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Chapitre 2 Elle a feint d’être fière

On entendait le son des talons hauts, accompagné une odeur du parfum.

C'était Lina Roche !

La bien-aimée de son mari et également la femme qui lui a pris ses cornées.

Romane a froncé les sourcils et voulait appeler les domestiques de la maison, mais Lina l’a empêchée de faire cela.

« Arrête, il n’y a personne ici. » Il semblait que cette femme se satisfasse de son arrangement. Elle a consciemment fait partir les domestiques.

« Que fais-tu ici ? », a demandé Romane avec froideur.

Elle a tout perdu à cause de Lina, qu’est-ce qu’elle voulait encore d’elle ?

Lina regardait la femme aveugle devant elle et a dit avec un air moqueur : « Je viens pour partager avec toi une bonne nouvelle, mais il y en a aussi une mauvaise. »

Romane n’a pas dit un mot.

« Tu es enceinte. »

Enceinte !

Romane est devenue très pâle.

En voyant ses réactions, Lina a souri avec satisfaction et a continué : « Malheureusement, Arthur n'avait pas l'intention de retenir ton enfant ! Parce que je suis aussi enceinte ! »

Lina était-elle également enceinte ?

Romane était totalement perturbée en ce moment !

Arthur, pourquoi était-il si impitoyable ?

Romane ne pouvait pas se calmer, même son corps n’a pas cessé de trembler à cause de sa colère.

Lina a dévoilé cette vérité pour se montrer devant Romane. Cette dernière a serré les poings pour réprimer sa colère, elle ne voulait pas perdre sa dernière dignité.

Elle essayait de se calmer. « Vraiment ? Je lui ai demandé le divorce, mais il n'a pas dit oui. »

Lina s’est figée en entendant cela.

Romane savait bien que c’était le point faible de Lina. Cette femme utilisait tous les moyens pour épouser Arthur.

Romane a esquissé un sourire : « Et alors, qu’est-ce que cela signifie ? Tu es enceinte pour lui, tu as tout fait pour le titre de Mme Caron. Quant à lui, il veut encore maintenir notre mariage sans considérer ta situation. »

Romane a dit cela pour se protéger et garder sa dernière dignité, non pas pour montrer ses sentiments pour Arthur.

Elle n’a pas changé sa décision de divorcer avec Arthur.

Néanmoins, elle a feint d’être fière devant l’amante de son mari qui venait pour la provoquer.

« Ridicule ! Penses-tu vraiment qu’Arthur t’aime s’il ne veut pas divorcer avec toi ? Mais Romane, réfléchis bien, s'il t'aime, pourquoi te demanderait-il de me donner tes cornées ? »

Lina était remplie de haine en disant cela, avec un sourire.

Le rire de Lina a mentalement blessé Romane et fait disparaître son déguisement.

Romane ne pouvait plus gagner, elle a tout perdu, c’était vrai...

Si Arthur avait un peu de sentiment pour elle, elle serait au moins une femme saine.

Dix ans, ils se sont rencontrés depuis dix ans...

Romane s’est plongée dans son désespoir, elle ne savait pas quand Lina était partie.

Romane est restée assise dans la chambre pendant un long moment...

Tout un coup, une fumée épaisse venue de l’extérieur, en un rien de temps, toute sa chambre était couverte de cette fumée, l'étouffant jusqu'aux larmes. Sachant ce qui s’est passé, Romane était en panique totale. C’était le feu.

Tournant son fauteuil à roulette, elle voulait se sauver en partant le plus tôt possible de cette maison.

Cependant, elle était aveugle, elle n’a pas réussi à trouver un chemin correct à cause de ce grand feu.

Elle est tombé par terre avec son fauteuil à roulette, assise sur le sol, elle avait du mal à respirer. Elle était également irritée par cette fumée.

Pleine de peur, elle ne pouvait rien faire.

À ce moment-là, la discussion provenant de l’extérieur était particulièrement blessante.

« Comment M. Caron a-t-il pu faire ça ? Même s’il n’aime pas notre madame, il ne pouvait pas la tuer. Dépêche-toi d'appeler la police. »

« Tais-toi et nous ferons ce que monsieur a commandé. »

Incroyable ! Romane ne pouvait pas croire ces propos.

Arthur voulait-il sa mort ?

Le désespoir l'a complètement écrasée, elle ne voulait plus s'échapper à cette situation... Sans doute la mort était-elle une bonne chose.

Romane était presque étouffée par cette fumée, elle a commencé à pleurer.

Quand elle avait connu que son mari l’avait trahie, elle n’avait pas pleuré.

Quand elle avait été forcée de perdre sa vue, elle n’avait pas pleuré.

Mais maintenant, elle pleurait comme une petite fille. Elle ne pouvait pas croire que son mari voulait sa mort et celle de son enfant.

Dans ce grand feu, elle ressentait mal partout.

« Ah... » Un cri désespéré, comme le son de fantôme, résonnait dans toute la villa.

Au moment où elle a été engloutie par le feu, Romane n'a eu qu'une espérance : que Dieu lui donne une opportunité de vivre, elle ne voulait plus aimer et épouser Arthur.

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