais été douée pour les grands discours... mais marcher, respirer, partager un silence avec lui, ça, elle pouvait le faire.Ils descendirent ensemble vers la plag
La villa baignait dans une lumière dorée.Le soleil du matin filtrait à travers les immenses rideaux de lin blanc, dessinant des reflets chauds sur les draps de soie.Adrien ouvrit lentement les yeux, troublé par la clarté.Un souffle chaud, léger, contre sa peau lui fit tourner la tête. En baissant les yeux, il s'immobilisa.Alayna.Elle dormait profondément, blottie contre lui. Ses bras entouraient sa taille, sa joue reposait sur son torse nu. Son souffle régulier caressait sa peau, si doux qu'il en frémissait.Elle semblait si paisible. Si innocente.Un ange endormi dans ses bras.Adrien sentit son cœur s'emballer.Il glissa lentement ses doigts dans la chevelure châtaine d'Alayna, en fit glisser quelques mèches entre ses doigts, effleurant ensuite la courbe délicate de sa joue, ses cils, puis ses lèvres entrouvertes.Son regard s'assombrit.Il la désirait. Terriblement.Cette proximité, cette chaleur, cette beauté fragile... tout en elle éveillait en lui un feu qu'il peinait à maî
Terrasse de la villa, BahamasLe soleil du matin brillait doucement sur l'océan turquoise, caressant la surface d'une lueur d'or et d'azur.Alayna était seule. Adrien avait rejoint ses amis pour leur dire au revoir. Assise à une table de marbre près de la piscine, une coupe de jus de fruits à la main, elle profitait du calme ambiant.Sa robe blanche, légère comme un souffle, laissait deviner la douceur de sa peau sous les rayons du soleil. Ses cheveux encore humides séchaient en ondulations naturelles autour de son visage, et sa peau tiède, parsemée de lumière, semblait presque irréelle.Elle paraissait sereine.Mais cette paix fragile se brisa soudain sous le claquement sec de talons sur le carrelage de la terrasse.— Quel tableau parfait, murmura une voix derrière elle.Alayna se retourna lentement.Jade s'avançait, silhouette sculpturale drapée d'une robe fendue couleur émeraude, épousant la moindre de ses courbes. Ses lèvres, d'un rouge flamboyant, contrastaient avec la froideur c
Le matin, dans la villa de Nassau Le soleil baignait la villa d'une lumière dorée, mais l'air dans le hall d'entrée était glacial. Les talons d'Éléonore Delcourt claquaient sur le marbre blanc, résonnant comme des coups de marteau. Dans un tailleur Chanel immaculé, ses cheveux tirés en un chignon parfait, elle avait l'allure d'une impératrice venue rendre son verdict. Dans une main, un téléphone. Dans l'autre, un journal imprimé. Elle n'avait prévenu personne. Et quand son regard s'arrêta sur la une, son expression devint de marbre. Première page : Adrien, dans le carré VIP du Mirage, torse contre Alayna, lèvres proches. Plus bas : une photo floue, mais explicite : Jade, retenue par Tristan, prête à gifler Alayna. Un scandale en pleine lumière. Le hall se figea. Lola, Tristan, Noah, Dimitri... et Adrien, le regard creusé par une nuit blanche. Mais ni Jade... ni Alayna. — Un... séjour entre copains ? lança Éléonore d'un ton acide, balayant la villa d'un regard assassin. On rit







