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La bastonnade à l'école

last update Last Updated: 2025-04-04 18:57:21

Chapitre 4

L'Imagination, mon monde

Auteur : O.M.F   

Je fais semblant de ne rien attendre et nous continuons notre chemin, mais c'est sans compter sur ces filles qui nous barrent la route.

____ Que voulez-vous ?

La fille de devant : te faire regretter d'avoir porté main à ma sœur.

Mes amies et moi, on se regardent et on éclatent de rire.

____ Me faire regretter, moi ?

Elle : « Oui, toi, que vas-tu faire ? » Non seulement tu l'as frappée, mais tu as fait en sorte qu'on la vire de son poste. Pour qui te prends-tu ?

____ (m'adressant à mes amies en les suppliant presque) Allons-y, le cours va bientôt commencer et Kamal m'a expressément demandé de ne pas me battre.

MARIAM : Depuis quand tu écoutes ce qu'on te dit, toi ?

AICHA : Je me demande aussi.

SALIMA : Humm.

____ (les suppliant davantage) Allons-y, les filles, s'il vous plaît.

On s'en va sans un regard en arrière. Arrivé en classe, chacun regagne sa place et le deuxième cours reprend aussitôt jusqu'à midi. Il était l'heure et on devait rejoindre nos domiciles, donc nous sortons tous et on se dirige vers le grand portail, mes amies et moi, quand soudain quelqu'un me retourne brusquement et c'est encore la fille de la récré.

____ Non, mais c'est quoi ton problème au juste ?

ELLE : Mon problème, c'est toi, je t'ai posé une question : pour qui te prenais-tu pour avoir posé tes sales mains sur ma sœur ?

____ POUR VOTRE MÈRE SALE CONNE, OUI, je l'ai frappé, et si c'était à refaire, je vais le faire encore et encore, et pour son travail, je vais m'assurer qu'elle ne soit engagée par aucune entreprise existant sur Terre.

Elle : (en levant la main pour me gifler) Comment oses-tu t'adresser à moi de la sorte, petite vermine.

_____ (attrapant sa main) N'ose plus jamais de ta misérable vie tenter de me gifler, est-ce que c'est clair ?

Pffffffffffffffffffffffffffff, j'avais reçu une gifle de l'une des filles que je n'avais pas vu venir tellement j'étais concentré sur l'autre. Les filles et moi, on se regarde.

Mariam :  Je récupère celle que tu as en main, héeeee (s'adressant à la fille) ; t'inquiète, tu vas adorer mon kung-fu.

Aicha : Et moi, l'autre babie ?

Salima : La dernière n'est pas mal pour moi.

2e fille : moi, je t’ai giflé, fait ce que tu vas faire.

Je jette celle dont je tiens la main vers Mariam qui la récupère très vite et moi, je me jette sur celle qui m'a giflé.

Pafffffffffffffffff (gifle)Pafffffffffffffffff (gifle)Paffffffffffffffff (gifle)Paffffffffffffffff (gifle)

Ma main pleuvait sur sa joue tellement j'avais la rage, personne n'arrivait à me soulever.

____ bammmmm, bammmm, bammmm, tu n'as pas la force et tu fais la grande gueule ? Bammmm, tu me connais ? Va te renseigner, tu vas regretter de m'avoir giflé.

Les gens essayaient de nous séparer, ses amies sont entre les mains de mes amies. Je sais déjà qu'elles vont très bien dormir aujourd'hui, car elles adorent la bagarre.

Les gens : vous allez les tuer, arrêtez, vous allez les tuer.

Mais est-ce qu'on les écoutait même ?

Proviseur : Qu'est-ce qui se passe ici ?

Et c'est en ce moment qu'on s'arrête, tchiiiiiiip, même pas un peu de force, des idiots comme ça.

Proviseur : tout le monde rentre chez soi et vous (s'adressant à nous) dans mon bureau maintenant !

Sans broncher, mes amies et moi le suivons ainsi que les autres filles dont les visages étaient méconnaissables. Une fois dans le bureau, il rejoint sa chaise et, sans nous adresser la parole, se met à appeler nos parents.

Proviseur : vous resterez là jusqu'à ce que vos parents arrivent, autrement vous allez y passer la nuit.

Quelques minutes après, je vois des couples entrés, au moins quatre couples. Ce sont les parents des autres filles, puisque mes amies et moi n'avons que nos maris.

1 h après, pas de trace d'eux et cette Conne qui sert de mère à l'une des autres filles ose nous insulter.

Maman de l'une des filles : cela ne m'étonne même pas que vos parents ne soient pas là, tellement vous êtes impolie qu'ils sont fatigués de vous.

Moi : n'ose plus jamais, au grand jamais, ouvrir ta grande gueule pour insulter nos proches.

ELLE : (criant) C'est à moi que tu parles ainsi ? SUIS-JE TON ÉGALE ? Je peux te mettre au monde mille fois impolie.

____ (roulant des yeux)

AÏCHA : Ce qui est sûr, vous n'êtes pas sa mère, alors calmez-vous.

Une autre : Mais ses filles sont d'une impolitesse sans nom.

SALIMA : Alors pourquoi ne viends-tu pas nous éduquer ? TCHRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR

Mariam : Laisse, ma chérie, elles font comme si elles étaient capables de nous éduquer, alors qu'elles ont toutes raté celle de leurs enfants.

Proviseur : Calmez-vous, sinon je vais…

Sans que le proviseur finisse sa phrase, l'une des femmes se lève et se place devant moi en disant.

Elle : Laisse que je leur donne une bonne leçon et elle apprendra à me respecter dorénavant.

Un homme qui doit surement être son mari dit :

Lui : Chérie donne là une bonne leçon qu'elle n'oubliera jamais de sa misérable vie. Trop, c'est trop.

_____ (par derrière) Si elle finit, qu'elle se prépare à en recevoir aussi une mauvaise leçon de sa bonne vie, puisque celle de ma femme est misérable.

Tout le monde se retourna pour voir qui parlait, mais les filles et moi savons déjà qui sait…

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