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Le matin du départ

ผู้เขียน: Seth
last update ปรับปรุงล่าสุด: 2025-04-09 02:50:09

Point de vue : Myriam

Je m’étais réveillée plus tôt que d’habitude, sans vraiment savoir pourquoi. Le silence de la maison m’avait semblé anormal. Comme si l’air était plus lourd.

Je descendis à la cuisine pour préparer le petit déjeuner. Je savais qu’Idriss avait une réunion importante. Il me l’avait dit la veille. Je voulais qu’il parte le ventre plein, comme toujours.

Du café noir bien fort, des œufs brouillés, un peu de pain grillé, du beurre, du miel. Je pris soin de tout disposer joliment sur la table.

Pendant ce temps, à l’étage, j’entendais sa voix. Il parlait au téléphone, à voix basse, dans notre chambre. Curieuse sans être indiscrète, je montai les marches lentement, sans bruit.

La porte était entrouverte.

— Oui, trois billets. Confirmation reçue ?

Un silence. Puis sa voix reprit, ferme :

— D’accord. 8h demain matin. Assurez-vous que tout est prêt.

Mon cœur se serra. Trois billets ? Pour qui ? Et pourquoi un vol aussi tôt ?

Je poussai doucement la porte.

— Idriss ? dis-je d’une voix douce.

Il se retourna brusquement, surpris.

— Ah, Myriam… tu m’as fait peur.

— Je venais te dire que le petit déjeuner est prêt.

— Merci, ma chérie. Je descends tout de suite.

Il raccrocha rapidement, comme si la conversation ne devait pas être entendue.

Je descendis avant lui, le cœur battant légèrement. En bas, je m’efforçai de sourire.

Il me rejoignit quelques minutes plus tard, impeccablement habillé. Costume gris foncé, parfum discret mais élégant.

— Tu es très élégant ce matin, dis-je en lui servant le café.

— C’est une journée importante. Je dois faire bonne impression.

— Ta réunion, c’est à quelle heure déjà ?

— À huit heures. Mais j’ai un détour à faire avant. Je dois passer à l’agence de voyage.

Je fronçai les sourcils.

— Une agence ? Tu pars en voyage ?

Il haussa les épaules, l’air détaché.

— Peut-être. Un déplacement professionnel. Rien de sûr.

Je n’osai pas insister. Mais mon instinct me criait qu’il me mentait.

Il mangea rapidement, jeta un coup d’œil à sa montre, puis se leva.

— Je dois y aller.

— Tu ne veux pas emporter un thermos de café ?

— Non, merci. Je n’ai pas le temps.

Il prit ses clés, ajusta sa veste, puis s’arrêta sur le pas de la porte.

— Prie pour moi aujourd’hui, d’accord ?

Je le regardai droit dans les yeux.

— Je prie pour toi chaque jour, Idriss. Ce que je ne sais pas, Dieu le sait.

Il resta figé un instant. Puis il m’embrassa sur le front.

— Je rentre ce soir, in cha’Allah.

Et il sort 

Il était 7h30

. Il faisait beau dehors. Mais dans mon cœur, un vent froid s’était levé.

Point de vue : Aïshe

Je tournais autour de la chambre comme une abeille dans sa ruche. Excitée. Nerveuse. Heureuse.

Depuis qu’Idriss m’avait appelée la veille au soir, j’étais sur un nuage. Après tant d’attente, tant de promesses, nous allions enfin partir. Lui, moi, Yasmina et Adam. Une nouvelle vie à l’étranger. Un nouveau départ.

Je sortis les valises. J’ouvris les armoires. J’appelai Yasmina à l’étage.

— Yasmina ! Commence à choisir les vêtements que tu veux emporter ! Ton père a dit qu’on part à 8h demain matin !

— Quoi ? C’est vrai ? cria-t-elle en dévalant les escaliers.

— Oui ! Prépare aussi ceux de ton frère pendant que j’imprime quelques papiers.

Elle sauta de joie.

— Maman, c’est trop beau. Tu crois qu’on aura une maison là-bas ?

— Inch’Allah, ma fille. Ton père dit qu’il a tout organisé.

Je retournais dans ma chambre, mon cœur battant fort. Mon téléphone vibra. C’était lui. Idriss.

Je répondis aussitôt.

— Allô, mon amour ?

— Salam Aïshe. Tu vas bien ?

— Je suis tellement heureuse ! On prépare les valises comme tu as dit ! Adam est encore au lit, mais Yasmina est surexcitée ! Tu veux que je passe à l’agence avec toi ?

Un silence.

Puis sa voix, plus calme, presque trop calme.

— Écoute, il y a un petit changement de programme…

— Un changement ? Comment ça ?

— On ne part pas aujourd’hui.

— Quoi ? dis-je, la voix brisée.

— Je suis à l’agence, je récupère les billets. Mais j’ai eu un imprévu professionnel ce matin. Je dois gérer une réunion urgente.

— Mais Idriss… tu avais dit que tout était prêt…

— Je sais, je sais, ma chérie. Je suis désolé. Crois-moi. Mais c’est juste un contretemps. Rien n’est annulé.

Je sentis mes mains trembler.

— Tu me jures que ce n’est pas annulé ?

— Je te le jure. Je t’expliquerai tout ce soir, je te promets. Garde les valises prêtes. Et ne t’inquiète pas, d’accord ?

Je pris une profonde inspiration. Sa voix était douce. Mais quelque chose sonnait faux.

— Très bien. Je t’attends. Je t’aime, Idriss.

— Moi aussi. Plus que tout.

Il raccrocha.

Je restai plantée là, le téléphone encore collé à mon oreille, au milieu des valises ouvertes. Le cœur de Yasmina battait fort dans la pièce à côté.

Et moi… je sentais que le mien se serrait un peu plus.

Point de vue : Anastasie

La table du petit déjeuner était prête. Comme chaque matin. Pain chaud, omelette, fruits, jus pressé. Tout bien aligné.

Naomie grignotait lentement son pain tout en regardant ses mails sur son téléphone.

Jade, elle, lisait un article sur son bac blanc.

Quant à moi… mes yeux allaient sans cesse vers l’écran de mon propre téléphone, où l’horloge affichait 8h30.

Je soupirai, les doigts tapotant nerveusement contre ma tasse.

— Maman, t’attends quelqu’un ? demanda Jade sans lever les yeux.

— Ton père. Il a dit qu’il passerait ce matin.

Naomie haussa les sourcils.

— À cette heure-ci ? Il ne travaille pas ?

— Justement. C’est bizarre.

À peine avais-je fini ma phrase qu’un bruit de moteur s’éleva depuis le portail.

Je me levai aussitôt, le cœur battant.

— C’est lui.

Quelques secondes plus tard, la voiture noire d’Idriss glissa dans l’allée. Il sortit, élégant comme toujours, costume repassé, parfum discret mais envoûtant. Il avait ce sourire… celui qu’il affichait quand il voulait attendrir ou faire passer un mensonge.

Il entra, et comme à son habitude, il m’embrassa sur la joue.

— Bonjour, mon amour.

— Tu es très matinal aujourd’hui… répondis-je, un brin suspicieuse.

Il tourna vers les filles :

— Bonjour, mes princesses.

— Salut papa, répondirent-elles ensemble.

— Viens, Idriss. Assieds-toi. J’ai préparé ton petit déjeuner.

— Non, merci. J’ai déjà mangé, dit-il avec un petit sourire.

— Déjà ? Chez qui ? lançai-je, mi-taquine, mi-sérieuse.

Il esquiva la question.

— Je suis venu vous faire une surprise.

Je me figeai, les mains sur la nappe.

— Une surprise ?

Il sortit une enveloppe de sa veste et la posa sur la table.

— Trois billets d’avion. À vos noms.

Les filles se regardèrent, les yeux écarquillés.

— C’est quoi ça ? murmura Naomie.

— Vous partez. Aujourd’hui. À 10h.

— Quoi ?! m’écriai-je.

Il garda son calme, comme s’il avait tout prévu.

— Je voulais vous surprendre. Tout est prêt. Les passeports, les valises que j’ai fait livrer hier, la maison là-bas, les papiers. Vous partez vivre à l’étranger. Enfin.

— Mais... on n’a rien préparé ! Les vêtements, les documents, l’école des filles…

— Tout est réglé. J’ai inscrit Jade dans un lycée francophone. Naomie, ton entreprise a une antenne là-bas. Ils t’attendent.

Naomie ouvrit grand les yeux.

— Tu es sérieux ?

— Oui, ma chérie. Et toi, Anastasie, tu n’as plus à t’inquiéter. Là-bas, vous aurez une vraie vie. Une maison à vous. Plus de secrets.

Je le regardai fixement.

— Et toi, tu ne viens pas avec nous ?

Il baissa les yeux une seconde.

— Je vous rejoins dans deux semaines. Juste le temps de régler mes derniers dossiers ici.

Je sentis ma gorge se nouer.

_et Myriam ??

Un silence.

Puis il répondit, doucement :

— Ce n’est pas le moment de parler d’elles. Aujourd’hui, c’est vous.

Je voulais crier. Pleurer. Refuser. Mais en voyant les yeux brillants de mes filles, je n’ai pas pu.

— Vous partez à 10h. Il est 8h30. Vous avez une heure et demie. Je vous emmène à l’aéroport moi-même.

Je m’assis lentement.

Naomie courut chercher son sac.

Jade sauta dans mes bras.

Et moi, au milieu de tout ça, j’essayais de me convaincre que je n’étais pas en train de fuir un mensonge…

Mais peut-être que j’en étais simplement une partie.

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