« Mon Dieu, comment me suis-je retrouvé ici ? Qu'ai-je fait pour que tu me punisses de la sorte ? Ma femme doit être dévastée en apprenant cette nouvelle, et mes petites princesses me manquent énormément. Je n'ai pas tué cet homme, bon sang »
Edouardo était plongé dans l'angoisse et la peur. La peur ? Oh oui, la peur de ne jamais regagner sa liberté. La peur d'être condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Comment ne pas flipper dans une telle situation ? Il ne l'aurait jamais cru, si un jour, on lui avait dit qu'il se retrouverait dans cet endroit. Il songea au fait qu'il n'était sûrement pas le seul dans cette prison à être innocent. - Edouardo SMITH, tu as de la visite, annonça un gardien, l'arrachant de sa stupeur. Il sortit de la cellule et se rendit à la salle des visites où il remarqua qu'il s'agissait de son avocat. - Bonjour maître. - Bonjour monsieur SMITH. Comment vous portez-vous ? - Quelle question ! Comment voLaurena lança un regard interrogateur à son mari. - Laurena, veux-tu être ma femme ? Elle ne savait quoi dire. Pour une surprise, c'en était vraiment une. - Mais, Edouardo, nous sommes déjà mariés. Edouardo se leva et lui tendit la main. Elle le rejoignit volontiers. - Je n'avais jamais fait ma demande mon ange. Maintenant je l'ai fait. Et puis, on n'avait fait que le mariage civil, il nous reste toujours le religieux. Alors j'attends ta réponse ma chérie. - Réponse ? Ma réponse c'est Oui, oui, oui je veux t'épouser mon chéri. Je t'aime Edouardo, je t'aime tellement, cria-t-elle. Edouardo lui porta la bague au doigt et elle s'empressa de l'embrasser. Il noua ses mains autour de sa taille et la serra contre sa poitrine. Il glissa ensuite ses mains sur ses cuisses et la caressa. Le simple contact de sa main sur son corps, lui donnait de la fièvre dans le sang. Il remonta la robe tout en parcourant ses doigts jusqu'à atteindre son intimité. Le désir emport
Laurena sortit de la salle de bain. Elle vit son mari, assis sur le lit, occupé à la contempler pendant qu'elle s'habillait. Puis il se leva et se rapprocha d'elle, la prenant dans ses bras. - Ah mon ange. - Edouardo, mon amour. - Tellement de choses se sont produites durant ces cinq derniers mois. D'abord ton accouchement qui fut un moment magique dans notre vie, ensuite ton enlèvement, mon Dieu, j'ai cru que j'allais crever de douleur et de tristesse, puis il y eu la mort de Victor. À chaque fois, j'ai eu peur de te perdre, de ne plus te trouver. Laurena caressa tendrement sa joue. - Heureusement, tout ça est fini maintenant, affirma Laurena. Quand je suis venu dans cette maison, dans ta vie, j'avais tellement hâte que ces deux années passent. Jamais je n'aurais imaginé que je finirais par tomber amoureuse de cet homme, de ce fils de riche égoïste, comme je t'appelais, et maintenant, je voudrais pouvoir arrêter le temps pour me consacrer à toi, juste pour t'aim
Le cœur meurtrie par cette révélation, Laurena accourut vers sa sœur, voulant la prendre dans ses bras mais elle la repoussa en s'éloignant. - Non, non, ne t'approche pas de moi, ne me touche pas. Je suis une meurtrière, cria-t-elle en fondant en larmes. - Non, non ma puce, c'est faux. Je suis sûre qu'il y a une explication à cela Paula. Viens ma chérie, approche-toi de moi. Paula s'il te plaît. - Écoute ta sœur Paula, viens t'asseoir et raconte-nous ce qui s'est réellement passé, ajouta Mark. - Je .... Je ne voulais pas, je vous jure. Mais il a essayé de me violer et... et moi je voulais juste me défendre. - Paula, s'il te plaît, viens t'asseoir et raconte-nous, supplia sa sœur, toute bouleversée. Paula avança d'un pas incertain et méfiant jusqu'à s'asseoir sur le fauteuil. Ses membres tremblaient, on dirait une feuille. - Cette nuit-là, après t'avoir laissée prendre ta douche, je suis sortie de la maison. Personne ne m'a vu car tous les employés s'éta
- Paula, Paula...Laurena était dans tous ses états. Pourquoi tous ces malheurs leurs tombaient dessus en ce moment. D'abord, elle avait été kidnappée, puis son mari fut accusé du meurtre de son kidnappeur et comme si cela ne suffisait pas, sa sœur vient de faire un malaise et elle n'en connaissait pas la cause. Elle hurla à l'aide jusqu'à ce que Marie et quelques servantes viennent à son secours. Ainsi, Paula fut urgemment transférée à l'hôpital. - Docteur, comment va-t-elle ? De quoi souffre-t-elle ? - Mme. SMITH, votre sœur est actuellement sous perfusion. Les résultats des analyses qui ont été demandées révèlent que votre sœur souffre d'une anémie. Néanmoins, son état physique en dit plus. - Que voulez-vous dire par là. - Votre sœur a l'air traumatisée. Psychologiquement, il y a quelque chose qui cloche. Sûrement quelque chose qui lui pèse sur la conscience. Elle est déprimée. Vous devriez lui parler pour savoir ce qui se passe dans sa tête. - Mais j
Laurena se rendit dans la chambre de sa sœur. Paula était dans un état inquiétant. En deux jours, elle avait maigri, on aurait cru qu'elle ne s'était pas alimentée depuis des jours.- Paula ? Mais qu'as-tu mon amour ? Que t'arrive-t-il ? - Je vais bien grande sœur. Ne t'inquiète pas - Mais comment ne pas m'inquiéter ? Regarde dans quel état tu te trouves, maigre et déprimée. Il faut que tu ailles à l'hôpital. - Non. Non je ne veux pas. Ça va aller, ce n'est rien de grave. Il y a du nouveau ? - L'avocat d'Edouardo est dans le salon. Il voudrait te parler. - Moi ? Pourquoi moi ? - Je ne sais pas trop. Mais bon, vu que tu ne te sens pas bien, je lui dirai de repasser une autre fois. - Non je vais lui parler, répliqua-t-elle. - Tu es sûre ? - Oui. Est-ce que ça sera long ? - Je ne crois pas. Alors si tu es vraiment sûre de vouloir lui parler, lève-toi et suit-moi. - Bien, allons-y. La jeune fille se leva du lit et suivit sa gran
« Mon Dieu, comment me suis-je retrouvé ici ? Qu'ai-je fait pour que tu me punisses de la sorte ? Ma femme doit être dévastée en apprenant cette nouvelle, et mes petites princesses me manquent énormément. Je n'ai pas tué cet homme, bon sang » Edouardo était plongé dans l'angoisse et la peur. La peur ? Oh oui, la peur de ne jamais regagner sa liberté. La peur d'être condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Comment ne pas flipper dans une telle situation ? Il ne l'aurait jamais cru, si un jour, on lui avait dit qu'il se retrouverait dans cet endroit. Il songea au fait qu'il n'était sûrement pas le seul dans cette prison à être innocent. - Edouardo SMITH, tu as de la visite, annonça un gardien, l'arrachant de sa stupeur. Il sortit de la cellule et se rendit à la salle des visites où il remarqua qu'il s'agissait de son avocat. - Bonjour maître. - Bonjour monsieur SMITH. Comment vous portez-vous ? - Quelle question ! Comment vo