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Chapitre 2

Author: Professeur Oreilles
Ses parents lui avaient dit qu’ils exerçaient de lourds labeurs à l’étranger pour gagner leur vie, c’était un mensonge !

Charley a appelé ses parents. Ils étaient en colère contre sa sœur parce qu’elle lui a révélé le secret, puis ils lui ont présenté des excuses.

Son père a dit : « Je n’ai qu’un seul fils, je veux que tu sois un homme responsable et travailleur ! »

Il a retiré dix mille d’euros au guichet et a emballé le colis envoyé par sa sœur contenant des cartes VIP des grandes galeries.

C’était seulement au moment où il a touché les billets et les cartes qu’il a commencé à croire que tout n’était pas un rêve.

Il avait des sentiments complexes et se disait : « Si Léa ne m’avait pas quitté, elle aurait tout ce qu’elle voulait. Didier et Adrien ont piétiné mon orgueil, je me demande comment vous allez vous comporter devant moi quand vous saurez que ma famille est beaucoup plus riche que les vôtres. »

Il était déjà midi quand il est rentré de la banque.

Son portable a sonné, c’était le chef de sa chambre.

« Allô. »

« Ça va ? Où es-tu allé ? Je ne t’ai pas vu dans la chambre. »

« Je me promène un peu. »

« Tu nous as fait peur ! Nous sommes soulagés maintenant. Dis donc, aujourd’hui est l’anniversaire de Natalie, elle n’arrive pas à te joindre sur ton portable. Elle m’a confié la tâche de te demander si tu le fêteras avec elle, elle a dit qu’elle t’en a parlé il y a quelques jours. »

Il a regardé son portable, il y avait quelques appels ratés d’elle.

Natalie Guillermand une fille jolie, elle était sa camarade et son amie. Elle était la seule fille qu’il connaissait maintenant que son ex petite amie l’a quitté.

Elle lui a dit qu’elle serait très contente s’il vienne à sa fête d’anniversaire. Cependant, il n’a pas accepté son invitation, parce qu’il avait alors du mal à se nourrir.

Maintenant que sa vie avait changée, il a décidé de mener une vie digne et de jouir avec ses amis. Pourquoi pas une fête d’anniversaire ?

Il se disait : « Pour participer à une fête d’anniversaire, on doit préparer un cadeau. »

Il a déroché l’appel et a regardé autour. La boutique d’Hermès était attirante.

Il savait qu’Hermès était une marque de luxe et que les articles derrière la vitrine étaient très chers. C’était la boutique la plus fréquentée des riches.

Il ne comptait pas y aller, parce qu’il n’avait pas l’habitude de dépenser sans compter. Cependant, il a changé d’avis en pensant aux cartes VIP que sa sœur lui a envoyées. Les cartes prépayées déchargeraient sa culpabilité de dépenser sa fortune.

Il a respiré à fond et est entré dans la boutique.

« Bonjour monsieur, est-ce que je peux vous aider ? » a dit la vendeuse d’un ton chaleureux, mais un brin de mépris se lisait sur son visage.

Elle a vu beaucoup de personnes qui sont entrées dans la boutique seulement pour visiter, mais aucune d’entre elles ne s’habillaient d’une façon aussi négligée comme lui.

« Merci, je vous tiendrai au courant si j’en ai besoin. » a-t-il répondu.

C’était la première fois qu’il entrait dans une boutique de marque de luxe, il ne savait pas quoi choisir.

La vendeuse s’est éloignée de lui après lui avoir jeté un coup d’œil méprisable.

« Adrien, j’aimerais que tu m’offres un sac. »

Il a entendu une voix familière. Une jolie fille est entrée dans la boutique en tenant le bras d’un homme grand. Il s’est figé quand il a eu une vue claire du visage de la fille.

C’était Léa et Adrien.

« Bonjour M. Berny, bienvenu chez Hermès ! Est-ce votre petite amie ? Qu’elle est jolie ! » La vendeuse a changé de visage en le voyant.

Ayant un solde remarquable dans son compte bancaire, il était toujours la priorité des vendeurs.

« Bonjour ! C’est Léa, ma petite amie, elle voudrait acheter des sacs. »

Des teints roses sont montés dans les joues de Léa. C’est très bien d’avoir un petit ami riche.

Elle a dit en pointant un sac placé dans une vitrine : « Adrien, cela me plaît beaucoup. »

La vendeuse a présenté le sac en riant : « Ce sac est mis en vente à l’occasion des deux centièmes anniversaires d’Hermès, on en comptait seulement deux cents au monde entier, le prix est de trois cent soixante mille euros. »

« Oh là là ! » Elle a mis la main devant sa bouche de stupeur.

Il a réprimé sa stupeur et a dit à la vendeuse avec un sourire sur le visage : « Ce sac est fabriqué à la main des artisans de l’atelier Hermès, il est classé dans les dix sacs de marques de luxe les plus chers du monde. J’espère que je n’ai pas dit de bêtise. »

La vendeuse avait l’air surpris, « M. Berny, vous le connaissez très bien ! »

Il a secoué la tête en feignant la modestie : « Je ne suis qu’un amateur de marques de luxe. »

Puis il a regardé Léa, « Ma chérie, tu as bon goût ! Mais on va choisir un sac plus modeste, peut-être au prix de cinq ou six mille euros. »

Il se disait : « Trois cent soixante mille euros pour un sac, ce n’est pas possible ! »

Elle a fait la moue, « Le mari d’un de mes colocataires lui a offert un sac de plus de huit mille euros ! »

« Ma chérie, je t’aime, mais la prochaine fois peut-être. »

Quelques clients autour se sont approchés de la vitrine après avoir entendu la présentation de la vendeuse et d’Adrien. Il y avait de jeunes étudiants qui rêvaient d’avoir des sacs de marque de luxe.

En voyant la foule autour, Il a commencé à parler avec la vendeuse des marques de luxe. Les autres clients étaient impressionnés par ses connaissances.

Étant ignoré de la vendeuse, Charley a voulu quitter la boutique. Il ne voulait plus rester sous le même toit avec elle.

Une jeune vendeuse s’est approchée de lui et a dit d’un ton poli mais nerveux en se baissant légèrement : « Bonjour, monsieur… est-ce que… est-ce que je peux vous aider ? »

Il semblait qu’elle était une débutante, mais sa modestie sincère lui a fait chaud au cœur.

« Je voudrais choisir un cadeau d’anniversaire. » a-t-il répondu.

« Monsieur, avez-vous des cartes VIP chez nous ? »

C’était son premier client accueilli, la jeune vendeuse n’a pas fait attention à son habit, ce qu’elle faisait était seulement ce qu’instruisait la formation.

« Oui, j’en ai quelques-unes. »

Il lui a présenté des cartes VIP que sa sœur lui a données.

La jeune vendeuse a ouvert grand les yeux en voyant les cartes.

« Une carte noire ? »

Elle était stupéfaite. Ce client avait l’air d’un étudiant, comment a-t-il pu avoir une carte noire ?

Il avait l’air confus, « C’est quoi une carte noire ? »

« Seulement les clients les plus prestigieux ont l’accès à la carte noire chez nous. La carte est prépayée de trois cents millions d’euros, le montant minimum de payement est de trois cents mille euros. »

Il avait la tête embrouillée, sa sœur qui a dit qu’elle s’est déjà habituée à la vie riche, mais il n’avait pas pensé que sa sœur soit une grande dépensière !

« Monsieur, je vous recommande le sac le plus prestigieux dans la boutique, je vais vous le présenter. »

La jeune vendeuse était tellement polie qu’il a cru que ce ne serait pas convenable de quitter la boutique.

Léa fixait Adrien d’un regard d’admirateur qui racontaient les histoires derrière les sacs magnifiques.

La jeune vendeuse a pris la clé de la vitrine et a voulu sortir le sac prestigieux.

La vendeuse au service d’Adrien lui a dit en fronçant les sourcils : « Qu’est-ce que tu fais là ? »

Elle a répondu d’un air prudent : « Je veux présenter le sac au client. »

« C’est très cher ! Qui a demandé de le voir ? »

Elle l’a désigné du regard : « C’est le monsieur là-bas. »

Adrien et Léa ont suivi son regard, ils se sont figés, puis ils ont éclaté de rire.

« Qu’est-ce que vous avez dit ? Le monsieur là-bas veut regarder ce sac ? » A dit Adrien en le pointant du doigt.

Léa le regardait d’un air méprisable, c’était humiliant qu’il demande à la vendeuse de sortir le sac dont il n’avait certainement pas les moyens d’acheter devant les autres clients.

La vendeuse au service d’Adrien a dit d’un ton sérieux : « Tu vas lui présenter le sac ? Tu plaisantes ! Regarde son habit, il n’a certainement pas les moyens d’acheter même un foulard chez nous ! »

« Mais il a une carte noire, il est un client SVIP. »

Adrien a ri aux larmes, « Client SVIP ? Il est la personne la plus pauvre de notre université ! »

Léa lui a dit d’un ton insultant : « Dégage ! Avant que tu ne perdes la face devant une foule plus grande. »

Il regardait tranquillement les visages méprisables des gens. Au lieu de se répliquer, il s’est avancé au guichet et a passé la carte noire au caissier.

« Je voudrais acheter le sac, s’il vous plaît. »

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