Isadora, une femme aussi séduisante que manipulatrice, n’a qu’un seul but : vivre dans le luxe. Lorsqu’elle séduit Adrien de Vallières, héritier d’une immense fortune, elle le pousse rapidement au mariage. En secret, elle entretient une liaison passionnée avec Victor, un homme ambitieux et sans scrupule. Ensemble, ils élaborent un plan : tuer Adrien, maquiller sa mort en accident et s’emparer de sa fortune. Mais le soir prévu, tout dérape. Le corps d’Adrien disparaît mystérieusement après l’incendie de leur villa. Isadora fait son deuil en public, hérite de tout… et s’enfuit avec Victor. Jusqu’au jour où, des mois plus tard, Adrien réapparaît. Vivant. Froid. Transformé. Il savait. Il a tout vu, tout entendu. Et désormais, c’est lui qui tire les ficelles. Isadora découvre trop tard qu’elle a épousé un homme bien plus dangereux qu’elle ne l’imaginait. La vengeance d’Adrien ne sera ni rapide, ni propre. Elle sera lente, psychologique, et d’une cruauté calculée.
Lihat lebih banyakISADORAC’est une brûlure, d’abord vague, indistincte, un nœud dans le ventre, comme un feu mal éteint qui se rallume sous la peau, une crampe qui grandit, enfle, se tord, un coup venu de l’intérieur, quelque chose qui ne se dit pas mais qui s’impose, qui me réveille avant même que mes paupières ne s’ouvrent, me tire du sommeil brutalement, m’arrache à la torpeur douce de la nuit, au souvenir chaud de son corps encore ancré contre le mien, à cette illusion de paix retrouvée qui n’aura duré qu’une nuit.Je me redresse, trop vite, le vertige me prend, mes mains cherchent un point d’appui mais glissent contre les draps, mon corps entier vacille, proteste, et je sens que ce n’est pas normal, que ce n’est pas une simple fatigue ou un reste d’extase, non, c’est plus profond, plus sauvage, c’est une alarme intérieure, viscérale, quelque chose qui me dit que quelque chose ne va pas.Je trébuche hors du lit, nue, la peau encore marquée par ses gestes, les cuisses encore sensibles, tremblantes,
ISADORALa maison semblait suspendue dans un souffle, un frémissement que l’on ne pouvait ni saisir ni chasser, cette attente lourde, presque palpable, qui précédait toujours le fracas.Je sentais chaque battement de mon cœur résonner dans le silence, comme une menace et une promesse à la fois.Quand Max Victor entra, ce fut comme un ouragan contenu. Sa présence imposante envahit l’espace, il avançait avec la sûreté d’un prédateur, le regard fixe, brûlant d’une intensité sauvage, comme si mes murs pouvaient tomber d’un seul coup sous son poids.Je ne sus que rester là, debout, offerte sans défense, vulnérable dans cette attente, l’ombre de tout ce que j’avais été dénudée, exposée.Il s’approcha, lentement, mais chaque pas frappait mon âme d’un compte à rebours implacable. Son odeur âcre et chaude me submergea tabac froid, cuir usé, et ce feu invisible qui semblait couver en lui, prêt à tout embraser.Puis ses mains me saisirent.Pas avec douceur, mais avec une urgence brûlante, la mêm
ISADORAJ’ai atterri à Boston un jeudi, en fin d’après-midi.Le ciel, bas et chargé d’un gris sourd, semblait peser sur la ville, enveloppant l’air d’une humidité dense, entre sel et bitume mouillé, si caractéristique des cités côtières, où la mélancolie semble se fondre au paysage.Mes mains serraient fermement mes deux valises, lourdes de promesses incertaines.Une fausse identité glissée dans un passeport aux pages vierges, un visa fraîchement tamponné, un billet sans retour.Et dans mon esprit, un sac à dos invisible, alourdi par des souvenirs que je n’avais pas encore décidé de déposer.Max Victor est arrivé trois jours plus tard.Ni chevalier ni sauveur,mais avec cette présence rugueuse, presque sauvage, qui l’habite comme une seconde peau, une armure faite de cicatrices et de désirs inassouvis.— C’est là ?Sa voix, rauque, cassante, me frappa comme une gifle.Une cigarette pendait encore entre ses lèvres, il mâchait sa mâchoire comme pour contenir une colère rentrée, un orage
ISADORATrois mois.Treize semaines.Quatre-vingt-dix jours.C’est ainsi qu’on apprend à compter, quand on attend que le monde vous oublie.Pas à vivre.Pas à respirer.Juste à compter.L’enquête a été classée il y a huit jours.Mort probable , cause indéterminée.Le corps retrouvé, échoué contre un rocher noir au large de la côte, avait les poches vides et le visage presque effacé. Mais les dents ont parlé. L’ADN a confirmé.C’était Élio.Ou ce qu’il en restait.Je l’ai identifié. Sans trembler.J’ai regardé ce qu’il fallait regarder. J’ai signé ce qu’il fallait signer. Les gants du médecin, la lumière crue, l’odeur d’iode et d’alcool tout ça m’a frôlée sans m’atteindre. Comme si je n’étais plus vraiment là.Et je suis repartie.Libre !Libre !Ce mot est resté coincé dans ma gorge pendant des années.Et maintenant qu’il est là, je n’arrive pas à le prononcer à voix haute.Il me heurte encore, comme une promesse trop vaste, trop creuse, trop nette.Il résonne dans les couloirs de la
RENAUDJe relis mes notes une fois dans la voiture.Geste lent. Méthodique. Comme toujours.— Alors, t’en penses quoi ? me lance Jules sans détour, les yeux encore accrochés à la façade blanche de la maison.Il est jeune, vif, un peu trop pressé parfois. Mais il a l’instinct. Et surtout, il doute. Les bons flics doutent.Je garde le silence un moment. Je laisse le calme apparent de la villa me traverser, s’imprimer dans mes rétines. Trop lisse. Trop préparé. Trop silencieux.— Elle est bonne, je dis enfin.— Bonne ?— Elle joue bien. Très bien même.Il hoche la tête, pensif. Ses doigts pianotent déjà sur son téléphone. Je lui pose la main sur le bras.— Doucement.Il me regarde. Il comprend.— Tu crois qu’elle ment ?Je tourne le regard vers le rétroviseur. Son visage me revient. Sa voix. Sa façon de poser ses mains, d’éviter certains mots, d’en choisir d’autres.— Non. Elle ne ment pas. Pas frontalement. Elle évite. Elle module. Elle laisse les zones grises là où la douleur devrait ê
ISADORAIls arrivent une heure après mon appel.Deux hommes, en civil. L’un est jeune, peau mate, regard franc, presque doux. L’autre est plus âgé, cheveux poivre et sel, mâchoire serrée, gestes lents. Il s’appelle Renaud. Il mène la danse, parle doucement mais sans détour. Le jeune prend des notes. Il observe.Ils ne sourient pas. Ils ne s’en excusent pas non plus.— Bonjour, madame de Vallières. Nous sommes les inspecteurs chargés de la disparition de votre mari. Est-ce qu’on peut entrer ?Je hoche la tête. Pas trop vite. Je joue la stupeur retenue, le désarroi poli. J’ouvre la porte plus largement.Ils ne s’assoient pas tout de suite. Le plus jeune regarde autour. Il ne touche à rien. Ses yeux effleurent les détails, l’ordre étrange du salon, les coussins trop bien alignés, la tasse vide sur la table basse.— Vous habitez seule ici, madame ?— Avec mon mari. Jusqu’à avant-hier matin . Il est allé en voyage d'affaire , mais je n'ai pas eu de ses nouvelles depuis . Et ce n'est pas da
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