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Gronda t'elle la gorge serrée. Comment as-tu pu ramener ta maîtresse et son fils dans cette maison : En plus le jour de l'anniversaire de notre fille !!! » Hurla t'elle sur son mari.
—« Nom de Dieu, toi, tu n'as pas de cœur Kingsley !Comment as-tu pu nous faire une chose pareille, bon sang ?
Pourquoi Kingsley ?
Sérieusement, tu es un monstre ! Tu n'as pas de cœur. » Cria Thérèsa.Elle brûlait de douleur par cette trahison de la part de son époux.
Ses yeux se remplissent de larmes amères qui brûlèrent ses joues de dégoût.
L'homme qu'elle attendait avec impatience venait de la trahir.
—« 4 ans de mariage pour ça ! Voici comment tu me remercie ? Vraiment ?»
Kingsley était muet. Une arrosagance sur le visage. Sans se soucier de sa douleur, Kingsley Wilson resta froid.Comme toujours sa décision était prise.
Thérèsa devrait la respecter sans songer de le contredire.
Peut-être ignorait-il que cette époque avait changé ?Après ces mots, Thérèsa osa le tourner le dos même s'il l'interdit de partir avec leur enfant.
Elle quitta son foyer en emmenant loin de ce monstre égoïste, son adorable fillette de 4 ans.****
Sept heures plus tard ... Dans la nuit sombre, un véhicule roulait lentement, pesamment. À bord, une femme et sa fille luttaient contre la fatigue. Le chauffeur, épuisé lui aussi après avoir traversé plusieurs quartiers sans but, ignorait où ces deux passagères voulaient aller. Finalement, il prit une décision : les emmener chez lui.— « Thérèsa… vous devez vous lever, dit-il doucement.»
La femme ouvrit les yeux, encore engourdie. C’était le docteur Thérèsa Lum, l’ex-épouse du milliardaire égocentrique Kingsley Wilson, héritier de la prestigieuse famille Enow.
Pendant quatre ans, elle avait été sa femme.
Quatre longues années sans véritable bonheur, aux côtés d’un homme froid et indifférent.Le jour de l’anniversaire de leur fille, tout s’était écroulé.
Kingsley était rentré à la maison avec une autre femme… et un petit garçon du même âge que Vénus Vanille Wilson, leur enfant.Le cœur de Thérèsa s’était brisé.
Vénus adorait son père.
Quand elle avait enfin eu l’âge de comprendre, il était parti en Europe pour ses affaires. Elle l’attendait, impatiente, rêvant de cette soirée où elle pourrait enfin s’endormir blottie entre ses deux parents.Mais à son retour, Kingsley avait tout gâché :
il avait ruiné leur bonheur en ramenant une seconde famille — et ce, le jour même de l’anniversaire de sa fille.Ce fut la goutte de trop.
Brisée par la trahison, Thérèsa quitta la maison sans se retourner, emmenant avec elle Vénus, son adorable fillette et sa seule raison de vivre.Elle n’était pas prête à une rupture aussi brutale.
Elle n’avait rien planifié. Tout s’était produit comme un accident : soudain, imprévisible, inévitable. Quand elle avait franchi le seuil de leur maison, elle n’avait ni but ni destination.— « Où sommes-nous, Daniel ? demanda-t-elle d’une voix faible à l’homme assis entre elle et la portière.»
Cet homme, c’était Daniel Kenneth, son collègue et ami à l’hôpital.
— «Vous êtes chez moi, répondit-il tendrement.»
Thérèsa le regarda, le cœur lourd, les yeux remplis de questions qu’elle n’osait pas poser.
— «Oui»
— « vous ai emmenées chez moi, précisa-t-il.
— «Chez toi ? répéta-t-elle, surprise.» — «Oui, Thérèsa. Toi et ta fille pouvez passer la nuit ici, si vous le souhaitez.»Daniel Kenneth était un homme doux, attentionné.
Il appréciait depuis longtemps la compagnie de sa collègue — cette femme courageuse, au regard triste mais au cœur noble.
Il avait pour elle une affection sincère, presque protectrice. Et Thérèsa savait qu’elle pouvait lui faire confiance.— «Tu descends ? demanda Daniel en se penchant vers elle.»
— «Je vais porter la petite, elle est épuisée. Mon Dieu, comme elle dort profondément…»Il tendit les bras vers Vénus.
Thérèsa hésita, encore perdue dans ses pensées, mais Daniel prit délicatement la fillette dans ses bras avant qu’elle n’ait le temps de refuser. D’un geste attentionné, il sortit de la voiture, portant la petite fille contre lui.Pendant une minute, Thérèsa resta immobile, le regard vide.
Puis la voix douce de Daniel la tira de ses pensées.— «Viens, il y a de la place à l’intérieur. De quoi manger, et tout ce qu’il te faut.»
Thérèsa se leva lentement, presque machinalement.
Daniel referma la portière, puis se tourna vers elle.—« Vous- êtes ici chez vous, dit-il d’une voix pleine d’émotion.»
Sans attendre de réponse, il lui prit doucement la main.—« Ici… tu seras heureuse. Je te le promets.»
— «Ummm… merci, murmura-t-elle en hochant la tête.»
Ils échangèrent un léger sourire. Thérèsa s’approcha de sa fille, caressa ses cheveux et la contempla longuement avec tendresse.—« Viens, ajouta Daniel. À l’intérieur, tu trouveras enfin un peu de repos.»
Comme une petite famille naissante, ils entrèrent côte à côte dans la villa, leurs pas résonnant doucement sur le sol de la nuit.
Sous la lumière pâle du porche, une nouvelle histoire venait de commencer.Chapitre 10 : Je réclame ma fille !—« Vénus a disparu, Papa ! Je ne la retrouve nulle part dans la maison ! — s’exclama Thérèsa, la voix tremblante.»— «Où es-tu ma fille ? — demanda le père de son mari.»La mère de Kingsley prit le téléphone et parla à Thérèsa avec douceur :—« Chérie, bonjour. Calme-toi et explique-moi ce qui se passe.»Thérèsa se souvint de la complicité entre mère et fils et répondit avec amertume :— «Vous allez demander à votre fils de me rendre mon enfant, maman ! Il ne peut pas me la prendre ! Je me battrai…»— «Quoi ! Kingsley a enlevé Vénus ? Mais chérie, Kingsley est ici et Vénus n’est pas là !»— «Arrêtez de le couvrir, belle-mère ! Arrêtez ça tout de suite ! Cette enfant est mon bébé ! Ni vous ni votre fils n’avez le droit de me la prendre, vous comprenez ?»Thérèsa avait été un peu brutale, mais sa colère était palpable.Kingsley, sans retenue, se précipita vers sa mère et saisit le téléphone :— «Écoute-moi bien, Thérèsa Lum ! Je ne me répéterai pas !
— « Vénus ! » Thérèsa cria le nom de sa fille en entrant dans le salon. Aucune réponse. Le silence lui répondit, froid et pesant.Son cœur se serra. Elle posa les yeux autour d’elle, appela encore, plus fort cette fois :— «Vénus ! Où es-tu, mon amour ?»Rien. La panique monta d’un seul coup. Elle se tourna vers Daniel, le regard affolé.—« Où est-elle, Daniel ? »— « Calme-toi, Thérèsa. Elle ne peut pas être loin, dit-il doucement pour la rassurer.»Mais rien n’y faisait. Le sang de Thérèsa battait à ses tempes.— « Mon bébé… mon Dieu, non… »— «On va la retrouver, je te le promets.»Daniel pensa qu’elle avait peut-être filé dehors, par curiosité. Il se précipita vers la porte, traversant la terrasse et le jardin à grandes enjambées.Pendant ce temps, Thérèsa grimpa les escaliers à toute vitesse.— « Vénus ! cria-t-elle en ouvrant la porte de la chambre à la volée.»La pièce était vide.Elle fouilla sous le lit, dans les armoires, derrière les rideaux — rien.— «Vénus ! hurla-t-elle
Chapitre 8 — Où se trouve Vénus ? Les nouveaux vêtements !! Thérèsa Lum n’avait pas compris tout de suite.Bien -sûr qu’elles en avaient besoin.Depuis leur départ précipité du manoir, elle et Vénus n’avaient plus rien, pas même une robe de rechange. Quand elle avait décidé de quitter Kingsley Wilson, Becky était déjà descendue avec sa valise.Thérèsa, elle, s’était battue pour récupérer sa fille.Lorsque son beau-père avait réclamé la petite, elle avait fini, la gorge serrée, par la supplier de venir avec elle.C’est ainsi qu’elles étaient parties, les mains vides, laissant derrière elles toute une vie.Et aujourd’hui, Daniel avait pensé à tout.Thérèsa prit Vénus dans ses bras et descendit lentement les marches qu’elle avait montées la veille. Le soleil du matin filtrait à travers les rideaux de velours, jetant une lumière douce sur les murs couleur crème.Lorsqu’elle arriva au salon, elle aperçut Daniel Kenneth, debout, tendant une enveloppe à un livreur.À ses pieds, plusieurs s
— « Okay, mesdames, vous devez manger ! » Déclara Daniel Kenneth, un lourd plateau entre les mains.Il venait d’interrompre les câlins entre la mère et la fille.Thérèsa le regarda s’avancer vers le lit, un grand sourire éclairant son visage.— « C’est quoi, ça ? » Demanda-t-elle en observant le plateau chargé de petits plats qui semblaient vraiment appétissants.— « C’est votre petit-déjeuner, répondit joyeusement Daniel. » — « Tu cuisines ? s’étonna Thérèsa.— « Non, pas vraiment… Je cuisine ! »Sa réplique fit éclater de rire Thérèsa. Pendant qu’ils se souriaient, Vénus, elle, avait déjà plongé dans le plat d’œufs et commençait à manger.— « Sérieusement ? souffla Thérèsa, à moitié amusée. »Daniel rit doucement, puis reprit :— « Ma mère était constamment au marché. Je restais seul avec Brigitte, ma sœur cadette. Elle avait deux enfants quand notre père nous a quittés. À l’époque, j’avais onze ans. Maman devait s’occuper de nous toute seule. »— « Mais elle préférait que je reste
— « Papa… Papa… Papa… » La petite voix de Vénus perça le silence du matin. Elle faisait un cauchemar.Thérèsa Lum sursauta et se redressa aussitôt.— « Vénus, ma chérie… murmura-t-elle, le cœur battant »Elle prit sa fille dans ses bras et la serra fort contre sa poitrine. Mais, l’enfant continuait à pleurer, les yeux encore fermés :— « Papa… Papa… »Ces mots résonnèrent comme des aiguilles dans le cœur de Thérèsa.La colère monta aussitôt en elle, brûlante et douloureuse.Cet homme… comment a-t-il pu faire tant de mal à un être aussi pur ?Il aurait pu faire semblant, juste une fois, pour ne pas briser le cœur de leur fille.Mais non. Kingsley Wilson n’avait ni cœur ni conscience.Il avait préféré son faux bonheur, cette famille mensongère, à la vérité.À elles.Le plus cruel dans tout cela, c’est qu’il ne savait même pas que ce fils qu’il prétendait aimer n’était qu’un mensonge.Une invention de Lana, cette femme perfide, qui avait détruit leur foyer par jalousie.Il avait chois
Chapitre 5 : Prendre un congé Daniel Kenneth passa la nuit dans la même chambre que Thérèsa et Vénus.Comme à son habitude, il fut le premier à se réveiller.Il resta un moment immobile, observant les deux êtres endormis à ses côtés.La mère et la fille dormaient paisiblement, enveloppées dans la douce lumière du matin.Un sourire discret étira les lèvres de Daniel.Il n’avait jamais imaginé se réveiller un jour entouré de deux aussi belles âmes.Lui qui avait toujours vécu seul…Son seul compagnon fidèle était un perroquet nommé Jacques.Quand il ne parlait pas à son oiseau, il échangeait parfois quelques messages avec Isabella.C'est Brigitte sa sœur cadette. Parfois, il recevait de rares visites de sa vieille amie Isabella Boum.Sa mère, quant à elle, préférait la tranquillité du village.Alors Daniel passait ses journées dans un silence monotone, uniquement brisé par la voix de Jacques répétant ses phrases.Mais ce matin-là, ce silence avait disparu. La maison respirait la vie.







