Laurena se leva du fauteuil et se dirigea vers les escaliers. Mais à peine gravit-elle une marche, qu'une voix la stoppa. Elle se retourna nette et vit sa petite sœur qui venait de pénétrer dans le salon.
- Paula, mais où étais-tu depuis le matin ?- Désolée. Euh, j'étais en compagnie d'une amie qui s'est faite violée hier soir. Elle avait besoin de quelqu'un, je ne pouvais pas l'abandonner.- Oh mon Dieu, cette journée a été arrosée d'évènements horribles. Edouardo a été arrêté Paula, lança sa sœur en se rapprochant d'elle.- Arrêté ? Mais pourquoi ?- Pour le meurtre de Victor. Son cadavre a été retrouvé par la police dans sa maison, ce matin.- Oh mon Dieu, c'est terrible, dit-elle en s'asseyant dans le fauteuil.- Oui, mais toi, dis-moi, est-ce que tu vas bien ? Tu as l'air bizarre.- Oh non, ce n'est rien. C'est juste que tous ces évènements semblent un peu difficiles à digérer d'un coup.- Oh oui, c'est vrai, confirma Mark. Paula n'a« Mon Dieu, comment me suis-je retrouvé ici ? Qu'ai-je fait pour que tu me punisses de la sorte ? Ma femme doit être dévastée en apprenant cette nouvelle, et mes petites princesses me manquent énormément. Je n'ai pas tué cet homme, bon sang » Edouardo était plongé dans l'angoisse et la peur. La peur ? Oh oui, la peur de ne jamais regagner sa liberté. La peur d'être condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Comment ne pas flipper dans une telle situation ? Il ne l'aurait jamais cru, si un jour, on lui avait dit qu'il se retrouverait dans cet endroit. Il songea au fait qu'il n'était sûrement pas le seul dans cette prison à être innocent. - Edouardo SMITH, tu as de la visite, annonça un gardien, l'arrachant de sa stupeur. Il sortit de la cellule et se rendit à la salle des visites où il remarqua qu'il s'agissait de son avocat. - Bonjour maître. - Bonjour monsieur SMITH. Comment vous portez-vous ? - Quelle question ! Comment vo
Laurena se leva du fauteuil et se dirigea vers les escaliers. Mais à peine gravit-elle une marche, qu'une voix la stoppa. Elle se retourna nette et vit sa petite sœur qui venait de pénétrer dans le salon. - Paula, mais où étais-tu depuis le matin ? - Désolée. Euh, j'étais en compagnie d'une amie qui s'est faite violée hier soir. Elle avait besoin de quelqu'un, je ne pouvais pas l'abandonner. - Oh mon Dieu, cette journée a été arrosée d'évènements horribles. Edouardo a été arrêté Paula, lança sa sœur en se rapprochant d'elle. - Arrêté ? Mais pourquoi ?- Pour le meurtre de Victor. Son cadavre a été retrouvé par la police dans sa maison, ce matin. - Oh mon Dieu, c'est terrible, dit-elle en s'asseyant dans le fauteuil. - Oui, mais toi, dis-moi, est-ce que tu vas bien ? Tu as l'air bizarre. - Oh non, ce n'est rien. C'est juste que tous ces évènements semblent un peu difficiles à digérer d'un coup. - Oh oui, c'est vrai, confirma Mark. Paula n'a
Laurena était avec ses petites princesses. Après avoir été consulté par le médecin, elle pouvait enfin donner le sein à ses filles. Edouardo était assis à ses côtés, la contemplant alors qu'elle allaitait l'une de leur fille. Il était tellement heureux de la voir avec ses enfants, de contempler ces magnifiques créatures qui lui donnaient tant de joie au cœur. - Elles ont tes yeux, mon ange. - Tu crois ?- Oui. Elles sont aussi belles que leur maman. - Si tu le dis chérie, acquiesça-t-elle avec un sourire enchanté. On toqua soudainement à la porte de leur chambre. C'était Marie. - Edouardo ? Désolé de vous déranger mais tu as de la visite, et c'est la police. - La police ? - Oui, confirma la vieille femme. - Eh ben ! je vais tout de suite les recevoir. C'est sûrement pour nous informer de l'arrestation de ce kidnappeur. Il accompagna Marie jusqu'au salon où les visiteurs l'attendaient. Il reconnut le commissaire au près duquel il avait dépo
****- Victor, pourquoi t'obstines-tu à garder cette jeune femme ? Elle ne t'aime pas mon ami, lança Jack, le meilleur ami de Victor. - J'aime cette femme, et si elle ne peut pas être à moi, elle ne sera pas à Edouardo non plus. - Non, tu ne l'aimes pas. Ce que tu ressens pour Laurena n'est pas de l'amour mais de l'obsession. Tu es obsédé par elle et moi je n'ai plus du tout envie d'être ton complice dans cette histoire, rouspéta-t-il. - Alors quoi ? Tu iras me dénoncer, c'est ça ? - Non, mais tôt ou tard, la vérité sera découverte. - Il n'y a aucun risque. Je n'ai pas quitté le pays et ils n'ont rien pour prouver que je suis derrière ce kidnapping. - Mon Dieu ! Si tes parents savaient ce que tu es devenu ! - Bon, ça suffit jack. Ne viens pas me faire une leçon de morale. - J'espère vraiment que tout ceci ne finira pas mal. * * *Edouardo était allongé dans son lit, avec dans ses mains, une rob
- Je vous avais ordonné de faire attention, que je la voulais nickel, tonna l'ex petit-ami de Laurena. Vêtu de façon négligée, Victor portait un vieux jeans délavé et une chemise en flanelle à carreaux, déchirée par endroits. Ses bottes, usées, laissaient deviner des journées à errer sans but. Une barbe naissante et mal entretenue assombrissait son visage marqué par la fatigue et la colère. Ses yeux, autrefois si pleins de vie, étaient maintenant emplis d'une froide détermination. Une casquette sale, visée sur sa tête, cachait en partie ses cheveux emmêlés. Dans son apparence, tout trahissait la déchéance et le désespoir, des signes visibles de son obsession maladive. - Oui M.SAVI, répondirent ses complices. Mais ce n'était pas de notre faute si elle s'est cognée la tête durant l'opération, elle usait trop de force. Mais bon, elle est là maintenant. - Oui mais inconsciente. J'espère pour vous que ce coup qu'elle a reçu ne lui causera pas des dommages mentaux, dit-il e
Troisième jour après l'accouchement. Laurena allait rentrer chez elle avec ses trois princesses. Une grande réception fut organisée dans le but d'accueillir la famille. Edouardo avait quitté l'hôpital aux environs de six heures du matin, promettant à sa femme de revenir les chercher, elle et les jumelles. Après s'être assuré que tout avait été bien organisé pour recevoir sa femme, il se rendit ainsi à l'hôpital aux environs de neuf heures. Edouardo pénétra dans la chambre de sa femme. Il vit une infirmière aux chevets de ses filles. - Bonjour monsieur SMITH. - Bonjour mademoiselle. Où est ma femme ? - Ah, elle m'a dit de garder un œil sur ses princesses, le temps qu'elle aille uriner rapidement. Mais c'est bizarre, elle devrait être déjà de retour. Ça fait déjà un bon moment qu'elle est partie.- Ah bon ? Alors j'irai vérifier moi-même pour voir. Gardez un œil sur mes petites s'il vous plaît. - Oui, bien sûr. Edouardo sortit de la chambre et se rendit da