#UNE_VEUVE_MBAKOU
#ÉPISODE_3
Malgré toutes les paroles de Liliane, Prisca ne voulait pas baisser les bras. Elle voulait à tout prix cette union entre les frères...
Pendant ce temps au lieu de service, tout allait bien pour Franck. Il avait su se démarquer de tous les autres employés. Il était aimé mais pas de tous. Il était né pour faire la mécanique, aucune panne ne lui résistait.
Patron : Bonjour monsieur Wafo, en ouvrant ce garage, je voulais travailler avec les meilleurs. Aujourd'hui, je suis heureux d'avoir une personne avec vos compétences dans mon équipe de mécaniciens.
Franck : merci
Patron : le mois passé, nous avons constaté une évolution sur les chiffres et c'est beaucoup plus grâce à vous. Ainsi, j'ai fait une
#UNE_VEUVE_A_MBAKOU#EPISODE_4Franck savait que ça venait de cuire sur lui.Il était encore 2h du matin, le cerveau de Franck n'était pas préparé à répondre à ce genre de question.Franck : regarde à l'heure que tu veux me faire passer une interrogation, alors que demain je dois aller travailler.Prisca : ne change pas de sujet. Je sais que tu es trop fort pour retourner les situations et placer la faute sur moi.Et effectivement Franck était vraiment fort pour ça. Mais cette nuit, Prisca était déterminée à connaître qui était vraiment cette Fabiola.Franck : est-ce que je veux retourner la situation... je dis juste la véri...Prisca : laisse-moi tes trucs que tu veux raconter et réponds directement &
#UNE_VEUVE_A_MBAKOU#EPISODE_5Le lendemain de leur arrivée au village, Fred avait organisé une réunion familiale, pour le programme des obsèques de Franck.Fred : Bonsoir à tous... Nous sommes réunis ici aujourd'hui pour cet autre malheur qui a frappé notre famille. Franck mon petit frère que vous connaissez tous est décédé dernièrement d'un accident de voiture, mais comme vous le savez on n'apprend pas à un vieux singe à faire les grimaces, il est donc clair que cette mort n'est pas simple... Comme on dit souvent chez nous, le mensonge donne des fleurs, non des fruits.Dans la salle, il y avait des bruits qui étaient en train d'empêcher Fred de poursuivre son discours. Morel s'était chargé de remettre le silence.Fred : Je vais continuer en disant que...
#UNE_VEUVE_A_MBAKOU#EPISODE_6Avant le départ de sa belle famille, Prisca avait imploré Ange Morelle de faire une exception pour elle, à cause de l'enfant qu'elle avait dans le ventre... Cette demande avait été refusée. En disant que c'était ça la tradition, qu'ils n'étaient pas chez les blancs.Alors qu'elle était toute seule, une pensée d'abandonner tous les rites de veuvage avait traversé sa tête. Mais elle savait qu'en faisant ça, elle allait donner raison à sa belle famille. Chose qu'elle ne voulait pas non plus.Elle ne comprenait pas ce qui avait pu déclencher une telle pensée chez sa belle famille. L'accuser du meurtre de l'homme pour qui elle avait abandonné tout dans son pays pour le suivre.La seule chose dont Prisca avait réellemen
#UNE_VEUVE_A_MBAKOU#EPISODE_7La troisième étape avait commencé et était moins difficile par rapport aux autres. Même si elle ne sortait pas toujours de la maison, elle avait au moins la possibilité de se nourrir normalement. La calebasse qui avait été donnée au début de son veuvage, lui servait d'assiette pour manger et de gobelet pour boire de l'eau.Elle avait la possibilité de saluer les membres de la famille avec la main. Elle n'avait pas le droit de se rendre dans les milieux publics comme les marchés et ses associations. Mais elle avait de nouveau la possibilité de connaître le confort d'un lit.Liliane : comment va mon petit neveu ?Prisca : si moi je vais bien, c'est qu'il est en super forme...Liliane : c'est génial, surtout que cette étape
#UNE_VEUVE_A_MBAKOU#EPISODE_8À peine qu'elle s'était courbé, les urines étaient sorties en grande quantité. Les cris de joie des femmes âgées sur place, étaient une alerte pour informer les hommes qu'elle venait de réussir son veuvage.Rapidement une femme était allée chercher un bassin d'eau, pour la faire prendre un bain bien glacé avant de l'habiller.Les femmes les plus âgées entonnaient les chansons de joie et les autres reprenaient accompagnés des pas de danses traditionnelles. C'était la fête avant la fête.Même Fred et Morel participaient à la fête. Ange Morelle était allée dormir à cause de la fatigue en laissant son mari et son beau-frère sur place.Prisca : pourquoi tu ne m'as pas
#UNE_VEUVE_A_MBAKOU#EPISODE_9Prisca : je vais faire quoi avec les papiers de la maison au salon de coiffure ? Je dis la vérité, ils ne sont pas iciBlack : ok, tu auras ce que tu cherchesIl avait redonné une autre gifle à Prisca, avant de la tirer par les cheveux pour la placer au milieu de la salle.Black : j'ai employé la douceur, mais tu n'as pas coopéré. Maintenant essayons voir les moyens forts. J'ai tout mon temps pour avoir ce que je veux...En tenant Prisca toujours par les cheveux, il avait donné un coup de poing sur ses lèvres, qu'il avait bien ciblées, avant de la laisser s'écrouler au sol.Black : tu vas te lever et me dire où se trouvent les papiers que je veux. Sinon je peux te rassurer que tu vas sortir d'ici en tenant ton enfant dans les
#UNE_VEUVE_A_MBAKOU #EPISODE_10 Franky était comme le messie, il avait apporté un peu de joie à la maison qui était recouverte de tristesse. Prisca avait fermé son salon pour prendre d'abord soin de son enfant. Liliane avait terminé ses évaluations de fin d'année et attendait ses notes. Le super héros Willy, passait quand il avait le temps pour prendre les nouvelles du bébé. Prisca : Eh Franck, voici ton fils, le dernier cadeau que tu m'as laissé avant de partir, le plus beau, je vais l'aimer comme tu devais l'aimer et comme je t'aimais ! Il est tout mignon comme toi ! Tu me manques.. Tu nous manques... Je t'aime Franck, de là où tu te trouves, j'espère que tu gardes toujours un œil sur nous. Liliane : Amen. Comment va mon neveu ce matin ? Prisca : il va bien, il me fait tellement penser à ton grand frère
#sœur_de_sang#PrologueIls nous ont appris respect, obéissance, attention et surtout soumission envers l’homme qui selon eux nous fera un jour la grâce de nous prendre pour femme. Maria nous disait de ne rien contester venant de notre mari peu-importe ce qu’il voulait.Ma mère nous disait,-pour lui tu feras tout, acceptera tout comme je l’ai toujours fait avec ton père. Même s’il te demande un jour de te jeter par-dessus bord alors fais-le.C’est ce qu’elle faisait. Depuis mon plus bas âge j’avais toujours vu maman s’agenouiller devant papa lorsqu’elle avait commis un tort. Il était néanmoins un homme calme, la soumission de ses tendres épouses faisait de lui le mari le plus attentionné.Très tôt ma me