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La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît
La renaissance de la folle épouse de M. Caron, Signez s'il vous plaît
Auteur: Olivier d'Aillon

Chapitre 1 La colère de Mme Caron

« Divorçons... »

Après leurs relations sexuelles, Romane a prononcé cette phrase. Sa voix était extrêmement sexy en ce moment. Elle était recroquevillée sur le lit, impuissante.

Son petit visage était couvert par ses cheveux mouillés, ses regards vides, on ressentait une aura traumatisante de son corps...

En écoutant le bruit venu de l'homme à côté d’elle, Romane savait qu’il était en train de s’habiller. Arthur était rentré dans un était ivre, il l’avait forcée à faire l’amour avec lui. Romane en avait vraiment la nausée.

Elle aimait cet homme depuis dix ans, et maintenant, elle était dans un désespoir vis-à-vis de lui.

Arthur a arrêté ses mouvements, ses yeux devenaient en un rien de temps froids alors qu'il regardait sa femme de dos.

« Divorce ? »

« Oui ! » a répondu Romane sans hésitation.

Après cela, elle a essayé de se lever du lit et a voulu lentement aller vers la salle de bains.

Arthur la fixait pendant un moment et enfin, il s’est avancé pour lui donner une main.

« Je vais t’aider. » Il a tendu sa main pour aider sa femme à se lever.

Romane l’a refusée par un geste de main.

Évidemment, ce n’était pas facile pour elle. Elle a perdu son équilibre et est tombée par terre.

« Va-t'en, je ne veux pas de ton aide. Tu es sale ! »

Être sous le même toit avec cet homme la rendait mal à l’aise.

Le visage d’Arthur s’est assombri, il restait immobile pendant un moment. Il essayait de réprimer sa colère à cet instant. Il se trouvait dans une froideur absolue en ce moment après les phrases de sa femme.

Était-il sale ?

Ayant réussi à se lever, Romane s’est dirigée vers la salle de bain et a commencé à prendre sa douche. Elle voulait faire disparaître la saleté de son corps, malgré sa peau était toute brûlée sous cette eau chaude.

Elle détestait que cet homme la touche de cette façon ! Elle détestait même les parties de son corps touchées par cet homme.

En sortant de la salle de bains, elle s’est dirigée à tâtons vers le vestiaire ; elle a perdu la vue depuis peu et ne s'est pas encore habituée à ce monde totalement noir.

Romane, selon son intuition, a choisi un vêtement pour le mettre sur son corps et a trouvé leur certificat de mariage : « Allons-y, allons au Bureau des affaires civiles maintenant. »

Arthur ne pouvait plus se défiler.

Il s’est avancé vers sa femme d'un pas et a saisi le col de cette dernière. Il a perdu toute sa raison vis-à-vis de cette femme.

« Romane ! Arrête tes bêtises ! Tu es aveugle maintenant et après notre divorce, comment vivras-tu ? »

C’était la vérité. À part lui, elle n’avait rien dans cette ville.

Une femme aveugle et sans famille n’avait aucun moyen de vivre sa vie ! Pourquoi a-t-elle pris une telle décision ?

Face à sa colère, Romane gardait toujours son calme, elle s’est éloignée d’Arthur. À travers ses yeux, on ne ressentait rien. Elle a secoué la tête et a fermement dit : « Non, si nous divorçons, tout ira bien pour moi. »

Elle a murmuré avec un sourire léger : « Cela fait dix ans... »

« Pardon ? »

« Je te connais depuis dix ans, nous avons maintenu sept ans de relation amoureuse et trois ans de mariage, sept ans d'amour. Alors toi, tu te sers de mes yeux pour sauver ton amante, est-ce que c’est ridicule ? »

C'était le mariage qu’elle voulait et qu’elle a choisi par elle-même. C’était l’homme qu’elle aimait depuis dix ans.

Elle ne pouvait plus rester à côté de cet homme impitoyable, même la mort serait plus facile pour elle maintenant. Elle ne voulait rien d'autre que de sortir de ce mariage terrible.

L'homme était choqué par l’entêtement de cette femme. Il devenait de plus en plus froid.

« C’est moi qui me sers de toi, penses-tu ? Si tu n’étais pas volontaire, pourquoi as-tu signé le formulaire de consentement à l'opération ? »

« Est-ce que j’avais le choix ? », a-t-elle ri. Elle savait bien qu’Arthur ne la considérait jamais comme sa femme.

« Ce sujet s'arrête là et je vais oublier ce que tu as dit. »

Romane a esquissé un sourire ironique !

Les mots d’Arthur montraient son air condescendant. C’était ridicule !

« Non, je veux divorcer aujourd’hui! »

« Romane ! » Arthur était au bout de son calme !

Finalement, l'homme est parti en laissant un avertissement : « Tu n’as pas le droit de demander le divorce. »

Il a fermé la porte avec un grand bruit, comme s’il n’avait peur de la réaction de Romane.

Romane a perdu sa force et s’est assise sur le sol. Elle redevait une femme faible et émotive quand elle restait seule.

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