La dot c'est le samedi

#La belle qui tue la bête

#L'imagination mon monde

#Auteure :O.M.F

Je regarde ma mère qui me fixe comme pour détecter quelque chose dans mon regard, mais je fais tout pour qu'elle ne puisse pas lire en moi…

Maman : Donc samedi, il a décidé de venir demander ta main.

___ Hummmm.

Maman : Mais Fatima, on n'a absolument rien du tout, je me débrouille et c'est toi qui m'aide parfois, comment vais-je organiser tout ça ?

____ (souriant) Mais maman, ceci n'est pas un problème, il a l'argent et il m'a demandé de ne pas m'inquiéter et qu'il se chargera de tout, en plus, c'est une petite cérémonie entre famille et amis…

Maman : Tu es même sérieuse, hein ?

— Oui maman, je l'aime, comprends-moi.

Maman : Mais pourquoi si vite ?

___ Bon, c'est simple, on ne s'est jamais vues. Il dit qu'il vient au pays pour s'y installer définitivement, mais, de toi à moi, acceptera-t-il une relation sans sexe ? Ne crois-tu pas qu'il a déjà assez patienté ?

Maman : Donc, si je comprends bien, c'est pour éviter la fornication que vous voulez vous marier ?

____ En quelque sorte, et du fait qu'il m'a beaucoup manqué, donc je veux bien profiter de lui…

Hééééé, Dieu, pardonne-moi… Elle semble réfléchir un instant puis accepte.

Maman : OK samedi alors, mais je refuse qu'il fasse tout.

____ Maman, t'inquiète pas et laisse-le se charger de tout, d'accord ?

Elle : D'accord, le mariage, c'est pour quand ?

____ Je ne sais pas d'abord. Quand ils viendront samedi, on en parlera.

Elle : Tu as tellement grandi que je n'ai même pas remarqué que tu étais en âge de te marier. Tu es tellement belle, ma chérie. Tu vas beaucoup me manquer.

Elle avait les larmes aux yeux, tout ça à cause de moi. Je suis désolée, maman. 

Je m'approche d'elle et la prends dans mes bras.

___ (pleurant) Je suis désolée de t'abandonner, maman.

Elle soulève la tête et me regarde.

Elle : Tu ne m'abandonnes pas, mais tu vas en mariage, et ce n'est pas comme si tu quittais le pays. Je suis sûre qu'on se verra presque tous les jours.

____ Hummmm.

Elle : Oui, maintenant essuie-moi ces larmes, on devrait être en joie, tu sais ?

_____ Si tu le dis. Bon, je dois aller dormir, car demain j'ai une journée chargée.

Elle : Moi aussi, ma chérie. Allez, bonne nuit.

Elle me fait la bise, j'éteins la télé puis monte dans ma chambre la tête pleine de questions et c'est ainsi que le sommeil me prend.

************Cheikh Khalid Abdoul Chérif ben Mourad (Alfa de la Mafia)

Je roulais depuis un bon moment déjà et ça fait longtemps que je me suis rendu compte qu'on me suivait, mais qui, je l'ignore.J'accélère et ils font de même, mais ce qu'ils ne savent pas, c'est que je ne m'amuse pas, j'ai fait signe à mes hommes depuis longtemps, donc je les conduis exactement où je veux, et comme des cons, ils tombent dans le piège. J'arrive dans l'endroit idéal puis m'arrête, je descends et fais semblant d'ouvrir le capot de la voiture. 

Ces bêtes, sans se rendre compte du piège, font de même également.

L'un d'eux : « Nous sommes là pour un avertissement. »

Je le regarde et il fait de même.

L'autre : « Ne nous regarde pas comme ça, c'est le mari de ta tante qui te passe un message. »Le troisième : Oui, et il faut bien qu'on mange, non ? C'est ainsi que nous gagnons notre vie.

Je décide d'ouvrir enfin la bouche.

____C'est vrai qu'il faut bien que vous mangiez, mais à mon humble avis, vous avez choisi le mauvais Can.

Le premier : Quoi ?

Ils étaient tous bleus et ils ne comprenaient pas ce que je voulais dire par là.Je claque donc mes doigts à plusieurs reprises et mes hommes sortent de part et d'autre en nous encerclant.Je les regarde trembler de peur.

Le premier : Nous sommes vraiment désolés, on ne faisait qu'obéir aux ordres.

Un autre : Pardonnez-nous.

Mes hommes : Mdrrrrrrrrrrr (rire).

___ Je pensais que vous étiez des professionnels.

Personne n'arrivait à parler.

Soulé : Boss, on fait quoi d'eux ?

___ Amenez-les au QG et faites-les parler, et après, je veux qu'ils aient une mort lente et douloureuse.

Le deuxième : Non, non, s'il vous plaît.

__ Désolé, mais je n'ai pas un cœur à pardonner, mais j'ai quand même un conseil pour vous : tâchez, dans votre prochaine vie, de vous renseigner sur celui qu'on vous envoie avertir, comme vous l'avez dit.

Les trois : S'il vous plaît, pitié !

Je monte dans ma voiture, mais avant, je leur dis ceci.

____ Los Angeles, c'est mon territoire, je contrôle tout ici et rien ni personne ne pourra m'atteindre sans que je ne le sache, parce que l'Alfa me protège.

Je les fixais tellement pour qu'ils lisent dans mon regard, et à un moment donné, le message est passé et ils ont compris, mais tardivement.

Eux : (tremblant) L'Alfa ?

Mes hommes : Mdrrrrrrrrrrrrr (rire).

Soulé : Avancez, et vite.

Ils les mettent tous dans la voiture avant de partir en trombe. 

Je démarre aussi et rentre chez moi, où je trouve ma tante, mon frère et ma sœur devant la télé, je leur fais la bise puis décide de parler à ma tante.

_____ En rentrant tout à l'heure, ma tante, j'ai été suivie par trois hommes.

Elle se redresse.

Elle : Et ils voulaient quoi ?

____ Me donner une bonne leçon.

Les trois : Pardon ?

____ C'est pas ça la meilleure, la meilleure c'est la personne derrière tout ça.

Elle : Et c'est qui ?

____ Le mari de ta sœur.

Elle : Quoi ? Donc ce n'était pas des menaces en l'air qu'il proférait l'autre jour ?

____ Apparemment non.

Hafiz : Le salop, il est bien con et ses hommes avec. Comment peut-on poursuivre quelqu'un sans avoir enquêté sur lui ?

____ Laisse, ils auront ce qu'ils méritent. Bon, ma tante, par respect pour toi, je ne lui ferai rien, mais avertis-le, et il a intérêt à t'écouter, parce que sinon, je lui montrerai pourquoi je suis l'Alfa de la mafia.

Je me lève et monte prendre une douche. 

Après ma douche, je reçois un appel de Razack que je décroche.

_____ J'espère pour toi qu'elle a accepté ?

Lui : Bonsoir, comment tu vas ? Moi bien…

Je le coupe.

_____ Tu vas m'arrêter cette connerie et me répondre, car c'est dans ton intérêt, ou sinon je peux toujours lui coller une balle dans la tête.

Il se tait une minute.

_____ Alors ?

Lui : C'est bon, j'ai su la convaincre, mais pour ça, il a fallu que je t'hôte l'humanité qui est en toi.Je ris amèrement, donc ce con pour atteindre son objectif m'a sali.

Suite à mon silence, il soupire.

Lui : Écoute, je n'avais pas le choix, il fallait qu'elle accepte, et elle l'a fait.

— Tu sais quoi ? Je m'en bats les couilles de ce qui se passe dans sa petite tête.

Lui : La dot, c'est le samedi, tu devrais avertir ta famille.

____ Ouais, c'est ça.

Je raccroche et jette le tel, je pars vers mon dressing et porte un bas de jogging avant de me jeter au lit pour dormir, car j'ai besoin du repos…