– Ah ! Enfin, je peux jouer avec ma princesse, me dit James en venant se placer à mes côtés.
– Félicitations, mon cœur, bien joué ! me dit Mathis en venant me serrer la main.
Ce qui me fait beaucoup rire. Il m’embrasse sur la joue et retourne auprès de Aglaë qui me regarde avec un soupçon de jalousie, mais je le lui rends bien et ça me fait mal au cœur. Je ne veux pas ressentir ça alors que Dereck est là-dehors. Heureusement, Jack et Reed viennent prendre place en face de nous. Le second, toujours fidèle à lui-même, tire une tronche de six pieds de long.
– Ça lui arrive de se dérider de temps en temps, à lui ? demandé-je à James.
– La réponse ne te plairait pas, me répond-il à voix basse.
– Tu as piqué ma curiosité là…
– Non, princesse, ne cherche pas, je ne te dirai rien.
– Tu vas me le payer, Jamy…
– Je m’en fous, je ne dirai rien, il faudrait me faire boire plus que ça pour réussir à me faire parler.
– T’es conscient
Le rêve est fini, j’ouvre les yeux dans ma chambre, je suis en larmes, assise sur mon lit. Dereck arrive en courant. J’ai dû crier dans mon sommeil.– Je suis là bébé, tout va bien ! me dit-il en me prenant dans ses bras.Il me berce le temps que je me calme.– Comment tu as fait ? J’ai cru que j’allais mourir.– J’ai fugué un nombre incalculable de fois pour te retrouver. Je me suis juré de le faire et de m’enfuir avec toi quand j’aurais réussi. Mais… Quand je suis arrivée devant ta porte un matin, plusieurs mois après, nos parents m’ont dit qu’ils te faisaient oublier en te donnant des médicaments. Ta louve s’était rendormie. Mon père m’a dit que pour ta sécurité, je devais te laisser partir pour mieux te retrouver. Mais je voulais te voir, tous les jours, j’étais devant la maison, alors ils ont commencé à me laisser te voir la nuit. Quand tu as fait tes premiers cauchemars en ma présence, je t’ai prise dans mes bras, je t’ai rassurée et tu t’es calmée.
– Ah ! Enfin, je peux jouer avec ma princesse, me dit James en venant se placer à mes côtés.– Félicitations, mon cœur, bien joué ! me dit Mathis en venant me serrer la main.Ce qui me fait beaucoup rire. Il m’embrasse sur la joue et retourne auprès de Aglaë qui me regarde avec un soupçon de jalousie, mais je le lui rends bien et ça me fait mal au cœur. Je ne veux pas ressentir ça alors que Dereck est là-dehors. Heureusement, Jack et Reed viennent prendre place en face de nous. Le second, toujours fidèle à lui-même, tire une tronche de six pieds de long.– Ça lui arrive de se dérider de temps en temps, à lui ? demandé-je à James.– La réponse ne te plairait pas, me répond-il à voix basse.– Tu as piqué ma curiosité là…– Non, princesse, ne cherche pas, je ne te dirai rien.– Tu vas me le payer, Jamy…– Je m’en fous, je ne dirai rien, il faudrait me faire boire plus que ça pour réussir à me faire parler.– T’es conscient
– Aller les amoureux, y’a une fête qui nous attend, lance James nous ramenant à la réalité.Je touche à peine terre que ma meilleure amie excitée comme une puce vient me hurler dans les oreilles qu’on doit aller se préparer.– Je vous retrouve là-bas, dis-je aux garçons en me laissant entraîner par Célia.Je récupère mes affaires dans les gradins avant de la rejoindre sur le parking.– À ce rythme, tu te seras tapé toute l’équipe avant la fin de l’année ! lance une voix dans mon dos.Je me retourne, espérant m’être trompée sur son propriétaire.– Max ? Rassure-moi, ce n’est pas moi que t’es en train d’insulter ?– Moi, James, Mathis, et maintenant Dereck… Si, c’est bien toi, dit-il fièrement.Je vois rouge.’Arrache-lui la tête à ce morveux, me dit Mia’– Espèce de connard, toi et moi, ça n’a jamais existé. T’as juste les nerfs que je me sois intéressée à Mathis. James a toujours été mon ami et tu le sais
– Je me pose quand même une question, dis-je à James pendant que nous mangeons nos hot dogs près du lac.– Laquelle ?– Pourquoi avoir laissé tes sentiments prendre le dessus en sachant pertinemment ce qu’il en était ?– Tanya… Je ne t’ai pas reconnu avant qu’on se batte. Quand je t’ai vu, ta beauté m’a bouleversé. Tout ça m’a renversé de plein fouet. Dereck ne m’avait jamais dit que tu étais dans notre lycée. Cet abruti m’a laissé croire qu’il s’entichait d’une humaine…– Comment ça ?– Tu ne l’as peut-être jamais vu, mais lui n’a jamais loupé un seul de tes entraînements depuis le jour où il t’a croisé dans les couloirs.– Pourquoi il est toujours tendu comme un string ?– T’es sérieuse ? Tu n’as pas une petite idée ?– Non. Je ne vois pas ce qui peut pousser quelqu’un à être aussi glacial. Sérieux, il m’a décroché trois sourires en huit jours !– Tanya, t’es exaspérante ! souffle James. Dereck a eu dix-huit ans en jan
Je remonte après mon injection et m’empare de mon téléphone qui m’affiche un message non lu.-----------------------------------------------------------------Mathis:Bonjour mon cœur. Je sais qu’onne peut pas être ensemble, mais tume manques et j’ai besoin desavoir comment tu vas.Moi:Salut mon cœur, ça fait du bien dete lire. Peu importe ce que noussommes, j’ai hâte de te voir. Tu memanques aussi.---------------------------------------------------------------Puis j’appelle James.– Allô ?– Jamy ?– Sérieux, princesse ! Comme je suis heureux de t’entendre m’appeler comme ça !Il est ému, je l’entends rire et pleurer en même temps.– Est-ce que tu te souviens aussi de lui ? ajoute-t-il.– Non, pas vraiment. J’ai juste fa
Reed sort le premier et m’ignore royalement, suivi de Dereck qui me lance un sourire en coin. J’en suis à un sourire par semaine de Dereck, c’est une bonne moyenne, non ? Puis vient James.– Je suis désolé pour ce matin…– Je ne t’en veux pas… C’est à lui que j’en veux…– Il ne faut pas, tu n’imagines pas à quel point il souffre de ne rien pouvoir te dire, ni pouvoir te toucher…J’ai l’impression qu’il parle aussi pour lui et ça me met un peu mal à l’aise.– Tiens, dis-je en lui tendant la bague. Elle était dans la poche du sweat.– Garde-la, me dit-il d’un air entendu.– Et je dis quoi à Mathis ? dis-je en la remettant.– Que c’est un cadeau.Je lui fais un bisou.– Merci pour tout, passe une bonne s