Masuk— *Je n’arrive pas à croire qu’elle ressentait la même chose que moi*, murmura le roi, le cœur en fête, alors qu’il reprenait lentement le chemin de ses appartements.
*Appartement 10*— *dieux de nos ancêtres… qu’est-ce qui vient de se passer ?* se demanda Aurora en posant une main sur sa poitrine, encore secouée par l’émotion.Ses lèvres se pincèrent, comme pour garder en mémoire le goût de celles du roi.— Je vois qu’une certaine demoiselle est toute joyeuse, lança une voix derrière elle.— Oh miséricorde ! Vous m’avez fait peur ! s’écria-t-elle, sursautant.— Veuillez m’en excuser, mademoiselle. Ce n’était pas mon intention, répondit l’eunuque d’une voix douce.— Ce n’est rien, dit-elle en se calmant. Au fait, vous ne m’avez pas dit comment vous vous appelez ?— Je me nomme Daniel, répondit-il en inclinant légèrement la tête.— Puis-je vous appeler Dani ?— Vo— Aurora… souffla-t-il, sa voix grave tremblante d’un désir qu’il peinait à contenir. Aurora détourna légèrement le regard, tentant de masquer le rouge qui montait à ses joues, mais son souffle trahissait son émotion. Le roi, sans briser la distance qui les séparait encore, tendit la main et effleura doucement une mèche rebelle, un contact si léger qu’il en devenait électrisant. — Laissez-moi vous aider… murmura-t-il, un mélange de douceur et de passion dans la voix, comme si cet instant appartenait uniquement à eux, et au monde extérieur, il n’y avait plus que silence et désir. Aurora sentit un frisson parcourir tout son corps. Le contrôle qu’elle pensait avoir sur ses émotions commençait à se fissurer. Chaque mouvement du roi, chaque regard brûlant, faisait naître en elle une tension douce-amère qu’elle n’avait jamais connue. --- Il ordonna à son eunuque de les laisser seuls. Celui-ci s’exécuta avec une révé
— Oh… quelle honte… balbutia-t-elle, se cachant le visage dans ses mains. — Ne sois pas honteuse, mon trésor. Au contraire… je me sens chanceux, privilégié… tu es toute pour moi, et personne d’autre n’aura jamais cette place, murmura-t-il, sa voix tremblante d’émotion. Avant qu’elle ne puisse répondre, il l’attira délicatement vers lui et scella ses paroles par un baiser à la fois tendre et brûlant, mélange de passion et de promesse. Aurora sentit son cœur chavirer, perdue dans l’intensité de ce contact, sachant qu’à partir de cet instant, rien ne serait jamais pareil. --- Lorsqu’ils mirent fin à ce baiser, haletants, Aurora et lui échangèrent un regard brûlant, chargé de désir et de tendresse. — Que faites-vous ici à une heure pareille ? murmura-t-elle, le front collé contre le sien, la voix à peine audible. — Je ne me sentais pas bien… et j’avais besoi
Salle du trône— Je vous ai fait venir, car j’ai une annonce capitale à vous faire, déclara le roi, la voix résonnant dans la grande salle. — Nous vous écoutons, Majesté, répondirent-ils tous en chœur, un mélange de respect et de curiosité dans les yeux. — Sept jeunes femmes ont remis leur lettre d’abandon du concours, annonça un conseiller avec une pointe de malice. — Oh ? dit le roi, un sourire en coin illuminant ses traits sévères. — Cela vous réjouit, Majesté ? osa demander le conseiller en chef, presque défiant. — Oui, répondit le roi avec fermeté. Je n’ai jamais été favorable à ce concours et vous savez combien je l’ai désapprouvé. Mais grâce à lui… grâce à ce chaos, j’ai trouvé celle qui fait battre mon cœur. — Nous sommes heureux pour vous, Sire. Pourrions-nous savoir de qui il s’agit ? — Bien sûr, dit-il, le sourire s’élargissant jusqu’à ses yeux brillants. Il s’agit d’Aurora Klein. Et je
En entrant, ils tombèrent sur le roi et Aurora, enlacés dans un échange passionné. Un silence stupéfait s’installa immédiatement. La nouvelle de la disparition du roi s’était répandue comme une traînée de poudre, et même les autres candidates s’étaient jointes à la recherche… sans se douter de ce qu’elles allaient découvrir. À la vue de la scène, certaines furent pétrifiées, la gorge serrée. — Sortez ! ordonna le garde en chef, repoussant les curieux pour préserver l’intimité du couple royal. — Comment ose-t-elle l’embrasser ainsi ? s’indigna Kétia, les yeux flamboyants de colère. — Si tu regardes bien, c’est le roi qui prend l’initiative… déclara calmement une autre candidate. — Quoi ?! hurla Kétia, rouge de rage. Tu oses dire que c’est lui qui l’embrasse ? Pauvre idiote ! — Pas besoin de crier, rétorqua Berline avec un sourire glacé. Aurora est en train de gagner, c’est évident.
Dans la pièce secrète— Nous devons sortir d’ici… murmura Aurora. — Pourquoi, ma fleur ? Tu as peur ? — De moi-même… de ce que je pourrais faire si je reste. — Montre-moi, osa-t-il doucement. — Ne me tentez pas… — Je te désire, Aurora, souffla-t-il. — Moi aussi… répondit-elle en se jetant sur ses lèvres. Leur baiser devint urgent, brûlant.— Permets-moi de te posséder… — Ah… Mon roi… ne me fais pas ça… — Je ne fais que t’aimer… dit-il en effleurant son corps. — Je vous aime aussi… murmura-t-elle, tremblante.Il la souleva doucement et la déposa sur le lit. — Nous ne devrions pas… — Veux-tu que je m’arrête ? — Non… prenez-moi…Il retira sa chemise, dévoilant son torse, pendant qu’elle apparaissait en lingerie fine. — Tu es splendide… dit-il, avant de la couvrir de baisers.Chaque souffle, chaque gém
— Vous ne voulez pas de mon bras ? demanda le roi, surpris par son indépendance.Elle se retourna, un brin malicieuse : — Non, Majesté. Je suis à l’aise ainsi. Je peux marcher sans difficulté.Berline, en revanche, s’empressa de s’accrocher au bras du roi. Plus qu’un geste de séduction, c’était un soulagement : ses talons la faisaient souffrir.— Vous semblez inconfortable, très chère, s’enquit le roi en jetant un regard discret à ses pieds.— Oh, Majesté, je souffre le martyre, confessa-t-elle en soupirant. Je pensais vivre une journée paisible, à siroter du thé et discuter calmement… et non marcher sans fin comme une sauvage !Elle pinça ses lèvres, cherchant la compassion dans le regard du roi… mais celui-ci avait déjà furtivement reporté son attention sur Aurora.— Oh ! Vous me traitez de sauvage, c’est bien cela ? demanda le roi avec un sourire en coin. — Oh non, Majesté ! Ce n’était pas dirigé contre v







