L'imagination, mon monde
Auteur : O.M.F Les filles et moi nous retournons lentement et nous apercevons nos hommes, plus beaux et plus frais que jamais en tenue décontractée. Je souris intérieurement.Ils s'approchent de nous, chaque mari regarde sa femme attentivement avant que l'un d'eux n'ouvre la bouche. C'était Razack, le mari de Mariam. RAZACK : Nous sommes là maintenant, c'était quoi l'urgence ? KAMAL : Khadi, on s'est dit quoi avant ton départ ? ____ (silence) Kamal : Te rends-tu compte que depuis mon retour, je n'ai pas eu de repos ? J'avais la tête baissée puisque Kamal me fixait tellement, donc j'ai dû baisser la tête, mais en relevant ma tête, je tombe sur celle que j'ai moi-même frappée en train de dévorer mon mari de regard. ____ (la doigtant) HÉEEE SALE PUTE, si tu n'enlèves pas tes yeux vilains sur mon mari, je vais te les crever, SALOPE. KAMAL : (entre les dents) FERME LÀ ! ! Une femme : tu n'as pas honte d'être mariée à ton âge, jusqu'à ce que tu défendes les gens de le regarder devant nous qui avons l'âge d'être vos parents ? Je roule des yeux. Kamal : Au moins, ça l'évite de faire la pute comme votre fille. Bref, proviseur, fait vite, je n'ai pas que ça à faire. Proviseur : Ce midi, j'ai surpris vos femmes en train de tabasser ces jeunes filles. Malick : OK, et où est le problème ? Tout le monde fait de gros yeux, mdrrrrr, ils pensaient que quoi ceux-là ? Djibril DIOP : (le mari d’Aïcha) Oui, expliquez-nous pourquoi nos femmes ne se battent pas inutilement. Kamal : La seule chose qui me retient ici est juste le pourquoi de mon déplacement. Le mari de l'autre femme : Et ce sont nos filles qui se battent inutilement ? Razack : oui, il se peut, on connait bien nos femmes. Proviseur : Calmez-vous, Messieurs, on va poser la question aux filles. Alors Khadija, que s'est-il passé ? ____ C'est elle qui nous a provoqués et… ____ C'est faux, elle ment. C'était une des filles. Aïcha : Coupe-lui encore une fois la parole et je te ferai regretter ta naissance, Conne. Une autre femme : elles n'ont aucun respect ces jeunes filles, elles osent menacer nos filles devant nous, djaaaaaaa, le monde à l'envers. Moi : Alors demandez à vos filles de se taire et nous laissez parler. La 3e femme : WALLAH, je vais tellement te gifler que tu verras tes ancêtres. (Crit-elle) Kamal : personne dans cette salle ne touchera à un seul cheveux de ma femme, corrige d'abord ta pute de fille qui me fait du rentre dedans depuis mon arrivée, et après on pourra parler. (Crit-il à son tour). ____ Tu ne parles pas à ma femme ainsi, elle peut te mettre au monde mille fois (cria un autre homme, sûrement le mari de la femme à qui Kamal a répondu). KAMAL : Pour commencer, tu ne me tutoies pas, on n'est pas des amis, et deuxièmement, il faut assez de cran à ta femme pour me mettre au monde, car moi, KAMAL BEN HAMID, n'importe qui ne me met pas au monde, allez vous renseigner. Les deux s'affrontaient du regard, prêts à se sauter dessus. Malick : Hooooooo, Bro calme. Toi, monsieur le proviseur, avait-il un autre témoin des faits à part les filles ? Parce que, franchement, ma barre de patient a de la limite. Proviseur : oui, j'avais vu ce monsieur en costume (pointant soulé du doigt) sur les lieux, je suppose qu'il était là depuis le début. C'était mon chauffeur. Soulé : En effet, j'étais là depuis le début, j'ai aperçu cette fille tirer madame Khadidja brusquement, lui demandant pourquoi elle avait frappé sa grand-sœur hier et qu'elle allait le lui faire payer, et il paraît même qu'elle cherchait à se battre avec elle depuis la récré, mais madame Khadidja ne l'avait pas considéré. Je crois que c'est une sorte de vengeance. C'est là qu'il met un enregistrement dans son téléphone. On attend clairement que cette fille me cherche des noises. Kamal : Si je comprends bien tout ce faux bruit, c'est à cause de cette folle de caissière ? Vous avez interrompu mon sommeil juste pour ces genres de bêtise ? Et bien, jeune fille, tu viens de creuser sa tombe parce que je vais m'assurer qu'elle ne trouve plus jamais de travail dans sa misérable vie. Proviseur : Amina Tu as giflé cette fille à cause de la grand-sœur de ton amie Sarah ? Mais qu'est-ce qui ne va pas avec vous, Mlle TOURE ? KAMAL : Ça se voit que c'est une famille de fous. ____ Je ne vous permets pas. Kamal : Personne, je dis bien, personne ne me dit quoi faire. Lui : Je comprends tout maintenant. Moi : yinyinyinyin, tchrrrrrrrr, n'importe quoi. C'est là que nos yeux se croisent, j'aurais tout donnés pour ne plus jamais les croisés de toute ma vie mais non il a fallu que je les revois, immediatement mes larmes ont montés comme à chaque fois que je pense à eux, me demandant pourquoi ils ont préférés me vendre moi et non les autres, oui vous avez bien attendu mr TOURE est mon père, celui qui m'a vendu et je suppose que cette Amina c'est notre benjamine, celle qui était d'accord qu'on me vende parcequ'elle voulait changer de vie.Pourquoi je n'avais rien remarqué ?J'ai passé toute mon existence à me demander comment j'allais réagir si jamais je croisais l'un d'entre eux, mais là, sur le coup, je ne savais pas quoi faire. J'avais juste besoin des bras chauds de mon mari, qu'il m'enveloppe et me murmure que tout ira pour le mieux, comme lui seul sait le faire d'ailleurs.
____ (en touchant son bras) Bébé, je… Je veux… partir… d'ici, s'il te plaît. Puis, sans le vouloir, je perds l'équilibre, mais avant que je ne tombe totalement, je sens des bras me rattraper et c'était Kamal. *********PV de Kamal BH********* Ma femme vient de perdre ses mots et toutes ses forces juste à cause de cet homme, mais heureusement, je l'ai rattrapé à temps. _____ Mon cœur, que se passe-t-il ? Tu as quoi ? _____ Je veux rentrer chez nous, s'il te plaît (en pointant du doigt monsieur TOURE). Ne le laisse pas s'approcher de moi. En essayant de comprendre ce qui se passe, je sens une ombre près de nous et quand je soulève la tête, je vois la femme de monsieur TOURE avec la main en avant voulant toucher ma femme. _____ Commettez cette erreur et je vous jure sur sa tête que vous le paierez de votre vie. Dis-je sur un ton ferme avec des yeux remplis de colère. Elle recule d'un pas avant de rétorquer. Elle : Mais elle ne va pas bien et je… Sans qu'elle finisse, Djibril la coupa. DJIBRIL : Et vous, êtes-vous infirmière peut-être ? Dégagez d'ici bande de sorciers, vous avez intérêt que rien de mal ne lui arrive, sinon vous le paierez tout de votre misérable vie. (Cria-t-il). MALICK : En commençant par toi qui nous a tous réunis ici, cher proviseur. (Il indexa le proviseur qui limite tremblait). RAZACK : Priez tous autant que vous êtes, car personne ne s'en prend à l'une de nos princesses et s'en sort idem. (Il l'avait dit en s'adressant à tout le monde). Moi : Maintenant, je veux que ces 4 filles soient exclues de mon école dès aujourd'hui, si vous tenez à votre poste de proviseur, bien sûr. Tout le monde fait de gros yeux. ____ QUOI ? Vous ne savez pas que c'est mon école ? Et bien, vous le savez maintenant et je vous prie de partir avec vos filles d'ici, et cela pour toujours. Les gars, je rentre avec ma femme, elle a besoin de repos. Cet homme, je ne vais pas l'épargner, je le cherchais depuis et sa descente en enfer va commencer bientôt, car personne ne touche à ma femme, pas même ses parents (encore si on peut les appeler ainsi), oui, vous l'avez bien deviné et je suis sûr que les gars aussi l'ont deviné, ce sont ces idiots qui l'ont vendu il y a de cela 4 ans. Je roule tellement vite que je ne me rends même pas compte de quand je suis arrivé dans notre manoir. Je la prends en mode princesse comme la princesse qu'elle est à mes yeux et monte l'ascenseur jusqu'à notre chambre.Khadidja, l'enfant venduL'imagination mon mondeAuteur : O.M.F.********* Fofana Boukary ********Cet enfoiré de Moustapha m'a mis dans des problèmes, Wallah : si jamais je perds mes amis, il ne vivra pas longtemps pour le raconter. Si je l'ai convoqué ici au restaurant, c'est juste pour qu'il me raconte les faits, mais avant, je ferai semblant comme si tout est réglé, rien que pour savoir la vérité. Quelques minutes après, les voilà qui arrivent tout en parlant et riant comme si tout était rose, non, mais quelle tête de nul, une bête comme ça.Sidi : Bonjour M., Comment allez-vous ?____ Aucun jour n'est bon, car cette tâche que vous m'avez confiée n'a pas été facile. Tout le monde sur cette terre sait que Kamal n'est et ne sera jamais un adversaire facile.Je regarde la tête que fait Moustapha et j'ai envie de rire, quel con._____ Mais j'ai réussi à avoir une entente entre vous. De ce fait, il te restituera tes biens et toi, promets-moi juste de ne plus jamais te mesurer à lui, je
L'imagination, mon mondeAuteur : O.M.F********** Père BEN HAMID******Je ne comprends pas les autres. Vraiment pas du tout, tu viens gronder enfant des gens dans leur propre maison sans demander ce qui s'est réellement passé ? Non, mais qu'est-ce que c'est ?____ Vraiment, M. FOFANA. Tu m'as vraiment déçu, comment peux-tu crier sur nos enfants sans raison ? Quand tu les regardes, est-ce qu'ils ressemblent à des enfants sans éducation qui détruisent la vie des gens sans raison ?Père CISSE : J'étais vraiment étonné de ton comportement. Tu as passé des années avec nos fils. Comment peux-tu croire aux sottises que te raconte un inconnu ?M. Fofana : Mes frères, je suis vraiment désolé, croyez-moi, mais ils l'ont ruiné complètement et ont battu même sa fille à mort._____ Premièrement, ce n'est pas « on », mais « il », et secondo, Kamal ne fait rien au hasard : t'aurais dû te renseigner.Père SYLLA : Moi, j'ai perdu l'usage de la parole, Fofana. Je pensais que tu es plus intelligent que
Khadija, l'enfant venduL'imagination, mon mondeAuteur : O.M.F*******Kamal Ben Hamid*******Je n'aime pas la voir comme ça et croyez-moi, je donnerai tout pour qu'elle ne le soit pas, mais je n'avais pas le choix, c'est son frère et il n'y est pour rien dans ce qui lui est arrivé. Ceux qui doivent être blâmés sont ses parents et personne d'autre, Amir ne mérite pas sa colère.Je l'ai rejoint dans la chambre, elle était de dos face à la baie vitrée.Moi : bb ! !Silence.Moi : Je suis désolé.Elle : Pourquoi ? Pourquoi tu as fait ça ?Moi : Pour te permettre d'avancer.Elle : (secouant la tête) Je n'en ai pas besoin, je suis bien comme ça.Moi : Tu te mens à toi-même et tu le sais, une faute reconnue est à moitié pardonnée, d'autant plus qu'Amir ne t'a rien fait, au contraire, il s'est battu pour toi juste parce qu'il n'était pas à la hauteur à l'époque.Elle (pleure puis silence)Moi : (continuant) Tu sais que j'ai raison, Amir n'a en aucun cas le comportement de votre père.Elle (e
Khadidja, l'enfant venduL'imagination, mon mondeAuteur : O.M.FLa gentillesse et le sourire ne déterminent pas une personne de bonne foi, c'est le cas de Moustapha : Il a été gentil envers cet homme, puis il l'a aidé. Pour lui, Moustapha est une bonne personne et il ne mérite pas ce que Kamal lui fait subir.On dit aussi souvent que l'homme naît bon, mais c'est la société qui le corrompt, mais est-ce qu'on peut en dire autant de moustapha ? Était-il vraiment bon ? A-t-il un cœur ? Il veut détruire à jamais Kamal, il veut lui donner une bonne leçon à ce gamin qui se croit tout permis.Lui : Enfin, j'ai pu l'avoir.Aissetou : Tu as eu qui ?Lui : Kamal, ton gendre, oui, enfin, il aura un adversaire de taille.Aissetou : Et qui est cet adversaire ?Lui : Un homme, oui, je l'ai rencontré lors des affaires en Californie et maintenant, il m'a promis de gérer cette affaire et crois-moi, cet homme est dangereux.Aissetou : Tu ne veux donc pas laisser tomber ? Il y a-t-il un adversaire plus
## Khadija, l'enfant venduL'imagination, mon mondeAuteur : O.M.FLes filles étaient super contentes de voir la maman de Kamal, elle les traite toutes de la même manière, elle est gentille et adorable. En fait, la maman de Razack, Malick et Djibril sont ses meilleures amies et les pères aussi sont ses meilleurs amis, voilà pourquoi ils sont comme une même famille.Elle monte pour prendre une douche, rattrape ces prières puis descend manger. Après avoir fini, elle les rejoint au salon, elle donne des comprimés à ceux qui ont diarrhée pour qu'ils recouvrent la santé.Maman : Mariam, c'est quel amusement ça ?Mariam : Maman, il voulait me tuer à cause de la voiture, il m'a transformée en jardinière, servante dans ma propre maison.Aïcha : Et moi, athlète en plus des pompes.Salima : Moi, aveugle, pas de télé, pas de portable, encore moins d’ordinateur, maman, ils sont méchants envers nous.Maman : C'est vrai tout ça ?Silence.Maman : Répondez-moi, vous maltraitez mes filles ?Malick :
L'imagination, mon mondeAuteur : O.M.F******* Kamal BEN HAMID *******Ces cons ont donné trop de liberté à leur femme, putain, une femme peut baisser mon charisme à ce point ? Que Khadi ne blague même pas, sinon la punition qu'elle va recevoir dépassera l'entendement. Les gars reviennent plus faibles que jamais, riant intérieurement : « Hummm, finalement, ce n'était pas une si mauvaise idée. »Moi : (riant franchement) Si seulement vous voyez vos têtes.Malick : Mec, il n'y a rien de drôle là-dessus, j'ai grave mal au ventre (courant vers les toilettes), putain !Djibril : La vie de ma mère Je vais tuer quelqu'un, aïiiiiiiie (il court aussi pour les toilettes).Razack : La vache, mon charisme est à terre (courant aussi pour regagner les toilettes).Kamal : (riant) Non, chapeau les filles, on peut vraiment dire que quand une femme décide de te donner une bonne leçon, putain même, le diable s'asseoit pour prendre note.Je vois mes amis redescendre plus faibles que jamais.Razack : Mec