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Je suis un milliardaire
Je suis un milliardaire
Author: Professeur Oreilles

Chapitre 1

Author: Professeur Oreilles
A neuf heures dans la nuit, au dortoir universitaire des garçons.

« Charley, Apporte-moi mon ordinateur portable dans la chambre 101 au rez-de-chaussée ! »

Un garçon aux cheveux teints de la chambre d’à côté a ouvert la porte de la chambre de Charley d’un coup de pied violent, et lui a jeté une pièce d’un euro. Puis il est retourné dans sa chambre en sifflant.

« Dis donc, achète une bouteille d’eau à l’épicerie sur ton chemin. » Le garçon aux cheveux teints a fait un demi-tour. Cette fois il a jeté trois pièces d’un euro. Deux euros pour la bouteille d’eau, un euro pour te récompenser.

« Il n’est pas un coursier à ton service ou à celui de tes colocataires ! » a dit un de ses colocataires d’un air froid.

« Tu habites avec Charley, tu ne le connais pas ? Il fera tout pour de l’argent ! » A répliqué le garçon aux cheveux teints d’un ton ironique. Puis il est rentré avec un rire.

Il n’a pas prononcé un mot, il a rougi en baissant la tête.

Il s’est baissé pour ramasser les pièces en se disant : « Deux euros de plus, j’ai enfin le moyen de me nourrir, je peux m’offrir deux baguettes. »

« Charley, ne fais pas ce qu’il t’ordonne, si tu es en difficulté, on peut te donner de l’argent, tu n’as pas besoin de nous rembourser. » a proposé le chef du dortoir par pitié.

Il a secoué la tête avec un sourire amer, « Merci beaucoup… »

Puis il est parti du dortoir.

Ses colocataires le regardaient de dos, ils avaient pitié de lui.

En fait, il ne voulait pas être au service des autres, il désirait mener une vie décente comme ses autres camarades.

Cependant, il était très pauvre. Il était déjà satisfait de pouvoir continuer ses études supérieures.

Ses camarades étaient gentils envers lui, mais il savait qu’il ne pouvait pas accepter leur charité, sinon, il risquait de perdre leur amitié. C’était la seule chose précieuse qu’il avait dans sa vie universitaire.

« Charley, j’ai entendu dire que tu descends ? » a dit un garçon vêtu de vêtements de marque de luxe. C’était Didier Danet, il était le chef du dortoir du garçon aux cheveux teints. Il venait d’une famille riche qui avait une grande usine. En plus, étant grand et beau, il attirait toujours l’attention des filles de la fac.

Il le méprisait , il ne voulait même pas lui jeter un coup d’œil quand il lui parlait.

Charley ne savait pas ce qu’il allait faire, cependant il a répondu en hochant la tête : « Oui. »

Un rire s’est échappé de la bouche de Didier. Il a sorti un paquet de sa poche et le lui a jeté.

« Ça tombe bien. Mon pote est dans le bosquet au sud du campus, apporte-lui ce paquet. Tiens, dix euros. »

Il était un playboy, il sortait souvent avec des filles, et il avait des amis qui étaient comme lui.

Sans y penser, Charley a ramassé le paquet et le billet. Cependant, il a entendu un éclat de rire quand il était au bout du couloir.

Il allait vers le bosquet, il devait prendre les affaires du garçon aux cheveux teints en rentrant. Le bosquet était occupé par des étudiants qui cherchaient du plaisir dans la nuit.

Charley est arrivé à l’endroit indiqué par Didier. Il a vu un garçon et une fille sur le banc à côté du bosquet. Il s’est approché d’eux. Au clair de la lune, il a constaté que la fille était Léa Frauche !

Il avait des frissons. Ses yeux ont rougi. Le paquet dans sa main est tombé.

Elle était son ex petite amie, elle l’a quitté il y a trois jours. Voilà qu’elle discutait avec un autre garçon en riant sur le banc à côté du bosquet dans la nuit !

Les deux personnes se sont aperçu de sa présence.

« Charley ? Pourquoi es-tu ici ? Ne nous méprends pas… on est en train de… » A balbutié Léa d’un air désemparé. Elle a baissé la tête de honte.

Le garçon était Adrien Berny, il est aussi d’une famille riche. Il a lâché les épaules de Léa et a jeté un coup d’œil sur le paquet.

Il a éclaté de rire, « Putain ! J’ai dit à Didier de me le faire apporter, il t’a envoyé faire la course ? Nickel ! »

Il était un ami de Didier. Sa famille avait plusieurs grands restaurants. Il faisait souvent la balade dans sa voiture de sport au campus.

En entendant ses mots, Charley a serré les poings. Il s’avère que Didier l’avait envoyé volontairement ici pour se moquer de lui.

Léa l’a quitté pour être avec Adrien, c’est Didier qui était derrière tout ça.

« Léa, je sais que tu me méprises, mais pourquoi as-tu choisi d’être avec lui ? C’est un playboy, tout le monde à l’université le sait ! » A hurlé Charley furieusement.

Il l’aimait du fond de son cœur, il pouvait tout faire pour elle.

En entendant les mots de reproche de Charley, elle était irritée, « Charley, je t’ai quitté, j’ai le droit de décider avec qui je passe mon temps, ne mets pas ton nez dans mes affaires, espèce de connard ! »

Elle l’a giflé fortement après avoir vu le paquet par terre, « Es-tu ici pour me dégoûter ? Casses-toi ! »

Adrien a éclaté d’un fou rire, « Ma chérie, ne le chasse pas, il sera le témoin de notre amour passionné. »

Le visage de Léa était tout rouge, « Je ne suis plus d’humeur après l’avoir vu, à la prochaine. »

Puis elle s’est débarrassée d’Adrien.

Charley s’est enfui précipitamment du bosquet, il avait la tête vide.

C’était sa pauvreté qui le rendait différent des autres, la pauvreté a détruit sa vie !

Il a repris ses esprits en entendant les rires de ses camarades au couloir. Didier avait mal au ventre à cause des fous rires.

Il était évident qu’il a raconté à tout le monde sa farce.

« Charley, qu’est-ce que tu as vu sur ton chemin de coursier ? » a ricané le garçon aux cheveux teints en riant.

« Putain, le corps de Léa a l’air très séduisant, est-ce que tu as vu des images excitantes ? » a ajouté Didier avec un rire vicieux.

Il a serré les poings, ses yeux étaient tout rouges. Il avait envie de le tuer.

« Pourquoi ! Pourquoi tu me fais ça ! » A hurlé Charley furieusement.

Didier a éclaté d’un rire moqueur, « Regarde-le, le pauvre est en colère ! Mais arrête, tu me fais peur ! »

« Espèce de connard, je te déteste. Tu as eu tort de rester avec Léa, quel dommage qu’une fille d’une telle beauté soit avec toi. Il vaut mieux qu’elle jouisse avec mon pote dans sa voiture de luxe. »

« Dis donc, j’espère que ce n’est pas trop insupportable pour toi. Tu as passé un an à la poursuivre, mais il a suffi juste une demi-heure à Adrien pour qu’elle consente à coucher avec lui ! »

Tout le monde se moquait de lui, personne n’a prêté attention à son orgueil souffrant.

« Je vais te tuer ! » Il a sauté sur Didier.

En conséquence, il a été battu par les alliés de Didier. Ses colocataires l’ont sauvé des coups violents de la foule.

Dans le lit, il s’est caché sous le drap et a pleuré comme une Madeleine.

« Ils me harcèlent et piétinent mon orgueil, pourquoi ! »

« C’est vrai que je suis né dans une famille pauvre, mais les pauvres méritent quand même d’être traités correctement ! »

Les moments heureux de Léa avec lui étaient gravés dans son esprit. Son cœur souffrait de douleur, il arrachait sans cesse ses cheveux.

Puis il s’est endormi dans ses larmes. Dans la nuit, quand tout le monde dormait, c’était le seul moment où il était en sécurité.

Le matin du jour suivant, il s’est réveillé. Personne n’était dans la chambre. Le chef de la chambre ne l’a pas réveillé, il valait mieux qu’il reste seul tranquillement après ce qui s’était passé à la veille.

Il a sorti son portable et a remarqué plusieurs appels manqués d’un numéro de pays étranger et un message.

« Le solde disponible de votre compte bancaire : 1,000,000,500 euros. »

En regardant le montant affiché sur l’écran, il était stupéfait.

Cent millions d’euros ? Il a reçu cent millions d’euros dans son compte bancaire ?

Il s’est empressé d’appeler la banque pour confirmer, l’employé à l’autre bout du fil a confirmé la validité du virement.

Il avait la tête vide.

Son portable a sonné, c’était le même numéro de pays étranger. Il a répondu vite à l’appel.

« Charley, as-tu reçu l’argent ? Je suis ta sœur ! » Il a entendu une voix familière à l’autre bout du fil.

« Qu’est-ce qui s’est passé ? Toi et nos parents exercez des travaux manuels à l’étranger pour gagner de l’argent, n’est-ce pas ? D’où vient cette fortune ? » Il avait le cœur palpitant.

« Je vais t’expliquer. Notre père voulait garder le secret pour deux ans de plus, mais j’ai entendu dire que tu es malmené par tes camarades à cause de ta pauvreté. Du coup j’ai pris la décision de te raconter la vérité. Notre famille est riche, nous possédons 80% de ressources d’or et de pétrole du continent africain. Hormis cela, nous avons également des affaires au Brozie et dans les pays étrangers. »

Il a ouvert grand les yeux en entendant les mots de sa sœur. S’il n’avait pas confirmé avec la banque, il aurait cru que sœur disait du n’importe quoi.

« Je sais que c’est une nouvelle choquante pour toi, prends ton temps pour t’y habituer. Je te comprends. Ça faisait vingt ans que je me croyais pauvre, mais j’ai appris à m’habituer à la vie de riche maintenant. Dis donc, je t’ai envoyé un colis, ce sont des cadeaux pour toi. »

« J’ignore les prix actuels de Brozie. Je t’ai seulement versé cent millions d’euros, je te donnerai plus le mois prochain ! »

Sa sœur a raccroché l’appel. Il est resté immobile de stupeur pendant longtemps.

Depuis toujours, il a cru qu’il était né dans une famille extrêmement pauvre. Il s’avérait que sa famille était super riche  !

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