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Chapitre 2

Penulis: Chance plume
last update Terakhir Diperbarui: 2025-04-07 05:02:21

Le regard sombre et menaçant qui se fixait sur elle n’avait rien d’amical. Elle comprit alors, le cœur battant que cet homme n’était pas seul, il était flanqué d’un garde du corps, et l’intention qui émanait de ce dernier la glaçait d’effroi.

— Ah ! Je comprends maintenant, d’où vient cet égoïsme de votre part. Vous, les riches, vous vous croyez tout permis avec votre fortune, lança-t-elle, l’air courroucé.

Elle se retourna aussitôt pour reprendre sa route mais il lui saisit brusquement le poignet, l’empêchant de continuer.

— Saviez-vous, à qui vous vous adressez ? demanda-t-il.

— Suis-je censée vous connaître ? Par hasard, seriez-vous Dieu ? Lâchez ma main, immédiatement.

L’homme, stupéfait par l’attitude de Laurena, ôta sa main. On aurait cru qu’auparavant, personne ne lui avait jamais adressé la parole de cette manière, c’est comme s’il était habitué à être adorer. Sans rien ajouter, Laurena reprit son chemin et s’en alla.

— On s’en va. Tu avais raison, ce n’était pas une si bonne idée que je quitte la voiture pour une balade dans le marché.

— À vos ordres monsieur, acquiesça son garde du corps en le suivant.

— Non, mais pour qui se prennent-ils ces fils à papa ? balbutia Laurena entre ses dents. Elle était en feu. Elle ne savait même plus pourquoi elle avait quitté son étalage.

— Que t’arrive-t-il ma chérie ? lui demanda la vendeuse d’à côté.

— Pff ! Non, ce n’est rien, tout va bien, répondit-elle en essayant de se calmer.

— Ah ! On ne dirait pas.

— Eh ben ! Puisque je vous dis que tout va bien alors c’est le cas.

— Oh ! Désolée d’avoir demandé.

Laurena savait parfaitement ce que voulait cette dame, son prochain sujet de commérage. Mais elle n’était pas prête à lui en donner une. Elle se rasseya et fit face à sa marchandise au même moment où, Victor, son petit ami vint.

— Ma chérie, lança-t-il en lui donnant un bisou sur la joue. Comment te portes-tu ? Et la santé de mon futur beau-père ?

— Ça va.

— Ok. Et toi ?

— Ça va aussi. Je suis là.

— Et pourquoi fais-tu cette tête ?

— Quelle tête ? Ça va bien, je te dis.

— D’accord, répondit-il d’une voix peu rassurée.

Un vague silence plana entre eux pendant quelques minutes. Mais Victor connaissait bien Laurena et il savait qu’elle se souciait pour l’état de santé de son père. Le pire, c’est qu’il n’avait pas les moyens de pouvoir aider sa bien-aimée. Bien qu’il soit issu d’une famille mieux aisée, il n’avait nullement la capacité de trouver sept cent milles franc pour l’opération de son futur beau-père.

— Mon amour ? Laurena tourna légèrement la tête pour le fixer. Il lui prit tendrement la main.

— Je sais que tu t’inquiètes beaucoup pour ton père et...

— Victor, mon père n’a plus beaucoup de temps, répondit-elle en larmes. Le seul moyen pour qu’il ait une chance de vivre un peu plus longtemps, c’est qu’il subisse cette opération. Où trouverait-on une telle somme ? Il est la seule famille qu’il nous reste à moi et à ma sœur. Je ne supporterai pas de le perdre maintenant.

— Je sais ma belle. Mais il faut qu’on garde espoir s’il te plaît, et tu dois te nourrir. Je suis sûr que tu n’as encore rien avalé aujourd’hui mais il faut que tu sois forte pour ton père, et pour ta sœur chérie. S’il te plaît, unh. D’un geste tendre, Victor lui caressa la joue, essuyant ses larmes. Son amour souffrait et lui, il ne savait que faire. Il en avait tellement honte.

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