LOGINLa nuit tombait sur la villa.Le ciel des Bahamas s'illuminait de teintes roses et dorées, plongeant peu à peu dans un bleu profond et apaisant. L'air sentait la mer, le jasmin et l'orage latent. Dans leur chambre désormais partagée, une seule lampe, tamisant la pièce d'une lumière chaude et intime.Alayna se tenait près du lit, vêtue d'une nuisette de soie ivoire.Ses mains tremblaient légèrement alors qu'elle caressait nerveusement la matière précieuse qui glissait sur ses courbes. Elle avait pris une longue douche, parfumé sa peau, brossé ses cheveux avec soin. Chaque geste avait été une promesse silencieuse.Ce soir Elle était prête. Du moins, elle voulait l'être. Pour lui. Pour eux.« Et s'il me rejetait ? Et s'il regrettait ? »Elle inspira lentement, posa une main sur sa poitrine pour calmer son cœur qui battait à toute allure.Et si, ce soir, elle arrêtait enfin de fuir ?Si elle cessait d'avoir peur d'aimer ?elle n'arrêtait pas de penser de ce qu'elle lui a dit sa cousine C
Mardi – 7h48 – Villa Delcourt, BahamasLes premiers rayons du soleil effleuraient les rideaux ivoire.Dans la suite nuptiale, baignée d'une lumière dorée, un calme presque sacré régnait.Alayna ouvrit les yeux lentement.La première chose qu'elle sentit fut la chaleur d'un torse contre son dos.Puis le poids d'un bras, lourd et protecteur, enroulé autour de sa taille.Son cœur accéléra.Adrien.Il dormait encore. Sa respiration lente et régulière soulevait à peine sa poitrine. Dans son sommeil, il paraissait différent : apaisé, presque vulnérable.Le masque de l'homme d'affaires impassible avait disparu, ne laissant que l'homme.Alayna resta immobile, savourant cet instant.Elle se surprit à glisser ses doigts sur le bras d'Adrien. Sa peau était chaude, ferme, rassurante. Elle aimait cette façon qu'il avait de la tenir contre lui, comme si c'était naturel.— Tu comptes me caresser encore longtemps pendant que je dors ? murmura une voix grave, tout près de son oreille.Elle sursauta, r
Lundi – 11h – Villa Delcourt, BahamasLe silence avait quelque chose de déroutant.Après le départ de la voiture, la villa paraissait soudain immense, vide... et pleine de promesses.Les voiles de lin flottaient doucement dans la brise tropicale, tandis que la mer scintillait à l'horizon, d'un bleu presque irréel.Alayna marchait pieds nus sur les dalles en pierre chaude, sa robe bleu marine effleurant ses jambes bronzées. Elle se sentait étrange. Exposée. Vulnérable.Mais aussi plus légère — comme si le poids des regards, des attentes, des mensonges s'était envolé avec les valises de ses beaux-parents.Adrien, adossé à la rambarde de la terrasse, les mains dans les poches, la regardait sans un mot.— Tu veux qu'on aille marcher un peu ? proposa-t-il, la voix plus douce qu'à l'accoutumée.Alayna hocha la tête.Elle n'avait jamais été douée pour les grands discours... mais marcher, respirer, partager un silence avec lui, ça, elle pouvait le faire.Ils descendirent ensemble vers la plag
La villa baignait dans une lumière dorée.Le soleil du matin filtrait à travers les immenses rideaux de lin blanc, dessinant des reflets chauds sur les draps de soie.Adrien ouvrit lentement les yeux, troublé par la clarté.Un souffle chaud, léger, contre sa peau lui fit tourner la tête. En baissant les yeux, il s'immobilisa.Alayna.Elle dormait profondément, blottie contre lui. Ses bras entouraient sa taille, sa joue reposait sur son torse nu. Son souffle régulier caressait sa peau, si doux qu'il en frémissait.Elle semblait si paisible. Si innocente.Un ange endormi dans ses bras.Adrien sentit son cœur s'emballer.Il glissa lentement ses doigts dans la chevelure châtaine d'Alayna, en fit glisser quelques mèches entre ses doigts, effleurant ensuite la courbe délicate de sa joue, ses cils, puis ses lèvres entrouvertes.Son regard s'assombrit.Il la désirait. Terriblement.Cette proximité, cette chaleur, cette beauté fragile... tout en elle éveillait en lui un feu qu'il peinait à maî
Terrasse de la villa, BahamasLe soleil du matin brillait doucement sur l'océan turquoise, caressant la surface d'une lueur d'or et d'azur.Alayna était seule. Adrien avait rejoint ses amis pour leur dire au revoir. Assise à une table de marbre près de la piscine, une coupe de jus de fruits à la main, elle profitait du calme ambiant.Sa robe blanche, légère comme un souffle, laissait deviner la douceur de sa peau sous les rayons du soleil. Ses cheveux encore humides séchaient en ondulations naturelles autour de son visage, et sa peau tiède, parsemée de lumière, semblait presque irréelle.Elle paraissait sereine.Mais cette paix fragile se brisa soudain sous le claquement sec de talons sur le carrelage de la terrasse.— Quel tableau parfait, murmura une voix derrière elle.Alayna se retourna lentement.Jade s'avançait, silhouette sculpturale drapée d'une robe fendue couleur émeraude, épousant la moindre de ses courbes. Ses lèvres, d'un rouge flamboyant, contrastaient avec la froideur c
Le matin, dans la villa de Nassau Le soleil baignait la villa d'une lumière dorée, mais l'air dans le hall d'entrée était glacial. Les talons d'Éléonore Delcourt claquaient sur le marbre blanc, résonnant comme des coups de marteau. Dans un tailleur Chanel immaculé, ses cheveux tirés en un chignon parfait, elle avait l'allure d'une impératrice venue rendre son verdict. Dans une main, un téléphone. Dans l'autre, un journal imprimé. Elle n'avait prévenu personne. Et quand son regard s'arrêta sur la une, son expression devint de marbre. Première page : Adrien, dans le carré VIP du Mirage, torse contre Alayna, lèvres proches. Plus bas : une photo floue, mais explicite : Jade, retenue par Tristan, prête à gifler Alayna. Un scandale en pleine lumière. Le hall se figea. Lola, Tristan, Noah, Dimitri... et Adrien, le regard creusé par une nuit blanche. Mais ni Jade... ni Alayna. — Un... séjour entre copains ? lança Éléonore d'un ton acide, balayant la villa d'un regard assassin. On rit







