Chapitre 8 La dispute

« Romane, on n’a pas besoin de se disputer avec elles », a dit Claire en regardant son amie avec préoccupation.

Elle s'inquiétait de la situation de Romane dans la famille Caron. Après tout, elle n'a pas encore divorcé, donc ce n’était pas bien pour elle d’agacer sa belle-sœur. On savait tous que ce n’était pas facile pour se marier dans une famille riche.

Romane a dit avec amertume : « Au cours de notre mariage, sa famille n’a pas cessé de me causer des ennuis. On va divorcer, pourquoi devrais-je endurer tout cela ? »

Par son amour envers Arthur, elle a tout fait pour plaire à sa famille et gagner leur reconnaissance, alors que l’autre côté n’arrête pas de rendre sa vie difficile.

Elle n’a jamais été traitée comme une membre de cette famille.

Le téléphone portable dans son sac a sonné, elle a jeté un regard vers Claire : « Tiens, le voilà ! »

C’était Arthur.

Elle a décroché : « Bonjour. »

« Qu'as-tu dit à Lucie ? »

« Tu ne le sais pas ? C’est elle qui me provoque en premier. Et maintenant, elle est avec Lina, ton amante. Est-ce que ta famille accepte les relations extra-conjugales ? Je ne sais pas que ta famille maintient une relation amicale avec cette femme. »

Romane a mis l’accent sur les mots ta famille.

Même à travers le téléphone, on pouvait sentir que l’autre côté était choqué.

Romane a brusquement raccroché le téléphone et essayait de se calmer.

Claire, qui était à côté d'elle, l'a regardée : « Votre relation est totalement détruite maintenant. »

L’attitude de Romane prouvait cela.

Évidemment, Arthur l’a appelée pour défendre sa sœur.

En un rien de temps, c’était le tour de Zoé. Romane a regardé Claire avec tristesse.

« Claire, je suis désolée, j'y vais en premier. » Elle ne voulait pas que sa meilleure amie devienne la témoin de ses souffrances.

Même si Claire connaissait déjà sa situation familiale après son mariage.

Claire a hoché la tête.

Romane est montée dans la voiture avant de décrocher le téléphone. Sans attendre qu'elle parle, des mots impératifs sont sortis : « Tu viens chez moi maintenant. »

« Je ne suis pas disponible en ce moment. »

Après cela, elle a arrêté cette conversation. L’autre côté continuait de l’appeler, mais Romane restait immobile, elle ne voulait pas se disputer avec sa belle-mère.

...

Retour à la villa.

Romane a donné un ordre à la vieille Marie qui avait toujours été gentille avec elle dans cette villa. Elle lui a recommandée de faire des arrangements nécessaires sur les plantes et les fleurs dans la maison.

Tout au long de la matinée, Romane faisait ce travail avec Marie.

Le téléphone fixe dans la villa a sonné : « Marie, va répondre au téléphone. »

« Oui. »

Marie a décroché le téléphone.

On ne savait pas ce qui s'est dit à l'autre bout du fil, mais la vieille Marie a jeté un coup d'œil à Romane et elle a dit : « Mme Caron est arrivée à la maison vers neuf heures. »

« Oui, elle est restée à la maison depuis son retour. »

Romane a arrêté son travail en ce moment, son regard était sombre.

Lina a été kidnappée.

Elle a continué à couper les branches des fleurs comme si de rien n'était, Marie a raccroché le téléphone. Romane lui a demandé : « C’était qui ? »

«M. Caron. »

C’était son mari. Après que son amante a été kidnappée, sa première réaction était de soupçonner sa propre femme.

Dix ans de mariage. Il semblait qu’il n’avait aucune confiance en la nature de sa femme.

Même si elle avait souffert tout cela dans sa vie précédente, Romane ne pouvait s'empêcher de ressentir de la tristesse dans son cœur.

« Il a demandé quoi ? »

« Il veut savoir quand vous êtes revenue. »

Romane ressentait que cet incident de Lina n’était pas si simple. Elle devrait être plus prudente.

Laissant le ciseau dans sa main, elle a dit : « Je voudrais prendre un pot au feu pour le déjeuner. »

Au moins en ce moment, elle devrait bien manger pour mieux se protéger.

Elle savait que dans le futur, sa vie serait plus difficile à cause de son mari et Lina. Parce que dans sa vie précédente, toutes les preuves montraient qu’elle était l’auteure de ce kidnapping.