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CHAPITRE 63 : Lignes de Brisure 1
Terakhir Diperbarui:
2025-12-18 00:39:26
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L'ATTRACTION FATALE DU MAFIEUX 2 : LE DÉFI D'UNE PRINCESSE CHAPITRE 66 : Le Thé et les Ombres 2
ArianeJe pose ma tasse. Le cliquetis sur la soucoupe est d'une netteté exagérée.— As-tu besoin de quoi que ce soit, avant de repartir ? Des contacts ? Des… conseils plus pratiques ?Je m'entends proposer cela, comme si j'étais une conseillère stratégique transmettant son manuel de survie. C'est mon rôle, et je le joue à la perfection. Mais à l'intérieur, une voix hurle. Une voix qui veut lui dire : « Ta mère vient de découvrir que ton père la trompe avec une fille de ton âge. Elle a mal. Elle est perdue. Elle a peur. Dis-moi que je suis encore digne d'être ton modèle. Dis-moi que tout ne s'écroule pas. »Mais je ne dis rien. Je souris. Un sourire que j'ai pratiqué des milliers de fois devant des miroirs, des associés, des ennemis.— Juste… sois heureuse, Tara. Vraiment heureuse. C'est la plus belle des victoires.Les mots ont un goût de cendres. Le bonheur, ce contrat fragile que je croyais avoir honoré, n'est soudain plus qu'une clause rompue.Le bruit de pas fermes dans le hall an
L'ATTRACTION FATALE DU MAFIEUX 2 : LE DÉFI D'UNE PRINCESSE CHAPITRE 65 : Le Thé et les Ombres 1
ArianeL'escalier de marbre descend en une courbe parfaite vers les salons de réception. Chaque pas sur les marches polies résonne étrangement dans mon crâne, comme un battement de cœur trop lent, trop conscient. La gravité semble avoir changé ; elle tire mes os vers le sol, alourdie du poids de ce que je sais.Je passe devant un grand miroir vénitien. Mon reflet me surprend : robe de chambre en soie ivoire, cheveux coiffés avec une perfection lisse, posture droite. Rien ne trahit le séisme. Rien ne dit que la femme qui me regarde a, quelques heures plus tôt, vu s'effondrer les fondations de sa vie. L'art du paraître. Notre première langue, notre armure la plus essentielle. Je la revêts maintenant comme une seconde peau, plus nécessaire que jamais.Le parfum du petit-déjeuner me guide : café noir, pain grillé, confiture d'abricot amère de nos propres vergers. Et une autre odeur, plus ténue, plus chère : le parfum de Tara. Fleur d'oranger et détermination.Je la trouve dans la salle à
L'ATTRACTION FATALE DU MAFIEUX 2 : LE DÉFI D'UNE PRINCESSE CHAPITRE 64 : Lignes de Brisure 2
ArianePuis, je me redresse. Je m’essuie les yeux, même si aucune larme n’a coulé. Pas encore. Les larmes sont pour les faibles. Pour les victimes.Je ne suis pas une victime. Je suis Ariane Ferrari.Je sors mon téléphone. L’icône du clone est là, discrète. J’ouvre l’application. Je plonge dans son monde secret.Les messages d’abord. Le numéro. Pas de nom. Des échanges récents, espacés. Pragmatiques. Des lieux, des heures d’hôtel. Des demandes d’argent, voilées sous des termes de « cadeaux », de « frais ». Elle est clairement une professionnelle. Une call-girl de très haut vol. Les sommes sont astronomiques. Les rendez-vous semblent remonter à… six mois. Pas plus.Six mois.Six mois de mensonges. Six mois où il rentrait de « réunions tardives », avec l’odeur d’un cigarillo différent. Six mois où il était parfois distrait, lointain. J’avais mis cela sur le compte du stress, des affaires. Quelle idiote. Quelle aveugle, arrogante idiote.La douleur se transforme. Elle se calcifie, devien
L'ATTRACTION FATALE DU MAFIEUX 2 : LE DÉFI D'UNE PRINCESSE CHAPITRE 63 : Lignes de Brisure 1
ArianeLe soleil du matin filtre à travers les stores vénitiens du dressing, découpant des lames de lumière dorée sur les rangées de costumes sombres et les étagères de chaussures cirées. L’air sent le cèdre et le cuir, un parfum qui m’a toujours évoqué Auracio. Sa forteresse personnelle, son armure quotidienne.Je suis venue chercher une écharpe. Un geste banal, domestique. L’illusion d’une normalité qui, depuis hier soir, après la douche, l’étreinte, les mots tendres murmurés dans le noir, semblait plus solide que jamais.Son téléphone est posé en évidence sur le marbre de la commode, à côté de sa boîte à montres. Il doit être aux écuries, son rituel matinal. Une notification lumineuse vient de s’allumer sur l’écran verrouillé, pulsant doucement.Je n’aurais pas dû regarder.Mais je l’ai fait. Par habitude ? Par une curiosité distraite ? Parce que, dans notre monde, l’information est une arme, et les écrans en sont souvent le fourreau.Le message prévisualisé est d’un numéro non enr
L'ATTRACTION FATALE DU MAFIEUX 2 : LE DÉFI D'UNE PRINCESSE CHAPITRE 62 : Lignes de Femmes 2
ArianeIl comprend. Il a toujours compris.— La douche, alors, propose-t-il, sa voix devenue basse, intime. Se laver de la poussière du jour.— Une excellente idée.Nous nous dirigeons vers la salle de bain de marbre, un sanctuaire de vapeur et de lumière dorée. Le silence entre nous n’est pas vide ; il est plein de complicité, de mémoire partagée. Il défait les boutons de ma robe, ses doigts agiles malgré leur taille, avec une lenteur cérémonielle. Le tissu glisse à mes pieds. Ses yeux parcourent mon corps, un territoire qu’il connaît par cœur mais qu’il contemple toujours avec la même flamme possessive et admirative. Le temps a tracé ses lignes, oui, mais il a aussi sculpté, affiné. Je suis, à ses yeux, plus belle qu’à vingt ans. Parce que je porte l’histoire de nous.Je défais à mon tour sa chemise, libérant le torse puissant, la toison argentée, les cicatrices discrètes qui sont autant de strophes de son poème épique. Il pousse un léger soupir sous mon toucher.La cabine de douche
L'ATTRACTION FATALE DU MAFIEUX 2 : LE DÉFI D'UNE PRINCESSE CHAPITRE 61 : Lignes de Femmes 1
ArianeLa porte de la suite de Tara se referme dans un chuchotement soyeux. Je reste un moment immobile dans le couloir aux lumières tamisées, la chaleur de son étreinte encore imprégnée dans mes épaules, la sagesse féroce que j’ai tenté de lui transmettre résonnant dans le silence.Elle est partie le cœur plus léger, je l’ai senti. Elle a sa réponse. Sa bénédiction. Non pas un blanc-seing naïf, mais un drapeau planté sur le champ de bataille de sa vie par sa générale. La fierté, à cet instant, est une lame chaude et douce qui me traverse. Ma fille. Mon orageuse, ma stratège. Elle a choisi un volcan pour compagnon, et elle a les épaules pour en supporter la chaleur. Je l’ai façonnée pour cela.Je retourne vers nos appartements, mes talons hauts assourdis par l’épais tapis persan. La solitude du couloir est vaste, mais elle n’est pas vide. Elle est peuplée de tous les choix que j’ai faits, de tous les sacrifices consentis pour en arriver là, dans ce palais de marbre et de secrets.La p
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