Mag-log inLe soleil n'avait pas encore entièrement émergé derrière les gratte-ciels de Manhattan lorsque la lumière, rose et dorée, glissa lentement sur le sol de marbre du penthouse Delcourt. Alayna ouvrit les yeux dans ce décor somptueux, mais son cœur, lui, était déjà ailleurs. La place à côté d'elle était vide. Et pourtant... elle pouvait encore sentir la chaleur du corps d'Adrien sur le drap froissé, comme s'il venait de quitter le lit à contrecœur. Aujourd'hui. Columbia. Sa dernière année d'étude, celle qui devait la définir, la construire, lui permettre d'exister par elle-même... mais désormais sous l'œil du public, des critiques, des jaloux, du monde entier. Un nœud de stress se forma dans son ventre, si serré qu'elle dut fermer les yeux. Je dois y arriver seule. Les mots résonnaient encore dans sa tête. La veille, Adrien avait longuement insisté pour rester avec elle toute la journée : chauffeur, garde rapprochée, escorte complète. Elle avait dû se battre pour obtenir un minimum
L'aube s'étirait doucement au-dessus de New York, Il était 9h00 du matin. Une lumière douce et dorée inondait la chambre Delcourt. Adrien se réveilla le premier, retrouvant Alayna blottie contre lui, son corps fragile et parfait encore empreint de l'intensité de leur nuit. Elle dormait paisiblement, un léger sourire sur les lèvres, prouvant que son besoin d'ancrage avait été comblé.Il resta un instant à l'observer, cette vision de paix étant son nouveau luxe.Il sourit.Cette femme était devenue son monde.Il se pencha sans bruit et déposa un baiser long, doux et protecteur sur son front.— Dors encore, mon amour..., murmura-t-il sans la réveiller.Avec une délicatesse infinie, il se détacha d'elle, quitta le lit et se dirigea vers la salle de bain.La douche chaude glissa sur son corps athlétique tandis que ses pensées restaient bloquées sur la veille, sur ses mots, sur la manière dont elle l'avait regardé et lui demander de lui faire l'amour, il sourit fière de ce qui construit ave
Le lendemain, 11h. Le penthouse Delcourt résonnait d'un ballet discret mais intense. Les portants de vêtements de créateurs, droits et silencieux, s'alignaient dans le salon comme des œuvres d'art en exposition. Sur les canapés en cuir de poulain, des pochettes Hermès en crocodile, des escarpins Louboutin à semelle rouge, des parures Cartier et des foulards de soie s'étalaient avec une précision presque militaire.Alayna, debout au centre de la pièce, se sentait comme une intruse. Elle portait une robe de chambre fine en soie, ses cheveux encore attachés en chignon flou. Autour d'elle, cinq membres du staff Delcourt, tous vêtus de noir, l'observaient avec un regard d'experts : le coiffeur de renommée, la maquilleuse star, la styliste personnelle d'Éléonore, une assistante et une conseillère en communication.Puis, la voix glaciale d'Éléonore retentit derrière elle :— Bien. Commençons.La matriarche venait d'entrer, l'élégance faite femme, vêtue d'un tailleur crème impeccablement coup
Le jet amorça sa descente, le vol avait durée 3 heures. New York les attendait. Et avec elle, le tumulte du monde riche et impitoyable.Mais cette fois, Alayna n'était plus seule. Elle était une Delcourt. Elle était sa Delcourt.Le jet privé se posa doucement sur la piste privée. Dès le tarmac, l'urgence de la passion d'Adrien, longtemps contenue par l'appel de son père, explosa.Déjà dans la voiture, ses mains avaient glissé sous le trench-coat en laine vierge d'Alayna, incapable de se contenir après cette parenthèse de formalité.— J'espère que tu n'avais rien de prévu pour aujourd'hui, avait-il murmuré à son oreille, sa voix redevenant grave et fiévreuse.— Pourquoi ? demanda-t-elle, le souffle court.Il se pencha, embrassa doucement son cou, puis glissa dans un souffle chaud :— Parce que tu ne vas pas sortir de ma vue. Ni de mon lit. Pas avant que l'on ait prouvé au monde que nous sommes le seul fait d'actualité.— Comment peux-tu penser à ça maintenant, Adrien, avec cette crise
Le dernier matin aux Bahamas s'était levé dans une lumière dorée et opulente, filtrant à travers les immenses baies vitrées de la suite présidentielle. Le soleil, tel un projecteur divin, refusait visiblement de les voir quitter cet éden. Alayna s'éveilla dans un cocon de sensualité. Elle était blottie dans les bras puissants d'Adrien, sa peau nue contre la sienne, leurs souffles encore lourds et mêlés de l'écho du plaisir de la nuit. Le drap de soie de Murano glissait sur leurs corps, dévoilant un torse sculpté contre lequel elle pressait son visage. — Tu dors encore, mon amour ? murmura-t-il contre sa nuque, sa voix grave vibrant non pas seulement contre sa peau, mais jusqu'au plus profond de son être. Elle esquissa un sourire à demi-endormie, ses doigts traçant le sillon d'une veine sur son avant-bras. Elle n'avait jamais imaginé que l'amour physique pouvait être si intense, si tendre, si... vital. Avec Adrien, la passion était un art, une exploration constante, l'antithèse du si
La lune des Bahamas filtrait à travers les rideaux de lin, n'éclairant la suite que d'une lumière argentée et discrète. L'air, alourdi par le parfum de jasmin qui montait du jardin, était chargé d'une attente palpable, bien plus forte que celle des matins précédents.Après l'aveu et la promesse, le silence qui s'était installé entre Adrien et Alayna était rempli de tout ce qu'ils n'avaient pas encore exprimé. Dans cette intimité, il n'y avait plus de contrat, plus de Delcourt Group, plus de Jade. Il n'y avait qu'eux, face à la vérité de leur désir.Adrien ne la lâcha pas. Il la guida de la main, non pas avec urgence, mais avec une lenteur délibérée, jusqu'au cœur de leur suite. Il se tenait devant elle, grand, sombre et exposé, le regard bleu de ses prunelles plus brûlant que jamais.— J'ai promis de te prouver mon amour, murmura-t-il, sa voix à peine audible. Ce soir, je ne veux pas juste faire l'amour. Je veux te faire découvrir... toi. La femme que tu es vraiment.Alayna frissonna.







