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LA PRISONNIÈRE DE LUXE
LA PRISONNIÈRE DE LUXE
Penulis: Chance plume

Chapitre 1

Penulis: Chance plume
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-02 15:20:13

La nuit porte conseil, dit-on. Est-ce une suspicion ou une réalité ? Arrive-t-on à trouver des solutions à nos problèmes dans les ténèbres de la nuit ? Et si réellement la nuit porte conseil, sont-ils bons ou mauvais ? Dans l’obscurité de cette nuit-là, Laurena était allongée sur son lit, l’esprit perdu dans ses pensées, tandis que des larmes silencieuses glissaient le long de ses joues. ‹‹Seigneur, que me réserves-tu donc ? Je ne sais quoi faire. Je suis confuse et ma mère me manque tellement. Maman, où es-tu ? Aide-moi de là-haut››

Il était environ une heure du matin et Laurena n’arrivait toujours pas à dormir. Elle pensait à tous les problèmes qui la hantaient, la maladie de son père, les études de sa sœur. Depuis la mort de sa mère, à l’âge de neuf ans, elle était devenue la gérante de la maison et une seconde mère pour sa petite sœur. Son père, n’ayant pas supporté la perte de sa femme avait sombré dans le désespoir et la tristesse. Un jour, sous l’emprise de l’alcool, il fut victime d’un accident qui le laissa paralysé. Trois mois plus tard, il perdit son emploi et c’est ainsi que débuta leur calvaire. Laurena fut obligée d’abandonner l’école à onze ans. Elle commença à vendre au marché afin de subvenir aux besoins de sa petite famille, avec une attention particulière pour sa sœur, car elle tenait plus que tout à ce qu’elle aille à l’école. Sa sœur Paula venait d’obtenir son bac à dix-huit ans. Quant à Laurena, âgée de vingt-quatre ans, elle vendait des fruits au marché de fruits et légumes sise à Cadjehoun.

Cotonou, capitale économique du Bénin, est une ville plutôt excitante à découvrir. Les infrastructures étaient érigées avec style et beauté. La ville était tout le temps en éveil. Même dans la nuit, on croirait que les gens ne dormaient pas dans cette ville. Les touristes se montraient de plus en plus fréquents, surtout après la réalisation des fresques, le long de la clôture du port, la mise en place de l’obélisque du jardin de Matthieu sans oublier la construction du statut de l’amazone, monument qui de par sa présence majestueuse et imposante, offrait un nouveau décor au paysage Cotonois.

* * *

— Papa, je m’en vais déjà, lança Laurena en pénétrant dans le salon.

Elle s’approcha de son père qui était allongé dans le divan et lui déposa un baiser sur la joue.

— Comment te sens-tu ? As-tu bien dormi ?

— Oui ma chérie. Et toi ? Dis-moi.

— Ne t’inquiète pas pour moi papa, je vais bien. Où est Paula ? Je ne l’ai pas vu dans la chambre quand je me suis levée.

— Elle est dans la cuisine, je crois.

La maison de Laurena n’avait rien d’un palais. Avec son père et sa petite sœur, ils vivaient dans une demeure modeste qui montre les signes du temps et de l’usure. Les murs, autrefois d’un blanc éclatant, sont maintenant ternis par les années, et quelques fissures parcourent la façade. À l’intérieur, la maison est simple mais propre, grâce aux efforts constants de Laurena. Le mobilier est réduit au minimum, avec quelques chaises en bois, une table usée, et un vieux canapé couvert d’une couverture pour cacher les déchirures. Les fenêtres sont petites, laissant entrer juste assez de lumière pour illuminer les pièces étroites. Il n’y avait que deux petites chambres, peu meublées et contenant chacune un lit rudimentaire, un coffre pour les vêtements et quelques affaires personnels. La cuisine est équipée de quelques ustensiles de base, souvent réutilisés et réparés. Malgré la simplicité et la pauvreté, la maison dégageait une chaleur et un sentiment d’accueil, grâce à l’amour et à la dévotion de Laurena envers sa famille.

Languissante, Laurena se rendit à la cuisine qui n’était qu’à quelques mètres du séjour. Son visage était lourd et elle avait des courbatures intenses, conséquence d’une nuit d’insomnie.

— Ma chérie ?

— Grande sœur chérie. Bonjour, lui répondit-elle, le sourire aux lèvres

— As-tu bien dormi, toi ?

— oui, j’ai bien dormi. Mais je doute que tu puisses en dire autant.

— Moi ? Si, j’ai dormie.

Paula déposa le bol qu’elle tenait et se retourna vers sa sœur.

— Je sais que tu as eu un sommeil perturbé. J’ai remarqué que tu t’agitais dans ton lit. Pourquoi es-tu autant soucieuse ?

— Ne t’inquiète pas ma belle, tout va bien.

— Non. On se connaît si bien. Je sais que l’état de papa te contrarie énormément mais on trouvera une solution à cela, d’accord ?

Laurena lui lança un sourire triste.

— Oui, ça ira. Allez, je m’en vais. As-tu quelque chose de prévu aujourd’hui ?

— Non, je compte rester ici avec papa, répondit Paula.

— Parfait. Bon, prends soin de lui, dit-elle en enlaçant sa sœur avant de quitter la cuisine. Elle fit un dernier au revoir à son père et disparut derrière la porte.

En cette matinée ensoleillée, le trafic était dense dans les rues de Cotonou. Laurena héla un taxi pour se rendre dans le marché de fruits et légumes, lieu où elle vendait. Résidant dans le quartier Cadjehoun, non loin du super marché Erevan, il lui faudrait neuf minutes environ pour se rendre à destination.

Après tous les embouteillages sur la route, elle arriva enfin et étala sa marchandise de fruits. Les acheteurs se faisaient rares dans cette matinée-là, et elle en était soucieuse. Il lui fallait, trouver de l’argent afin de procurer des médicaments à son père. Sa maladie s’empirait de jour en jour et il lui fallait, subir une opération. Mais ils n’en avaient pas les moyens. Après quelques heures passées devant sa marchandise, Laurena sentit un creux dans ses entrailles. Elle quitta donc son étalage dans le but d’aller satisfaire sa faim. Au milieu de la foule, Laurena marchait, ne sachant peut-être pas, où elle allait. Elle savait juste qu’elle avait faim, et elle ne faisait qu’avancer, suivant son instinct. Elle avançait, plongée dans ses réflexions, lorsqu’un inconnu la bouscula soudainement. Elle se retourna, pour voir à quoi ressemblait cet individu.

— Non, mais, ça ne va pas la tête ?

L’homme fit demi-tour et lui fit face.

— Pardon ? Mademoiselle, venez-vous de m’insulter ?

— Non. Vous m’aviez bousculé et vous ne songez même pas à vous excuser. Au lieu de cela, vous cherchez à afficher vos grandes ailes de je ne sais quoi.

Le type, en costume blanc, émit un rire narquois puis reprenant son visage grave, il lui lança :

— Ce que vous êtes insolente !

— Qui ? Moi ? Et ben, c’est mieux que d’être si égoïste et irrespectueux comme vous.

Laurena sentit un frisson glacial parcourir son échine lorsque ses yeux captèrent la silhouette imposante derrière l’homme.

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