Beranda / Romance / La faute n’est pas venue de moi / Chapitre 7: La nuit du gala

Share

Chapitre 7: La nuit du gala

Penulis: Melcia
last update Terakhir Diperbarui: 2025-08-23 18:53:51

L’après midi était censé être calme.

À présuma réunion du matin, chacun s’était replié dans sa chambre pour se préparer au gala du soir. De mon côté je m’étais accordé une pause après avoir envoyé les derniers résumés sur les invités clés à Bryan. Je vérifiais une dernière fois ma robe, les documents et les contacts de presse… tout semblait correct.

Puis mon téléphone vibra. C’était la réception.

- Mademoiselle Ford? Monsieur Belor a besoin de vous en urgence au salon de conférence au 1er étage. Il y’a eu des problèmes avec le prestataire de son discours.

Un problème à trois heures du gala?

Je descendis en trombe, traversant le hall avec mon tailleur et mes talons à peine attachés. Lorsque j’arrivais, la scène était presque surréaliste: un technicien tout paniqué , un écran géant figé sur le mauvais discours et Bryan débout… les bras croisés visiblement au bord de la rupture nerveuse, bien qu’il n’en montrait rien.

Il me vit arriver et me désigna du regard, l’ordinateur central.

- Le fichier a disparu du Drive, et ils ont affiché le mauvais support. J’ai besoin que vous retrouviez la version validée. Maintenant

- tout de suite.

Je pris place à l’ordinateur, mes doigts glissant sur le clavier, explorant chaque dossier, chaque sauvegarde. Le stress me montait au crâne, mais je restais concentrée. Bryan s’était approché, juste derrière moi, si près que je pouvais sentir sa respiration. Il ne disait rien, mais sa présence seule suffisait à faire grimper la pression.

- Ne laissez pas la panique vous dominer, souffla-t-il à mon oreille. Vous pouvez le faire.

Je déglutis. Il venait de m’encourager ? Vraiment ?

- Je l’ai ! dis-je soudain. Fichier local, téléchargé hier soir.

- Affichez-le.

Je le fis. Le bon logo apparut, le texte déroulait parfaitement. Le technicien poussa un soupir de soulagement.

Je me levai, et Bryan planta ses yeux dans les miens.

- Bien joué Valencia.

Un compliment rare, sorbet. Mais sincère.

Je hochais la tête, encore un peu surprise.

- c’est normal, c’est mon travail.

Il esquissa un sourire discret.

- ce genre d’efficacité est au dessus de la moyenne.

Et il tourna les talons.

Je restais figé une seconde. L’atmosphère venait de changer en l’espace d’un instant, son regard avait été moins froid, moins distant.

Mais l’instant était terminé.

Il était dix-sept heures, le gala approchait, je regagnais ma suite pour me préparer.

La chambre embaumait le parfum délicat de mon flacon préféré. J’avais pris plus de temps que d’ordinaire à me préparer. Devant le miroir, je terminais d’attacher mon collier, ajustant une dernière fois le tombé de ma robe. Son tissu fluide épousait mes formes sans excès, avec cette élégance que je voulais sobre et professionnelle, même si une petite voix intérieure me soufflait que ce soir, ce serait différent.

Le maquillage était discret, mais suffisant pour souligner mes traits. Mes cheveux, relevés en un chignon travaillé, laissaient glisser quelques mèches libres sur mes épaules. J’avais voulu donner une impression de maîtrise, mais à l’intérieur, mon cœur battait plus vite que je ne l’aurais souhaité.

C’est alors que mon téléphone vibra sur la coiffeuse. L’écran afficha Daniel, je décrochais.

- Chérie ? Sa voix était étrangement lointaine, couverte par des bruits en arrière plan, des éclats de rires, des conversations étouffées.

- oui… tu vas bien?

- oui, très bien. Désolé je pourrai pas rester longtemps, je suis avec des collègues. Je voulais juste souhaiter bonne chance pour ta soirée.

- merci. Répondis-je simplement, ça compte beaucoup.

- je t’appelle demain d’accord ?profite bien.

- d’accord bonne soirée à toi aussi.

La ligne se coupa me laissant face à mon miroir. Je redressais les épaules. Ce soir ce n’était pas le moment de me laisser aller, ce soir je devais être irréprochable. Je pris ma pochette, inspira profondément et je sortis de la chambre.

En bas, dans le hall de l’hôtel, Bryan patientait déjà. Costume sombre parfaitement ajusté, au poignet une montre discrète mais luxueuse, il s’entretenait brièvement avec un collaborateur qui lui remettait un dossier. Sa posture droite et assurée attirait naturellement tout les regards mais au moment où il leva la tête, son expression se suspendit.

Là, en haut de l’escalier monumental, j’apparus.

Une silhouette figée, auréolée par les lumières tamisées du hall. Ma robe glissait sur mes formes avec une grâce fluide, et chaque pas que je m’apprêtais à poser semblait peser plus qu’il ne l’aurait dû.

Le temps s’étira, l’air semblait s’alourdir. Bryan resta immobile, ses yeux ancrés dans ma direction.

Lanjutkan membaca buku ini secara gratis
Pindai kode untuk mengunduh Aplikasi

Bab terbaru

  • La faute n’est pas venue de moi   Chapitre 15: Le retour

    Point de vue de ValenciaL’avion fendait la nuit comme une flèche silencieuse. Le ronronnement régulier des moteurs aurait dû m’apaiser, mais mon esprit ne cessait de tourner.Daniel… Bryan…Deux visages, deux présences radicalement opposées, se disputaient mon cœur.Je repensais au baiser. À la chaleur soudaine, inattendue, au frisson qui avait traversé chaque fibre de mon corps. J’avais cru y perdre pied. Et pourtant, aussitôt, l’image de Daniel revenait, violente, coupable. Daniel, mon fiancé. Celui qui m’avait toujours soutenue. Celui que je m’apprêtais à retrouver pour lui confesser la vérité.Discrètement, j’ouvris mon téléphone en mode avion et fis défiler nos anciennes photos. Des sourires, des voyages, des moments simples. Était-ce encore réel, ou avais-je construit une illusion autour de lui ?À l’atterrissage, mon cœur battait à tout rompre. Je sortis de l’avion dans un état second, valise en main, jetant un regard furtif aux voyageurs pressés autour de moi. Dès que je fran

  • La faute n’est pas venue de moi   Chapitre 14: Le vide laissé

    Point de vue de Bryan Je restai immobile quelques secondes devant la réceptionniste, les mots qu’elle venait de prononcer résonnant encore dans ma tête.« Elle est partie. Elle m’a demandé de vous remettre ceci. »Ce « ceci », c’était une enveloppe blanche, à mon nom, contenant sa lettre de démission.Simple. Froide. Définitive.Je l’ai prise entre mes doigts, mais je n’ai pas eu le courage de l’ouvrir tout de suite. Je savais ce qu’elle contenait. Ce que je ne savais pas, c’était comment affronter le vide brutal qu’elle venait de laisser derrière elle.Je n’étais pas censé… ressentir ça.Je ne devrais pas être affecté par le départ d’une employée. Je suis habitué à ce que les gens entrent et sortent de ma vie professionnelle. Mais Valencia… Valencia n’était pas « les gens ».Elle avait bouleversé mon équilibre sans même le vouloir. Et voilà que, d’un seul geste, elle avait disparu.Je remontai lentement dans ma suite, la lettre toujours en main.Une fois seul, je l’ai ouverte.Ses m

  • La faute n’est pas venue de moi   Chapitre 13: Le poids du baiser

    Le matin perça à travers les rideaux, une lumière timide qui se glissa jusque dans ma chambre. J’ouvris les yeux avec peine, le corps encore alourdi d’une nuit agitée. La première pensée qui m’assaillit fut un souvenir brûlant : ses lèvres contre les miennes.Un frisson remonta le long de ma nuque. Je posai mes doigts sur ma bouche, comme pour vérifier que ce qui s’était passé la veille avait vraiment eu lieu. Mon cœur se mit à battre plus vite rien qu’à l’évocation de ce contact. Mais avec cette chaleur venait aussitôt une vague glaciale de culpabilité.Daniel.Son nom surgit dans mon esprit comme une gifle.Il ne méritait pas ça. Lui, si attentif, si confiant.Comment avais-je pu franchir cette limite ? Comment avais-je pu me laisser emporter par un élan que je savais interdit ?Je me levai brusquement, le cœur au bord des lèvres, comme si l’air de la chambre devenait trop étouffant. Chaque pas résonnait comme une condamnation. Je devais partir. Mettre fin à cette spirale avant qu’e

  • La faute n’est pas venue de moi   Chapitre 12: Ligne franchie

    La lumière du jour filtrait à travers les rideaux de la suite, douce et presque irréelle. J’étais assise, recroquevillée sur le canapé, encore vêtue de ma robe de la veille. Un plaid avait été délicatement posé sur mes épaules.Je clignai plusieurs fois des yeux, le cœur battant encore un peu vite en me souvenant de l’appel nocturne. Puis mon regard se posa sur lui.Bryan était là, debout près de la baie vitrée, chemise froissée, téléphone à la main. Il parlait d’une voix grave, basse, avec cette précision glaciale qui imposait le respect. Ses traits tirés me firent comprendre qu’il n’avait probablement pas fermé l’œil de la nuit. Il avait veillé. Pour moi.Je me redressai lentement, cherchant mes mots, mais il termina sa conversation, raccrocha et me lança un simple regard. Pas de sourire, pas d’explication. Juste cet éclat sombre dans ses yeux.Je n’osai rien dire. Mais une certitude m’envahit : je devais trouver un moyen de le remercier.Dans l’après-midi, alors que nous avions une

  • La faute n’est pas venue de moi   Chapitre 11: En Sécurité

    Le lendemain La journée avait été dense. Réunions successives, présentations interminables, échanges de cartes et de sourires figés. Bryan, comme toujours, avait gardé son aplomb, dirigeant chaque entretien avec une précision chirurgicale. J’avais pris des notes, relayé les documents, coordonné les imprévus.Quand enfin la fin d’après-midi arriva, il proposa d’un ton neutre :- Prenez deux heures pour vous reposer. Nous dînerons ce soir, juste vous et moi, rien de protocolaire.Un dîner « hors cadre », presque normal. À la table feutrée d’un restaurant discret, loin des regards, nous avions parlé travail, bien sûr, mais aussi voyages, livres, et même quelques confidences sur nos parcours respectifs. Bryan ne se départit pas de son sérieux, mais je sentais ses barrières s’assouplir. Pour un instant, tout semblait… simple.Mais la simplicité n’était pas faite pour durer.De retour dans ma suite, je déposai mes talons près du lit, prête à savourer quelques instants de silence. C’est alo

  • La faute n’est pas venue de moi   Chapitre 10 Le retour du gala

    La voiture glissait dans la nuit, silencieuse. La ville défilait derrière les vitres teintées, illuminée par les phares et les enseignes encore ouvertes. Pourtant, dans l’habitacle, le calme était presque irréel.Bryan était assis à ma droite, le visage tourné vers l’extérieur. Son profil se découpait dans la lumière des réverbères, froid et impassible, comme si la soirée n’avait laissé aucune trace en lui.Moi, en revanche, je n’arrivais pas à me détacher des images. Les sourires forcés, la main de cet associé sur la mienne, le regard glacé de Bryan. Et ce bref instant, quand il était intervenu, professionnel en apparence, mais avec une intensité qui dépassait le cadre d’une simple correction mondaine.Je jouais nerveusement avec la fine pochette posée sur mes genoux. J’aurais voulu briser le silence, dire quelque chose mais ma gorge était sèche.Finalement, ce fut lui qui parla le premier, d’une voix basse, maîtrisée :- Vous vous êtes bien débrouillée, ce soir.Je me tournai vers l

Bab Lainnya
Jelajahi dan baca novel bagus secara gratis
Akses gratis ke berbagai novel bagus di aplikasi GoodNovel. Unduh buku yang kamu suka dan baca di mana saja & kapan saja.
Baca buku gratis di Aplikasi
Pindai kode untuk membaca di Aplikasi
DMCA.com Protection Status