James, Reed, Mathis et Aglaë sont devant l’entrée du gymnase qui a été décorée pour l’occasion avec un tapis rouge et une arche de fleurs. On dirait qu’ils nous attendent, mais Mathis et Aglaë sont déjà en train de s’engueuler.
– Je te parle ! Tu pourrais au moins avoir la décence de me regarder ! lui crie-t-elle dessus alors qu’il a les yeux rivés sur nous.
Mais il ne lui accorde pas plus d’attention.
– Tu sais quoi, va te faire foutre ! ajoute-t-elle en le bousculant pour partir.
– Princesse ! s’écrie James. Pouah ! T’es sublime ! dit-il en me voyant.
Il cache un instant son visage dans ses mains, puis il vient m’étreindre.
– Je ne vais pas m’en remettre, me dit-il.
Et il se prend une claque derrière la tête par Dereck.
– Je t’avais dit mec, quand t’as une nana en tête n’en invite pas une autre, entends-je Reed dire à Mathis.
– J’ai un cadeau pour toi, me dit James.
– Tu sais que c’est demain, mon anniversaire ?
Le proviseur monte sur scène et nous nous avançons sur la piste de danse. Cette année aucun garçon ne s’est présenté comme candidat, ce qui veut dire que ce sera vraiment le choix des élèves et non pas quelqu’un qui aura été choisi par dépit dans une liste. Pour les filles, il y a Célia et deux pom-pom girls.’Elle arrive, va-t’en ! me dit Mia soudainement.Quoi ?Tu dois savoir. Vite, rentre ! Elle se réveille !Mais de qui tu parles ?Obéis !’Je sens l’angoisse monter, je lâche Dereck et trouve James.– On y va. Maintenant, lui dis-je en prenant sa main.Je vois qu’il ne comprend pas, mais sentant l’urgence de la situation, il me suit.– On doit passer par chez moi, vite !– Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu ne rentres pas avec Dek ? demande-t-il tout en ouvrant sa voiture et en s’attachant.– Quelque chose ne va pas. Mia s’affole et je ne crois pas que ce
James, Reed, Mathis et Aglaë sont devant l’entrée du gymnase qui a été décorée pour l’occasion avec un tapis rouge et une arche de fleurs. On dirait qu’ils nous attendent, mais Mathis et Aglaë sont déjà en train de s’engueuler.– Je te parle ! Tu pourrais au moins avoir la décence de me regarder ! lui crie-t-elle dessus alors qu’il a les yeux rivés sur nous.Mais il ne lui accorde pas plus d’attention.– Tu sais quoi, va te faire foutre ! ajoute-t-elle en le bousculant pour partir.– Princesse ! s’écrie James. Pouah ! T’es sublime ! dit-il en me voyant.Il cache un instant son visage dans ses mains, puis il vient m’étreindre.– Je ne vais pas m’en remettre, me dit-il.Et il se prend une claque derrière la tête par Dereck.– Je t’avais dit mec, quand t’as une nana en tête n’en invite pas une autre, entends-je Reed dire à Mathis.– J’ai un cadeau pour toi, me dit James.– Tu sais que c’est demain, mon anniversaire ?
La semaine n’a pas été de tout repos. Les maux de tête de plus en plus fréquents ont fini par se transformer en migraine. J’ai essayé de me focaliser sur les examens et sur les entraînements de danse.Mes parents sont rentrés mardi soir, soulagés au départ que les choses rentrent dans l’ordre, mais quand j’ai commencé à poser des questions concernant la grossesse de ma mère comme l’avait suggéré Mia, l’angoisse est revenue hanter leurs visages.Ils ne m’ont toujours rien dit et ce matin, je suis déterminée. Les examens sont terminés, ce soir, c’est le bal de fin d’année et demain, c’est mon anniversaire. Alors, je ne lâcherai pas tant que je n’aurai pas une réponse.– Hmm, bébé… Pourquoi tu te lèves si tôt ? se plaint Dereck en essayant de me garder auprès de lui.– Je dois aller chercher ma robe pour ce soir avec Célia et je veux parler à mes parents avant de partir.– D’accord, dit-il en m’embrassant. Mais pas avant que j’aie pu satisfaire nos dé
Le rêve est fini, j’ouvre les yeux dans ma chambre, je suis en larmes, assise sur mon lit. Dereck arrive en courant. J’ai dû crier dans mon sommeil.– Je suis là bébé, tout va bien ! me dit-il en me prenant dans ses bras.Il me berce le temps que je me calme.– Comment tu as fait ? J’ai cru que j’allais mourir.– J’ai fugué un nombre incalculable de fois pour te retrouver. Je me suis juré de le faire et de m’enfuir avec toi quand j’aurais réussi. Mais… Quand je suis arrivée devant ta porte un matin, plusieurs mois après, nos parents m’ont dit qu’ils te faisaient oublier en te donnant des médicaments. Ta louve s’était rendormie. Mon père m’a dit que pour ta sécurité, je devais te laisser partir pour mieux te retrouver. Mais je voulais te voir, tous les jours, j’étais devant la maison, alors ils ont commencé à me laisser te voir la nuit. Quand tu as fait tes premiers cauchemars en ma présence, je t’ai prise dans mes bras, je t’ai rassurée et tu t’es calmée.
– Ah ! Enfin, je peux jouer avec ma princesse, me dit James en venant se placer à mes côtés.– Félicitations, mon cœur, bien joué ! me dit Mathis en venant me serrer la main.Ce qui me fait beaucoup rire. Il m’embrasse sur la joue et retourne auprès de Aglaë qui me regarde avec un soupçon de jalousie, mais je le lui rends bien et ça me fait mal au cœur. Je ne veux pas ressentir ça alors que Dereck est là-dehors. Heureusement, Jack et Reed viennent prendre place en face de nous. Le second, toujours fidèle à lui-même, tire une tronche de six pieds de long.– Ça lui arrive de se dérider de temps en temps, à lui ? demandé-je à James.– La réponse ne te plairait pas, me répond-il à voix basse.– Tu as piqué ma curiosité là…– Non, princesse, ne cherche pas, je ne te dirai rien.– Tu vas me le payer, Jamy…– Je m’en fous, je ne dirai rien, il faudrait me faire boire plus que ça pour réussir à me faire parler.– T’es conscient
– Aller les amoureux, y’a une fête qui nous attend, lance James nous ramenant à la réalité.Je touche à peine terre que ma meilleure amie excitée comme une puce vient me hurler dans les oreilles qu’on doit aller se préparer.– Je vous retrouve là-bas, dis-je aux garçons en me laissant entraîner par Célia.Je récupère mes affaires dans les gradins avant de la rejoindre sur le parking.– À ce rythme, tu te seras tapé toute l’équipe avant la fin de l’année ! lance une voix dans mon dos.Je me retourne, espérant m’être trompée sur son propriétaire.– Max ? Rassure-moi, ce n’est pas moi que t’es en train d’insulter ?– Moi, James, Mathis, et maintenant Dereck… Si, c’est bien toi, dit-il fièrement.Je vois rouge.’Arrache-lui la tête à ce morveux, me dit Mia’– Espèce de connard, toi et moi, ça n’a jamais existé. T’as juste les nerfs que je me sois intéressée à Mathis. James a toujours été mon ami et tu le sais