Mag-log inShare
Ce n'est pas moi qui suis désespéré.
Huling Na-update:
2025-07-28 22:56:05
Pinakabagong kabanata
La Luna Indésirable Je suis le père.
Point de vue de KyleLes anciens m'ont appelé à l'aube, alors que le soleil n'avait pas encore osé montrer son visage. Je me suis assis sur le vieux banc de pierre devant la salle de réunion et j'ai regardé le brouillard recouvrir le monde d'un voile gris. Leurs voix résonnaient à travers la porte en bois, profondes, mesurées, comme toujours, mais agitées. Une meute nerveuse se dévore elle-même, disait mon père, et s'il m'avait appris une chose, c'était que les vieillards qui cachaient des secrets étaient plus dangereux que les loups eux-mêmes.Je n'ai pas frappé. Ils savaient que j'étais là ; bon sang, ils m'avaient fait attendre exprès. Je suis entré les mains dans les poches et les yeux baissés, comme à chaque fois, et j'ai attendu qu'ils en viennent au fait.Ils étaient trois aujourd'hui : Varg à gauche, vieux et raide comme un piquet ; Anton au milieu, les gros doigts croisés devant son ventre ; et Elin, vif comme un aigle, portant une écharpe d'une couleur qui ne convenait pas a
La Luna Indésirable Elle doit partir.
Point de vue de SophiaLorsque Leah entra dans le hall principal au bras de Kyle, je faillis briser le verre que je tenais dans ma main. Le verre se courba, la glace fondante me brûlait la paume, mais je ne m'en rendis presque pas compte. Je la regardais, je les regardais traverser le vaste sol en pierre qui résonnait, chacun de ses pas correspondant aux siens, comme dans une valse répétée. La main de Kyle était posée avec une douceur incroyable sur la courbe de son dos, la guidant, la protégeant. J'avais déjà vu cela auparavant, chez lui et chez elle, mais maintenant, cela semblait chorégraphié, intentionnel, un signal. Le regard de Leah restait fixé devant elle, ses cils sombres comme des cendres, sa bouche serrée. Elle ne souriait pas, mais elle n'en avait pas besoin. Elle avait déjà gagné.Depuis ma place près de la grande fenêtre, je suivais chacun de leurs mouvements. La pluie dessinait des motifs irréguliers sur la vitre, étouffant à moitié le battement de mon cœur dans mes ore
La Luna Indésirable Ce n'est pas moi qui suis désespéré.
Le point de vue de LeahJe ne m'étais jamais considérée comme quelqu'un qui ronronnait. Les chats ronronnaient ; les filles qui avaient des secrets ronronnaient. La rumeur disait que je n'avais ni griffes ni rien à cacher, et pourtant, ce matin-là, allongée sur le bord du matelas incroyablement immense de Kyle, je vibrais d'un sentiment étrangement proche du bonheur. Ou peut-être était-ce le frisson d'être enfin remarquée, vraiment remarquée, plutôt que simplement aperçue et classée dans la catégorie « partenaire » ou « obligation de meute ».C'était une nouveauté pour moi, cette importance. Pendant des mois, j'avais été la dernière roue du carrosse, l'erreur qui s'était retrouvée enceinte au mauvais moment, la fille qui avait juste assez de sang argenté dans les veines pour faire frémir le sexe de l'Alpha, mais pas assez pour qu'il s'intéresse à moi. J'aurais dû être habituée à être laissée de côté, mais après la nuit dernière, j'étais convaincue qu'il y avait peut-être quelque chose
La Luna Indésirable Vous l'avez bien mérité.
Point de vue de KyleC'était un défi, ou peut-être un bluff, ou simplement un vœu pieux déguisé en blague : « Viens dans ma chambre », lui ai-je envoyé par SMS. Je sais que je lui ai dit de venir quand il est venu m'apporter mon café dans mon bureau. Je ne m'attendais pas à ce que Leah vienne, pas après la façon dont nous nous étions quittés cet après-midi-là, pas après qu'elle ait fait tout un cinéma en roulant des yeux et en me traitant d'animal dans sa barbe. Je faisais les cent pas sur la bande de moquette entre mon lit et la fenêtre, transpirant dans le creux de mes genoux, ignorant les notes de cours ouvertes sur mon ordinateur portable et la tasse de café qui refroidissait rapidement sur la table de chevet.Quand on frappa à la porte, ce n'était pas timidement. Ce furent deux coups secs, suivis d'un silence, comme si Leah s'attendait à me trouver là, comme si c'était inévitable et que j'étais le dernier à m'en rendre compte.J'ai essuyé mes paumes sur mon jean, j'ai traversé la
La Luna Indésirable La traction qui ne lâche pas prise
Point de vue de Kyle Certaines matinées étaient faites pour le contrôle. Un costume impeccable, un agenda vierge et l'autorité imperturbable d'un homme qui dirigeait son univers avec précision.Et puis il y avait des matinées comme celle-ci. Où le silence dans la pièce était assourdissant. Où le lit sous moi gardait encore la trace de sa chaleur.Et l'air, l'air lui-même, avait le goût de son absence.Elle n'était pas à mes côtés, et d'une certaine manière, cela comptait plus que cela n'aurait dû.Je fixai le plafond pendant un long moment, immobile, coincé entre l'écho de son souffle sur ma poitrine deux nuits plus tôt et la froide distance de son oreiller vide. Elle n'avait pas remis les pieds dans mon lit depuis, ne m'avait pas touché, ne m'avait plus regardé comme ça.Et bon sang, je détestais que cela ait de l'importance.Je repoussai les couvertures et m'assis sur le bord du lit, les coudes sur les genoux, la tête entre les mains. Je n'étais pas fatigué. Je n'avais même pas la
La Luna Indésirable Le lendemain matin
Point de vue de LeahIl y a des moments dans la vie qui laissent des cicatrices que l'on peut cacher.Et puis il y a des moments qui changent la façon dont votre âme s'intègre dans votre corps.Me réveiller dans mon lit—Kyle n'est pas là—n'était pas censé me faire ressentir cela.C'était censé être le feu. Le regret. Peut-être même la culpabilité.Mais tout ce que je ressentais, c'était le vide.Pas à cause de ce que nous avions fait.Mais à cause de ce qu'il n'avait pas fait.Parce qu'il n'était pas là. L'espace à côté de moi était froid.Les draps étaient froissés, non pas à cause d'un mouvement, mais à cause de son absence.Comme s'il avait pris soin de ne pas me réveiller, s'éclipsa comme un voleur qui m'avait volé la seule nuit où je m'étais autorisée à espérer.Et pourtant, mon corps se souvenait de tout.Le poids de sa main sur ma hanche. Le son de sa voix, ni autoritaire, ni en colère, mais brute, comme s'il me découvrait.La façon dont il me touchait... comme si j'étais sienn
Maaari mong magustuhan
